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Accueil > Chroniques > A Paris, une surélévation «amovible» quand on s’y attendait le moins

A Paris, une surélévation «amovible» quand on s’y attendait le moins

21 juin 2017

@ Plasticine – Olivier Palatre Archtectes

Peut-être avez-vous entendu parler de la décision d’un juge, relevée par l’AFP, qui retoque un lauréat de Réinventer Paris ? Peut-être avez-vous entendu parler de la surélévation amovible ? Décidément, Réinventer Paris est un feuilleton. Juste quand on voulait passer à autre chose, voilà que surgit un nouveau concept : la surélévation amovible. Le jury international appréciera. Explications.

Le 14 juin 2017, le tribunal administratif de Paris a annulé la désignation du lauréat de l’opération relative à la «sous-station Voltaire», une ancienne sous-station électrique, projet contesté par l’association «le 14, avenue Parmentier». La Ville de Paris a fait appel dès le lendemain.

La sous-station électrique Parmentier, dans le XIe, construite au début du XXe siècle, est emblématique du patrimoine parisien des 36 sous-stations électriques construites entre 1900 et la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agissait à l’époque d’adapter la capitale aux évolutions rapides des besoins en électricité.

Avec l’opérateur Étoile cinémas, Olivier Palatre Architectes et Atelier Roberta, paysagiste, proposent de transformer la sous-station Voltaire en un lieu dédié au cinéma, «avec cinq salles mixant art et essai et films populaires et, sur une surélévation, une salle panoramique et un restaurant géré par le chef Thierry Marx employant des jeunes en insertion».

@ Olivier Palatre Archtectes

D’évidence, «Le 14, avenue Parmentier» ne partage pas la même définition du patrimoine parisien que la ville de Paris. Ses membres s’imposent la lecture des petits caractères et saisissent le tribunal administratif sous de multiples prétextes. C’est dans ce cadre que, le 14 juin, le juge annule la désignation des lauréats.

Première surprise, c’est d’abord la notion de «jury international» qui fait tiquer le tribunal, le juge observant que, sur 23 votants, dont 15 sont des élus parisiens, le jury ne comptait que «quatre experts internationaux».

Jury international, à Paris, de grands mots ?

En tout cas une ‘technicalité’ venue d’on ne sait où mais apparemment légitime puisque Jean-Louis Missika, adjoint à l’urbanisme de la maire PS Anne Hidalgo, explique en commentant le jugement que le «tribunal n’a pas lu les avenants du règlement qui a modifié la composition du jury».

Ha, parce qu’il avait donc besoin d’être modifié ce jury ? Et les autres jurys ? Tous internationaux pareils ?

A quel moment quelqu’un a-t-il donc signalé à la Ville de Paris que 15 élus, sur 23 membres, dans un jury d’architecture, c’est quelque peu voyant ? Et que dans jury international il y a international ? A se demander d’ailleurs comment le tribunal a fait pour ne pas lire ces avenants d’importance…

Existant @ Ville de Paris

Seconde surprise, le juge a pris en compte un argument de l’association selon laquelle la surélévation allait modifier «très substantiellement» la façade d’un bâtiment qui fait l’objet d’une PVP (Protection Ville de Paris), qui permet de protéger tout ou partie d’un immeuble.

Le «très» est sans doute de trop puisque le «substantiellement» peut être débattu à l’infini. En l’occurrence, la modification substantielle participe de fait à l’identité du projet, ce qui n’est pas en soi un problème : des bâtiments changent de façades tous les jours et chacun connaît d’ailleurs le vaste programme de surélévations mis en œuvre par la Ville de Paris.

Résultat des courses, le juge valide l’argument «très substantiel» de l’association.

La ville accuse le coup et, dans un communiqué, «déplore», une décision «critiquable». C’est sûr que la dragée est carrée. Evidemment que la ville de Paris fait appel !

Mais là où l’histoire bascule dans la quatrième dimension, c’est quand Jean-Louis Missika, pour la défense de la ville, use de l’argument suivant : [à propos de cette surélévation] il s’agit, dit-il, «de quelque chose qui est amovible sur le toit du bâtiment. Quand ils [l’association et le juge] parlent de surélévation, ils font semblant de confondre une installation pérenne et une installation amovible».

Ha bon ? Elle est amovible la surélévation de Palatre Architectes ?

@ Olivier Palatre Archtectes

Thierry Marx, il fait un restaurant amovible ? Et Etoile Cinéma, qui investit, il doit le prévoir amovible son projet ? L’architecte Olivier Palatre doit-il d’ores et déjà prévoir la déconstruction ? Et puis «amovible», cela signifie mettre quelque part ailleurs ? Où ça ? Thierry Marx, il devient nomade avec son restau ?

Et puis comment le juge «fait-il semblant de confondre» une installation pérenne et une installation amovible ? Il y regarde à deux fois ?

Peut-être l’adjoint voulait-il dire par amovible «qui peut être démonté».

La surélévation démontable, ça c’est un concept coco. Est-ce à dire que les prochaines surélévations susceptibles de pousser partout dans Paris ne seront bientôt plus pérennes mais «amovibles» ?

Bref un bien curieux argument.

En tout état de cause, dans ce genre d’affaire, au concours de mauvaise foi, Ubu est roi et il n’est donc pas étonnant que ce juge ait choisi la prudence. Ne manquerait plus qu’en appel un juge distrait estime, à commencer par la sous-station Voltaire, qu’une surélévation doit être «amovible»…

Ce qui a impressionné avec Réinventer Paris, c’est son ampleur ! Et que découvre-t-on au travers de cette histoire d’apparence anodine ? Même si un rééquilibrage des jurys s’est donc apparemment imposé, il suffit d’une seule association locale pour mettre la pagaille et obtenir d’un juge l’annulation de la nomination du lauréat d’un projet.

Aïe aïe aïe si tout le monde s’y met.

Un architecte amer d’avoir travaillé gratos ? Quelque association de bienfaisance ? D’anciens édiles revanchards ? Un écolo pur jus qui démontre qu’un arbre de 3 m dans une jardinière d’1m, ça ne marche pas ?

Si les procédures démarrent avec la composition du jury, les services juridiques de la Ville risquent fort de ne pas chômer durant les années à venir …

La Ville est bien évidemment «confiante» dans les chances de succès de son recours pour le site de la «sous-station Voltaire». De fait, il est permis de supposer que la ville parviendra à ses fins. Son communiqué prend d’ailleurs bien soin de préciser que cette «décision [du tribunal] n’a pas d’incidence sur les autres projets de Réinventer Paris». Précision utile sans doute.

Pour infos, des projets sélectionnés au premier concours Réinventer Paris ont signé leurs protocoles d’accord avec la mairie de Paris et déposé leurs permis de construire début juin 2017.

Réinventer Paris a été un joli coup politique, publicitaire et financier mais, pour la ville, c’est d’évidence maintenant que commencent les choses sérieuses.

Alors les surélévations, amovibles ou pas ?

Christophe Leray

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Chroniques, Editos Mots-clés : Olivier Palatre, Réinventer Paris, Surélévation

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