Pour NGE Immobilier maître d’ouvrage, Atelier(s) Alfonso Femia a livré en octobre 2023 à Cesson-Sévigné (Ille-et-Vilaine) Cyberplace, un programme tertiaire dédié à la cybersécurité. Surface 7 613 m² SDP. Parking enterré : 279 places. Parking surface : 28 places. Coût : 15,90 M€ HT. Communiqué.
Contexte
Cyberplace s’inscrit dans la ZAC Via Silva à Cesson-Sévigné, en périphérie de Rennes. Situé à l’entrée nord de la technopole Atalante, il participe à la vitrine de Via Silva et au développement de la façade urbaine du boulevard des Alliés. Il s’installe dans un contexte d’immeubles tertiaires déjà existants et vient ainsi compléter l’offre immobilière métropolitaine spécialisée dans l’innovation et le numérique avec un immeuble tertiaire nouvelle génération dédié à la cybersécurité.
Cyberplace bénéficie d’aménagements spécifiques, qui suivent les recommandations de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) pour le rendre parfaitement adapté aux besoins des entreprises évoluant dans le secteur de la cybersécurité. Le bâtiment conforte la dynamique collective engagée par la métropole pour faire de Rennes une place forte de la cybersécurité en France et en Europe.
La parcelle, d’une superficie de 3 880 m², est de forme trapézoïdale. Elle est bordée par le boulevard des Alliés au sud-ouest et par l’avenue des Champs-Blancs au nord-est. Dans le respect de la prescription particulière de la ZAC qui favorise la façade en peigne, celle de l’avenue des Champs-Blancs propose une variété d’alignements produisant une forme en « U ». Ce relief crée une perméabilité en interaction avec le paysage.
Redéfinir l’identité du lieu
Être au centre d’un lieu est parfois synonyme de liberté, mais aussi de mise en valeur d’une identité commune pour l’ensemble du quartier. Une forme simple qui propose une stratification verticale avec un socle transparent et actif. Une trame qui crée une perception entre espace intérieur et paysage extérieur. Un rythme qui propose un paysage dans le paysage. Une façade urbaine qui suit l’alignement du boulevard et s’ouvre sur une petite cour intérieure abritant des espaces conviviaux et un jardin.
Rythme et séquence deviennent la structure du projet et créent un dialogue avec la lumière et les éléments verticaux en béton qui donnent au volume son unité. Un bâtiment simple mais dont la singularité s’exprime à travers chaque étage, chaque façade, chaque perspective grâce à un dialogue continu avec le contexte. Redéfinir l’identité du lieu afin de lui rendre sa valeur.
Le socle du projet, dans la continuité du trottoir, est travaillé comme un lieu poreux, transparent et transversal.
Au rez-de-chaussée, une halle foisonnante de 1 417 m² est connectée à un parvis et à des espaces extérieurs. Vaste et évolutive, son ouverture et sa hauteur généreuse de six mètres en font un lieu de rencontre dynamique où diverses activités prennent place dans les espaces de convivialité, comme un workcafé, une salle de sport, une salle de conférences, des salles de réunion et le « pool » : un espace de bureau spécifique de la French Tech.
Support d’innovations, cet espace favorise la convivialité, le bien-être au travail, les rencontres et la détente et se prolonge à l’extérieur sur un parvis de 400 m² en partie couvert et le jardin ludique. La halle et ses prolongements extérieurs peuvent accueillir des événements ponctuels : expositions, afterwork, formations à thèmes, soirées de lancement de marques, dégustations de produits locaux… Elle constitue le cœur dynamique et foisonnant du projet. Pensés pour accueillir du public, ces espaces invitent la ville au cœur du projet.
Au R+1, un espace de coworking de 1 079 m² se destine aux micro-entreprises, start-up ou travailleurs indépendants, soucieux de développer échanges et interactions. L’agencement de ce niveau permet une offre flexible et diversifiée : bureaux individuels ou places en open space, locations à l’heure, à la journée, au mois, à l’année. Des cabines acoustiques permettent de s’isoler, en toute confidentialité. La trame et la structure du projet permettent la réalisation de ces agencements.
