«Chaque flot du temps superpose son alluvion, chaque race dépose sa couche sur le monument, chaque individu apporte sa pierre. Ainsi font les castors, ainsi font les abeilles, ainsi font les hommes. Le grand symbole de l’architecture Babel, est une ruche».
Encore Victor Hugo (Notre-Dame de Paris) ne pouvait-il imaginer que nous serions un jour plus de sept milliards d’habitants sur la planète. Qui pour fabriquer la ruche ?
Les prétendants que le sujet intéresse sont nombreux, tous évidemment désintéressés et plus ou moins violents quant à leurs intentions. Alors quand tout a été dit par les pouvoirs en place, il faut bien que des architectes la construisent la ruche. Le «permis de faire», puisque le mot est d’actualité, est intrinsèque au dynamisme de la ville. A qui cependant la liberté de faire quoi ?
Pour chaque bâtiment de plus de 150m², même s’il en a laissé l’exécution à d’autres, à la fin, c’est l’architecte qui signe et il a toujours l’opportunité de faire œuvre des contraintes qui l’assaillent. C’est ce dont l’équipe de Chroniques d’architecture se fait l’écho en soulignant telle inspiration technique ou pensée originale ou forces et faiblesses d’un projet. Souvent d’ailleurs trop financières les techniques et trop humaines les faiblesses.
Quoi qu’il en soit, en hommage à cette année 2017 qui a le mérite d’avoir été, en 42 publications, voici de l’architecture quelques faits et gestes.
Merci à tous de votre fidélité et de votre soutien.
Christophe Leray
Rédacteur en chef