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De la prison, retour d’expérience avec Architecture-Studio

La première fois que j’ai rencontré Martin Robain, c’était en 2002. En 1995 avait été lancé par Jacques Toubon le ‘programme 4000’, consistant en la création de 4 000 places de prison. Ce programme comptait six établissements (deux maisons d’arrêt et quatre centres pénitentiaires) lesquels avaient été attribués à deux groupements d’architectes : trois établissements conçus par l’architecte Guy Autran et réalisés par l’entreprise Eiffage, les trois autres conçus par Architecture Studio et l’entreprise Bouygues Construction.

Les architectes se doivent de monter au parloir

A l’heure où Jean-Jacques Urvoas, garde des sceaux annonce la construction de nouvelles prisons, d’abord 1 700 cellules supplémentaires et 10 000 à terme, à l’heure de l’état d’urgence et de la démesure sécuritaire, à l’heure où les objectifs humanistes du programme 4000 semblent bien loin, que reste-il aux architectes pour que ces établissements qu’il va bien falloir construire rendent aux détenus un minimum de dignité ?

La prison, une affaire qui marche

Sans activité, il n’y a pas de recettes. Sans recettes il n’y a pas d’hôpital. Ainsi s’exprimait récemment le directeur d’un établissement hospitalier. Il parlait bien sûr d’un point de vue économique, expliquant que c’était la facturation de la prise en charge des malades qui permettait à l’hôpital d’exister. C’est une évidence. Il en est de même pour les prisons. Sans activité, pas de recettes, sans recettes, pas de prisons. Au final c’est la collectivité qui paye mais avec les partenariats publics-privés (PPP), qui encaissent les recettes ?

Martine et les garde(s)-corps

Martine, maire sans étiquette de Sainte-Gemmes, une petite ville de banlieue, est, par la force des choses, de plus en plus férue d’architecture. La raison pour laquelle elle est allée faire un tour à la Biennale de Caen, parce qu’aussi ce n’est pas si loin de chez elle, aussi parce que c’était l’occasion d’un week-end en famille sur la côte. Si elle a découvert l’architecture et l’urbanisme quand elle fut élue pour la première fois, elle en a vite compris l’importance et monsieur et les enfants ont pris l’habitude de ces ‘week-ends découverte’. Mais, à Caen, une chose apparemment triviale a frappé Martine.

Et pendant ce temps-là à Guyancourt, Courcouronnes et à Meaux...

Un campus des métiers de l’automobile dessiné par l’Atelier 2+1

Le 28 septembre 2016 à Guyancourt (Yvelines), l’Association Nationale pour la Formation Automobile (ANFA) et la SCI La Garenne de Sèvres a posé la première pierre d’un ‘campus des services de l’automobile et de la mobilité durable’. Ce projet, au programme très diversifié, a été conçu par Atelier 2+1 Architectes (Matthias Boronkay et Duy-Hiep Vo) à quelques mètres du Technocentre Renault. Il verra le jour en septembre 2018.

Une résidence ‘Seniors’ signée R+D Architectes

Le cabinet d’architectes R+D Architectes Associés a livré en juin 2016 à Courcouronnes (Essonne) la Résidence du Chêne, un programme de 53 logements locatifs sociaux PLS, PLUS et PLAI, pour un budget de 5,2M€. Un projet destiné à offrir aux seniors une réponse nouvelle et attractive en termes d’habitat.

Les Saisons de Meaux, un centre commercial signé Arte Charpentier Architectes

Il y a tout juste un an, Arte Charpentier inaugurait Les Saisons de Meaux, en Seine-et-Marne. Après avoir remporté le concours en mars 2009 aux côtés d’Immochan, l’agence Arte Charpentier Architectes livrait en octobre 2015 cet ensemble commercial de 66 000 m² après en avoir conçu et réalisé l’architecture, l’architecture intérieure et l’aménagement paysager.