Du R+2 au R+5, 4 876 m² de bureaux sont répartis par plateau de 1 213 m². Ces niveaux sont destinés aux entreprises ayant dépassé le stade de l’incubation, déjà implantées sur leur marché. La conception proposée pour les plateaux de bureaux, largement divisibles, permet la prise à bail d’un étage complet ou la location par lot, à partir de 90 m². Toutes les combinaisons sont possibles, tant horizontalement que verticalement.
En liaison visuelle avec la halle, une terrasse généreuse de 300 m² prolonge les surfaces des bureaux du R+2. Des espaces de plantation, notamment potagers, sont mis à la disposition des utilisateurs pour leur permettre de vivre une expérience supplémentaire dans l’immeuble. En partie couverte, la terrasse constitue un lieu de convivialité complémentaire. Elle permet l’organisation d’événements ponctuels dans un environnement particulièrement attractif.
Un rooftop de 800 m² est accessible. En partie couverte, la grande terrasse constitue un lieu de convivialité complémentaire aux deux salles multifonctionnelles de 100 m² attenantes. Le solarium, cerné de végétation, est mis à la disposition des utilisateurs pour profiter d’un moment de détente et vivre une expérience supplémentaire de l’immeuble. Ces espaces permettent l’organisation d’événements ponctuels dans un environnement particulièrement attractif.
Les espaces de travail de Cyberplace
La qualité des espaces de travail est un enjeu prioritaire pour les entreprises cherchant à atteindre un haut niveau d’attractivité et de productivité. Directement liés au bien-être des équipes, les espaces de travail doivent répondre aux attentes des nouvelles générations d’actifs pour lesquels vie professionnelle, développement personnel, formation et loisirs sont interdépendants. 50 % des actifs travaillant dans des bureaux avaient moins de trente ans en 2020. Les espaces de travail doivent pouvoir répondre à leurs attentes pour être attractifs et leur permettre d’améliorer leur productivité. Il est essentiel de leur apporter une réponse ambitieuse en termes de qualité des usages (bien-être) et de qualité d’environnement (santé).
« Là où les projets immobiliers tertiaires « traditionnels » proposent une frontière formelle et étanche entre « ville » et « bureau », nous avons la conviction qu’il est nécessaire d’ouvrir le bâtiment sur la ville, de connecter espace(s) public(s) et espace(s) privé(s) », indique l’agence.
Si les nouveaux codes des espaces de travail (restaurant, salle de sport, conciergerie, services, lieux de convivialité) s’apparentent parfois davantage à l’hôtellerie qu’à l’entreprise, les échanges les plus constructifs au sein des entreprises ont lieu de manière informelle, dans les espaces communs. Il apparaît donc essentiel de concevoir des espaces « collectifs » généreux, évolutifs, pouvant être ouverts à des utilisateurs extérieurs. Il est important de regrouper ces espaces pour faire le « cœur » du bâtiment tertiaire « nouvelle génération », évolutif et ouvert.
Le « bâtiment » tertiaire nouvelle génération doit pouvoir répondre aux évolutions d’usage et anticiper les changements futurs. Il doit proposer une flexibilité maximale et suivre l’évolution des entreprises, en leur offrant la possibilité d’un véritable parcours « résidentiel ». Il n’y a plus désormais de vision unique de l’espace de travail idéal. Flex-office, open space, espaces fermés et individualisés, toutes les configurations doivent être possibles. Cyberplace permet ces adaptations.
La pratique des mobilités évolue. Les surfaces de stationnement en infrastructure, par définition peu mutables vers d’autres usages, doivent selon être calibrées au plus près des besoins et anticiper ces évolutions. Pour aller plus loin, une approche partagée avec le pool d’investisseurs a été menée pour calibrer conjointement le volume des surfaces de Cyberplace à développer immédiatement ou à terme.