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Accueil > Chroniques > Psychanalyse de l'architecte > Psychanalyse de l'Architecte - Saison 5 > L’architecte en garde à vue – La culpabilité

L’architecte en garde à vue – La culpabilité

6 septembre 2022

Psychanalyse de l'archi_Saison 5_ episode 1

[Résumé. L’architecte Dubois, par ailleurs un redoutable tueur en série de blondes aux yeux bleus, suit une psychanalyse depuis quatre ans avec Ethel Hazel, psychanalyste rue Labrouste à Paris, laquelle éprouve des sentiments ambivalents pour ce patient très spécial. L’inspecteur Nutello, dit Dr. Nut, du service des personnes disparues, qui a eu avec Ethel une courte liaison qui s’est mal terminée, traque Dubois sans relâche mais, sans preuve formelle et sans corps, il désespère de le coincer jamais. Avant qu’il ne tue à nouveau, le policier a décidé de placer l’architecte en garde à vue.]

***
« Ce n’est pas le mal, mais le bien, qui engendre la culpabilité ».
Jacques Lacan
***

La police est venue frapper à sa porte à 6h00 le matin mais, curieusement, Dubois l’architecte était déjà habillé, rasé de frais, et portait un costume noir élégant sur une chemise blanche. Il était au travail sur son ordinateur et eut le temps, avant d’aller ouvrir, d’envoyer un message sur l’adresse contact de l’agence, que tous pouvaient lire, pour expliquer qu’il serait absent au moins 24h, plus sûrement 48h. Aucun souci, ses collaborateurs ont l’habitude de ses absences. Puis, après avoir proposé un café aux factotums de service, qu’ils ont refusé, il suivit les fonctionnaires sans résistance, semblant en vérité à peine surpris de la situation. Il fallut moins d’une heure pour rejoindre le commissariat où devait se dérouler l’interrogatoire et accomplir les premières formalités d’usage.

Le matin, 7h00 : Dr. Nut – Puis-je vous demander d’éteindre votre portable ? Merci.

L’architecte (qui s’exécute) – Vous savez, il vous suffisait de me prévenir et je me serai bien évidemment rendu à votre convocation. J’aurai peut-être en ce cas décidé d’une heure plus tardive dans la matinée ; 6h du matin, vous étiez obligé ?

Dr. Nut – Disons que nous sommes allés vous chercher chez vous par courtoisie, en toute discrétion d’ailleurs.

Les deux hommes se font face autour d’une petite table métallique, dans une salle aveugle et nue sinon pour un grand miroir évidemment sans tain et deux caméras dans deux angles de la pièce. Dr. Nut a posé un épais dossier à côté de lui et observe Dubois qui semble posément se régaler du café et des croissants offerts par le contribuable. Il faut au policier toute son expérience pour ne pas laisser percevoir sa sourde fureur : il a devant lui l’homme qui l’a maintenu prisonnier pendant presque cinq mois dans une cave de Belleville !* Le policier ne sait toujours pas pourquoi l’architecte, qu’il soupçonne – non, il sait – être un tueur en série, ne l’a pas tué alors. Peut-être tient-il à ce que quelqu’un sache ce qu’il est véritablement et ce dont il est capable… L’observant à la dérobée, le policier est bien placé pour savoir que l’homme devant lui semble toujours, ou presque, maître de lui-même. Un maître d’œuvre, vraiment !

Dr. Nut – Si vous le souhaitez, vous pouvez faire appel à un avocat et …

L’architecte (souriant) – Un avocat ? Grands dieux, de quoi m’accuse-t-on ?

Dr. Nut (sur le même ton professionnel) – … auquel cas nous attendrons son arrivée avant de commencer l’interrogatoire et, en ce cas, nous allons allumer les caméras et, en l’attendant, suivre la procédure d’usage, vos droits, votre nom, date de naissance, etc. Le tout avant une fouille complète puis vous devrez nous remettre ceinture et lacets, nous ne voudrions que vous vous fassiez du mal en cellule avec les autres en l’attendant.

