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Chacun peut aujourd’hui grâce à l'intelligence artificielle (IA) donner vie à de vieilles cartes postales et animer cette scène avec l’illusion du mouvement, comme une très courte vidéo parfaitement adaptée au temps de cerveau disponible des tiktokeurs. Plutôt que de se laisser happer par une image intrigante en noir et blanc, le confort bourgeois en images couleurs façon Disney en somme.
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SONDAGE | Selon vous, à l’heure de l’IA, les photographes d’architecture sont voués à…
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EDITION PHOTOGRAPHES D'ARCHITECTURE
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Grâce à son regard d’architecte, Estelle Lagarde possède un sens aigu de la composition et de la mise en scène. Ses photographies, prises le plus souvent à la chambre ou au moyen-format argentique, sans post-production numérique, sont le théâtre de scènes oniriques, étranges. Une façon bien à elle de se réapproprier ces ateliers d’artistes tout en rendant hommage aux hôtes de ces lieux.
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C’est en France que Takuji Shimmura est devenu photographe et c’est en retournant photographier son pays natal qu’il est redevenu Japonais. Nouveau chapitre d’une épopée individuelle et universelle.
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Pendant quatre ans (2019 – 2023), Charly Broyez et Laurent Kronental ont photographié La Grande Motte (Hérault). Au fil d’un voyage onirique entre réalité et fiction, les deux photographes ont certes mis en lumière son spectaculaire patrimoine architectural, des images cependant connues de tous. Le choix a ici été fait, au travers d’un triptyque,* d’explorer autrement cette ville singulière. Totems ou le symbolisme de la Grande Motte.
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Nous avons changé de monde, nous n’habitons plus sur la même terre. Que peut l’architecte ? Synthèse des Entretiens d’EVA avec Catherine Larrère.
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RATP Station Tuileries 2022. Le photographe Chris Morin-Eitner n’en est pas moins architecte DPLG. Voici quelle était sa proposition d'aménagement visuel de la station Tuileries du métro parisien.
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Alexis Paoli a beaucoup déménagé dans son enfance. Devenu photographe, c’est lui qui désormais mène l’exploration. Il s’est emparé ici d’une façon de voyager au rythme à la fois dynamique et pressé autant que solennel et silencieux. Cartes postales de Nouvelle-Aquitaine.
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Sans le poids des mots, le choc des photos. Clément Guillaume n’a pas pour habitude de s’épancher pour faire part de sa sidération. Voyez cette piste verte ! Ici, par sa seule présence discrète, le photographe passe au révélateur le désarroi qui habite l’homme face au monde absurde.
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Cinq ans, nous ont rappelé en chœur journaux, radios et télés. Cinq ans donc que traîne sur mon bureau un dossier jamais totalement traité intitulé 1 km, 55 Bolivar (Paris 19). Il aurait pu s’appeler Paris confinement mais cette formule aurait été moins précise. Il avait aussi un sous-titre : Au bout de ma laisse.
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Le CAP de Sartrouville, de Jean-Michel Ruols : une façade de métal d’un rouge éclatant et le dôme qui le surplombe en font un équipement atypique. Découverte.
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Le Musée d’Angoulême (Charente) propose l’exposition Estelle Lagarde « La peau des autres », un projet inédit de l’artiste photographe qui retranscrit en textes et en images un récit de vie, celui de Karine, qui se réveille un jour sur un lit d’hôpital, paralysée. Jusqu’au 11 mai 2025.
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L’église Saint-Étienne de Beaugency (Loiret) propose Downtown Matador, exposition personnelle d’Alban Lecuyer, une restitution de la résidence ARDELIM 2024/2025. Du 10 mai au 22 juin 2025.
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Philippe Dubus a livré à Cesson-Sévigné une opération de 37 logements en accession et 60 logements sociaux. Les garde-corps de Métal déployé soulignent l’unité et la fluidité de l’ensemble.
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Dans la profusion d’images virtuelles dont l’homo sapiens est dorénavant bombardé chaque jour, dès l’enfance désormais, pendant des heures, jamais l’œil et l’esprit singuliers des photographes en général, des photographes d’architecture en particulier, n’ont été aussi nécessaires.
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La photographie en général, la photographie d’architecture en particulier, est-elle un langage, le « plus littéraire des arts graphiques » pour citer Evans Walker dans son ouvrage "Photography" (1978) ? Si c’est le cas, en connaît-on des dialectes ?
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Jamais peut-être l’édition spéciale photographes de Chroniques n’a autant collé à l’humeur du temps qu’en ce printemps 2022. Ses auteurs font pourtant appel à ce qui ressemble à de la nostalgie. Parler d’hier pour mieux parler d’aujourd’hui ? Une réflexion sur la chute de l’empire ?
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Non, cette image floue n’est pas une création de l’intelligence artificielle. Aucun trucage pourtant. Il a cependant fallu des années de patience pour obtenir un tel alignement de planètes. Ce sont ces années de patience que raconte cette 5ème Edition Spéciale Photographes de Chroniques d’architecture.
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