Microalgues ou la tentation de Jonas

Peut-être est-ce l’histoire qui se fait devant nous et bientôt nous vivrons dans un environnement d’aquariums dans lesquels les microalgues toujours plus nécessaires absorberont toujours plus de notre air vicié. Sur les façades, les toits, dans des forêts de Colonne Morris, les microalgues, le nouveau poumon vert de l’humanité ? Architecture prospective.

De la pérennité des bâtiments, une structure d’esprit

Et si le mot ‘réversibilité’ appliqué à l'architecture s’avérait au final réducteur ? En effet, si la notion de bâtiment réversible fait florès, au point que les majors de la construction se sont désormais emparés du concept, il demeure que le mot signifie surtout la transformation de bureaux en logements, voire plus rarement l’inverse. Sa réversibilité fait-elle la pérennité d’un bâtiment ? L’agence AZC préfère les mots ‘flexible’ et ‘réutilisable’. Une réflexion née, comme souvent, lors de leurs exercices de réhabilitation et de transformation de bureaux en logements.

Mallet-Stevens ou la mise en abîme du décor de cinéma

Si le Corbusier a su créer l'image d’Epinal de l'architecture moderne, le cinéma aura peu choisi ses constructions comme décor, contrairement à celles de Robert Mallet-Stevens. L'architecte, aussi connu pour son travail dans le 7ème art, aura ainsi offert la scène de quelques chefs d'oeuvre contemporains, et plus récemment à une filmographie qui mettra en exergue ses demeures comme témoins du bon goût et de la réussite parfois un peu froide de ses occupants. Silence, on tourne !

Lettre ouverte aux deux finalistes de la Présidentielle de 2017

«Droits de Cité» est un think tank apolitique fondé notamment par l’architecte rémois Jean-Michel Jacquet et représentant l’ensemble de la société civile dans sa diversité et travaillant exclusivement, depuis cinq ans, sur les politiques publiques territoriales. Tribune.

Et pendant ce temps là, à Hangzhou, à Newark, à Nemours et à Toronto...

La librairie Zhongshuge d’Hangzhou est un manifeste au service de l’intelligence

Zhongshuge, est une chaîne de librairies née à Shanghai qui entend rien moins que de proposer l'apprentissage d’une façon de vivre, de braver le temps et persévérer. La création de son premier magasin à Hangzhou a été confiée à l’agence Shanghaïenne X+Living, laquelle avait déjà dessiné les boutiques originales. Livré en avril 2016, sur une surface de 1 000m², ce dernier projet est une prise de position pour la culture, l’art et le savoir.

Centre culturel et social à Newark, New Jersey

«Ikon.5 architects propose des solutions claires et élégantes exploitant la structure, le matériau et la lumière vers un travail singulier et intemporel, et ce avec un budget relativement serré», indiquait le jury qui en 2014 avait classé l’agence du New Jersey, fondée en 2003 à Princeton, comme l’une des quatre meilleures du pays. En témoigne ce centre culturel et social de 1 800m² livré en janvier 2017 dans un quartier pauvre de Newark, une ville dévastée par la désindustrialisation.

Centre culturel et social à Nemours, Seine-et-Marne

Dans le cadre du plan de renouvellement urbain, la ville de Nemours a choisi de construire un centre social et un centre culturel, livré en 2016, sur la grande esplanade du quartier du Mont St Martin afin d'y créer les conditions d'une centralité. Un projet de 1 733m² SHON (2,27M€ HT) confié à AAT - Louis Téqui, architecte, lauréat du concours en 2012.

A Toronto, Canada, un Double Duplex réinterprète l’histoire sans complexe

L’agence d’architecture Batay-Csorba Architects a réinterprété le style victorien pour deux maisons individuelles contemporaines, livrées en 2016, tout en respectant tous les codes ou presque de la maison Bay-and-gable typique de la métropole de l’Ontario. Ce faisant, Andrew et Jodi Batay-Csorba proposent une stratégie de densification dans un quartier historique qui ne s’y prêtait guère.

De choses et d'autres...

Livres : Calatrava, Gropius, autant d’aventures spatiales de la raison ?

Santiago Calatrava, pour parler de ses projets, parle de lui. «Il m’a été difficile de ne pas succomber en partie à l’autobiographie», écrit-il. L’historien de l’art Giulio Carlo Argan analyse l’œuvre et, plus largement, la pensée et la personnalité de Walter Gropius. Henri Raymond, après avoir convoqué les grands noms de l’histoire de l’art, de l’ethnologie et de la philosophie se penche sur le grand paradoxe de l’architecture.