C’est au pied des murs que l’on voit le photographe ? En tout cas Thierry Allard en explore la densité et la force d’inertie.
Nous sommes tous confrontés à des murs.
Les murs font partie de notre quotidien.
Ils réduisent notre champ de vision et nous imposent leurs directions.
Et si nous prenons le temps de mieux les regarder ?
Pour un photographe, un mur n’est pas une fin en soi.
Certes, il nous contraint et nous oblige à faire avec,
mais ce nʼest pas quelque chose qui nous arrête.
Illuminé, tagué… 0n peut sʼattacher à le regarder de près,
ou sʼen éloigner pour voir au-delà de ses limites.
Les murs que je rencontre le plus souvent sont les murs de villes.
S’ils jouent toujours leur rôle de protéger, cacher, empêcher,
ils laissent aussi entrevoir à nos esprits quelques échappatoires.
Supports dʼexpression dʼartistes ou dʼarchitectes,
certains murs ne se contentent pas dʼêtre inertes.
Murs de pierre, de brique, de bois ou de béton,
quand nous prenons un peu de recul,
que nous laissent-ils imaginer ou entrevoir à leurs extrêmes limites ?
Thierry Allard
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