L’architecte – Ecoutez inspecteur… Nutello, c’est ça ? On vous appelle Dr. Nut n’est-ce pas ? Je l’ai lu dans le journal. Je me souviens d’un article dans Le Parisien, Je vous croyais mort. Nous sommes-nous déjà rencontrés ? Votre visage ne me dit rien même si j’ai l’impression de vous avoir déjà vu.

Dr. Nut (imperturbable) – Donc votre décision…

L’architecte (qui réfléchit quelques secondes) – Ecoutez, je ne vois pas ce que l’on peut reprocher à un architecte qui lui vaille pareil traitement, j’aurais marché sur les pieds d’un ponte ? Pour le coup, non, je n’ai pas besoin d’un avocat et si vous n’allumez pas ces deux caméras – de toute façon vous avez des témoins derrière le miroir – nous pourrons éviter les préliminaires et passer au sujet qui vous préoccupe. Monsieur l’inspecteur ou Dr. Nut, comment dois-je vous appeler ?

Dr. Nut (qui a du mal à cacher sa réaction d’humeur et répond trop vite) – Dr. Nut, comme d’habitude, et ça ira.

L’architecte (souriant) – Très bien, Dr. Nut, qu’est-ce que je peux faire pour vous ?

Dr. Nut (il attaque de but en blanc, conformément à la stratégie définie en amont) – N’éprouvez-vous donc aucun sentiment de culpabilité ?

L’architecte (qui s’exclame) – Bien sûr que si, évidemment, je suis architecte, comment en serait-il autrement ? La culpabilité est chez moi une seconde nature : ai-je réalisé le meilleur projet possible ? Je sais au fond de moi quand j’ai triché, quand j’ai coupé les coins, par fatigue ou lassitude. Je me souviens notamment de ce projet, au début des années ’90, je travaillais sur un immeuble qui se voulait bourgeois, en façade surtout. Une façade bourgeoise, je sais faire ha ha ha… (l’ironie fait soudain place à la tristesse). Chaque appartement devait être doté d’une terrasse de belle dimension et pour ces appartements au bout de l’immeuble, la terrasse aurait dû être face à la pièce de vie, voire à la cuisine, mais elle aurait alors gâché la façade, déjà vendue au promoteur. Puisqu’il fallait bien une terrasse, je l’ai mise plein sud, devant les chambres destinées aux enfants. Vous imaginez en été, pour un barbecue en terrasse avec des amis et pour tout le monde de devoir traverser tout l’appartement et les chambres des enfants pour atteindre la cuisine et retour ? Un enfer ! Je savais donc que cette terrasse était inutilisable sauf à ce que ces enfants, en grandissant, aient soit beaucoup d’imagination soit la main verte, à condition encore qu’ils y vivent longtemps. Bref, je savais que ces appartements étaient pourris d’inconfort à cause de ma fainéantise, parce que j’en avais marre du promoteur et que ce projet n’était que l’un parmi d’autres de mes projets de logements. Le promoteur a fait semblant de n’y pas prêter attention et sur le site du gestionnaire, ces appartements sont annoncés avec une « belle terrasse bien exposée ». Mais moi je sais, à chaque fois que je passe non loin, qu’il y a là une série de familles qui vivent sans leur terrasse, inutile et abandonnée, des mètres carrés qu’ils payent plein pot cependant. Alors vous me demandez si je me sens coupable, je vous réponds oui, évidemment, et je défie quelque architecte que ce soit de m’expliquer n’avoir jamais ressenti ce sentiment de culpabilité.

Dr. Nut (parlant avec calme, presque à voix basse, ses yeux rivés dans ceux de l’architecte qui soutient son regard avec dans ses yeux un air narquois) – Ce n’est pas de cette culpabilité-là dont je parlais, une culpabilité plus personnelle, plus intime peut-être, vis-à-vis des femmes qui vous sont proches ou, plus exactement, qui vous l’étaient.

