Architecture et sciences du vivant et L’Architecture comme un être vivant, n’est-ce pas chercher à Comprendre l’architecture sacrée ? La sélection (vivante ?) de novembre.
Architecture et sciences du vivant – Études critiques, par Louis Vitalis, Natasha Chayaamor-Heil
Le vivant devient un thème plébiscité des discours sur l’architecture et la ville. Il recouvre une diversité de sujets, de la biodiversité urbaine à l’architecture performative, en passant par des algorithmes auto-organisés. De nouvelles approches émergent comme la bio-inspiration ou le biomimétisme… Elles suscitent des espoirs écologiques et érigent la biologie en ressource pour le projet. Mais la culture architecturale n’a-t-elle pas des liens très anciens avec le monde organique ?
La question prend un sens nouveau au prisme de l’épistémologie et de la conception. Soit deux idées centrales : la nature n’est pas la biologie, et l’architecture est d’abord projetée. Au fil de plusieurs études empiriques de processus de conception, ce livre déploie une enquête générale et critique sur les problèmes qui se posent à la compréhension des rapports entre sciences biologiques et conception architecturale.
À propos des auteurs :
Louis Vitalis est docteur en architecture, maître de conférences associé à l’ENSA Paris La Villette, chercheur au laboratoire MAACC. Ses recherches portent sur les processus cognitifs de conception, l’épistémologie de l’architecture, ainsi que sur l’utilisation de sciences pour le projet.
Natasha Chayaamor-Heil est architecte, docteure en stratégie biomimétique pour l’architecture, chercheuse au laboratoire MAACC et associée au CESCO MNHN. Ses recherches explorent plusieurs méthodes innovantes pour traduire des principes de la nature et les mettre en œuvre dans la conception architecturale.
Éditeur : Éditions Hermann ; Architecture et sciences du vivant – Études critiques, par Louis Vitalis, Natasha Chayaamor-Heil ; 306 pages ; Format : 17 x 24,4 cm ; Prix : 34 €
L’Architecture comme un être vivant : o+h, par Benoît Jacquet, Yann Nussaume
« Pourquoi ne pas imaginer des bâtiments qui pourraient être aimés ? Et qu’est-ce que cela signifierait, pour une architecture, d’être aimée ? Je me suis posé cette question à l’école primaire, habitée par la curieuse impression que les architectes essaient de rendre compliquées les choses simples ». Ōnishi Maki
Ōnishi Maki et Hyakuda Yūki, avec leur agence o+h, incarnent l’avant-garde de l’architecture japonaise. Ils sont sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux, et prennent en compte la diversité humaine. Leur architecture se veut profondément vivante : elle est pensée comme un être à chérir. Leur démarche conceptuelle se nourrit d’un dialogue étroit avec les lieux, les artisans, les habitants et leurs milieux.
Souhaitant aller au-delà du quotidien, Ōnishi et Hyakuda créent des œuvres narratives dont la poésie stimule notre imaginaire et nos rêves.
À propos des auteurs :
Benoît Jacquet est enseignant-chercheur à l’École française d’Extrême-Orient. Il est l’auteur de nombreux livres sur l’architecture et membre de l’Unité de recherche « Architecture, Milieu, Paysage ».
Yann Nussaume, architecte, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette, codirecteur de l’équipe « Architecture, Milieu, Paysage » UMR LAVUE CNRS/MCC, est spécialiste de l’architecture japonaise contemporaine.
Éditeur : Éditions arléa ; L’Architecture comme un être vivant : o+h, par Benoît Jacquet, Yann Nussaume ; 208 pages ; Format : 13 x 20 cm ; Prix : 17 €
Comprendre l’architecture sacrée – L’incandescence de l’ombre, par Vincent Borie
Les bâtisseurs inconnus d’Angkor Vat comme ceux de la mosquée Asa’ir, à Zabid, ont en commun avec ceux de l’abbaye Notre-Dame de Sénanque une même soif de transcendance. Leurs édifices nous parlent de Dieu. Partout, ils nous questionnent sur notre rapport à la mort et notre perception de l’au-delà.
Que se passe-t-il en nous lorsque nous pénétrons dans un espace sacré ? D’où vient notre émotion, notre trouble ou notre émerveillement ?
Sous tous les horizons, nous sommes fascinés par ce qui s’exprime dans la lumière, la pierre et le bois : l’incandescence de l’ombre.
C’est cette fascination que Vincent Borie décrypte en convoquant l’espace des temples égyptiens, la chapelle de Ronchamp de Le Corbusier, les proportions idéales de Piero della Francesca, les églises de Mario Botta ou de Tadao Andō. Le suivre est une aventure qui nous mène du profane au sacré.
À propos de l’auteur :
Vincent Borie, architecte et enseignant en histoire de l’architecture, est l’auteur de mises en lumière de monuments historiques, d’églises et d’abbayes.
Éditeur : Editions arléa ; Comprendre l’architecture sacrée, par Vincent Borie ; 176 pages ; Format : 13 x 20 cm ; Prix : 16 €