L’architecte (son visage s’éclaire, comme celui qui comprend tout à coup le sens de ce qu’on lui demande) – Ha je vois, vous voulez sans doute parler de Madeleine, mon ex-femme et ex-associée. Vous avez sans doute effectué des recherches alors autant tout vous dire. Madeleine et moi avons fini par divorcer. Nous avions pourtant monté une belle agence ensemble – Dupont & Dubois Architectes, c’était le nom de l’agence. Et nous avons eu du succès : au détour des années ’90, la période était fabuleuse pour les architectes, alors respectés comme ils ne le furent peut-être jamais dans l’histoire et comme ils ne le furent jamais depuis. Madeleine et moi étions complémentaires, elle réfléchissait – trop à mon avis – et je construisais – avec pas assez de conviction à son avis. Si vous avez fait votre travail – les données sont publiques, je n’ai rien à cacher – vous savez donc que nous avons deux enfants, un garçon et une fille.

Dr. Nut (qui fait mine à cet instant de consulter son dossier) – Un fils Ulysse, 24 ans. Il vit au Brésil, c’est ça ?

L’architecte (radieux puis ironique) – Tout à fait. Je me doutais que vous étiez renseigné. D’ailleurs, si je peux me permettre, cela commence à faire un moment que vous vous renseignez à mon sujet.

Dr. Nut (imperturbable, le nez dans son dossier) – Et une fille, Lisa, elle vit en Allemagne.

L’architecte (soucieux) – C’est Elisa, pas Lisa, oui elle vit à Osnabrück et elle me cause bien du souci avec ses fréquentations. Vous avez des enfants Inspecteur ?

Dr. Nut – Non. Pourquoi, ça compte pour vous ?

L’architecte – Evidemment puisqu’il est question de culpabilité. Comme vous me voyez, je suis divorcé, mes enfants à l’autre bout du monde, alors est-ce que je me sens coupable ? Coupable de toutes ces nuits loin de la maison ? Coupable de ne penser alors qu’à mon travail et donc au fond ne pensez qu’à moi ? Idem pour Madeleine d’ailleurs ; architecte autant que moi, cette culpabilité elle la partage. Mais évidemment que cette culpabilité me ronge. Pourquoi n’ai-je pas passé plus de temps auprès de mes enfants ? Pourquoi me suis-je montré si impatient avec Madeleine ? Vous savez – non vous ne savez pas – à quel point l’architecture est une maîtresse impérieuse, comme j’imagine que pour vous la police est une maîtresse tout aussi implacable. Pour ce que je sais, ça divorce pas mal chez les policiers de votre sorte, sans parler des suicides, et je suis sûr que la culpabilité en habite plus d’un. La différence est que les architectes n’ont pas d’armes à la maison ce qui rend le suicide chez eux tout à fait inhabituel. Alors oui j’aurais dû être un meilleur mari, un meilleur père et peut-être serais-je devenu un meilleur architecte… [Un ange passe.] C’est en effet un grand sentiment de culpabilité qui m’habite Monsieur l’inspecteur et il n’y a rien que je puisse y faire puisque ce qui est fait est fait.

Dr. Nut (qui semble compatir) – Je comprends, justement, à propos de maîtresses, vous éprouvez une quelconque culpabilité vis-à-vis de l’une ou plusieurs d’entre elles ?

L’architecte – Vous me prêtez un pouvoir de séduction que je suis loin de posséder. Oui, j’ai eu une maîtresse (un voile de tristesse parcourt son visage), Géraldine, c’est son nom, Géraldine Untersteller, une Lyonnaise, une fille super qui a fini par choisir une autre vie et disparaître de la mienne.

Dr. Nut (qui se souvient parfaitement des photos de Géraldine, portée disparue depuis 2018) – Vraiment, depuis Géraldine, ou avant elle, pas d’autres maîtresses pour un architecte brillant et bel homme ?

L’architecte (qui se rengorge) – Cela, c’est vous qui le dites. Certes, pour ne rien vous cacher, il y eut bien ici ou là quelques rencontres mais toutes se sont révélées sans lendemain.

Dr. Nut (choqué par le jeu de mot mais n’en voulant rien laisser paraître. Dubitatif) – Et aucune culpabilité évidemment vis-à-vis de vos employés…

L’architecte – Si bien sûr, j’aurais sans doute pu être aussi un meilleur patron, faire plus attention au bien-être de mes salariés – de nos salariés puisque c’est Madeleine qui s’occupait du recrutement – être moins colérique devant le manque de talent ou de motivation ou la sottise crasse, peut-être aurais-je dû plus souvent faire attention à mon langage mais, là encore, c’est le lot de tout architecte qui exerce en son nom propre, et c’est le lot de tout patron d’être confronté à des mentalités et des valeurs qui ne sont pas forcément les siennes. Si c’est de cette culpabilité-là dont vous parlez, je vous la concède, je ne suis pas un architecte parfait, ni un patron parfait ni un homme parfait. (Après un petit instant de réflexion) Et puis, à ce compte-là, je vais vous dire encore de quoi je me sens vraiment coupable.

Dr. Nut (méfiant mais levant des yeux interrogatifs vers Dubois) – …

L’architecte – En tant qu’architecte, c’est-à-dire aussi en tant qu’homme et citoyen, je suis coupable de ne m’être pas opposé avec assez de vigueur aux lois scélérates qui ont défiguré mon métier. C’est dommage et, je vous l’accorde, ce fut souvent par passivité ou indifférence coupable ; tant que tournait l’agence, que tout le monde était heureux, il était facile de ne s’indigner qu’autour de l’apéro. Aujourd’hui, après 30 ans de carrière, je vois bien ce qu’est devenu le métier et je porte en moi une part de cette responsabilité.

Vroom Vroom Vroom

Dr. Nut sent son téléphone qui vibre dans sa poche. Il sait que c’est l’heure d’une pause. Il se lève, laissant son dossier là où il est. « Excusez-moi », dit-il en quittant la pièce, laissant seul l’architecte Dubois qui regarde à travers le miroir sans tain, un sourire au coin de la bouche jusqu’à ce qu’un policier de garde lui demande s’il désire une collation.

10h02 – Derrière le miroir

Derrière le miroir, Dr. Nut rejoint le chef et Ethel. La thérapeute n’a rien à faire là normalement mais elle a déjà franchi tellement de lignes rouges professionnelles dans cette affaire qu’elle n’est plus à une transgression près. Aussi a-t-elle accepté de bon cœur la proposition des policiers de les assister dans le décryptage psychique des mots et gestes de l’architecte. Avec un peu d’effroi cependant – « vous êtes sûrs qu’il ne me verra pas et qu’il ne saura pas que je suis là ? », avait-elle demandé – mais, une fois de plus, son excitation et la curiosité avaient pris le pas sur la peur. De fait, elle a assisté avec passion aux premières heures de l’interrogatoire.

« Qu’en dites-vous ? », demande le chef à Ethel après un regard à Dr. Nut.

Elle regarde à travers le miroir et voit l’architecte se faire livrer un café et un verre d’eau. Depuis ce matin tôt, des cafés, elle en a bu elle ne sait plus combien.

« La culpabilité, ou plutôt le sentiment de culpabilité, est une émotion relative à soi et/ou au groupe social (dont la famille) qui repose sur le ressenti — justifié ou non — qu’on porte une responsabilité personnelle dans un événement fâcheux », explique-t-elle récitant ses cours, se disant qu’elle doit se montrer pédagogue vis-à-vis de policiers un peu balourds. « Celui de Dubois s’inscrit résolument dans le cadre de son groupe social, l’architecture en particulier. Mais endosser cette culpabilité – mea culpa – est aussi le meilleur moyen d’éviter de parler d’émotions coupables relatives à soi-même ».

« Oui, tout à fait », dit le chef. « On continue donc sur la même stratégie : on est gentil avec lui, on veut le mettre en confiance, quitte à le laisser parler. Nut, je vous connais, ça ne se voit pas mais je sais que vous avez envie de l’écrabouiller, tentez pourtant de créer un lien, comme une sorte d’ami qui ne voudrait que son bien. De toute façon on entrera dans le dur quand il faudra prévenir le proc pour la prolongation de la garde à vue. Ok, c’est bon, il est 10h15, c’est reparti ».

Dr. Nut (d’après les notes d’Ethel Hazel)

*Lire l’épisode Psychanalyse de l’architecte – saison 3 : prologue

Retrouvez tous les épisodes de la saison 5
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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Psychanalyse de l'Architecte - Saison 5

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