A Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), les Atelier(s) Alfonso Femia instaurent un dialogue urbain avec un programme mixte de158 logements et commerces. Livrée en 2022 pour Eiffage Immobilier IDF, l’opération mixte se développe sur pas moins de quatre bâtiments aux identités marquées dans l’écoquartier LaVallée . Communiqué.
« Un projet urbain peut se construire à l’horizon de différents objectifs, matières et ambitions. Néanmoins, il n’atteindra jamais son but final sans que nous ne réfléchissions aux modes de vie qu’il propose. En effet, imaginer, construire et réaliser la ville au milieu d’espaces de vie tels que les logements traduit un profond attrait pour le monde qui nous entoure », explique l’architecte Alfonso Femia.
Pour les Atelier(s) Alfonso Femia, la ville est comme une partition musicale dont il faut décider du rythme, des séquences, des pauses, des instants de joies et plaisirs. L’agence recherche l’harmonie avec le contexte présent et futur en vue de créer un dialogue urbain mais élabore également des contrepoints capables d’offrir une identité à chaque morceau de ville, îlot par îlot, cour par cour, bâtiment par bâtiment.
Châtenay-Malabry est un lieu qui a pour ambition de faire rêver, de désirer un mode de vie, appartenant à la fois à l’identité de la ville et à sa rythmique. Ainsi, le projet est pensé avec une cour ouverte sur le paysage et un profil urbain le long de la rue ; des éléments qui, telle une vague montante et descendante, permettent de partager une perception de l’ensemble mais aussi de chaque entité.
Châtenay-Malabry est une ville généreuse, c’est pourquoi le projet est ambitieux, capable de favoriser la rencontre et de souder des relations.
Comme un livre continu, le lot G de l’éco-quartier LaVallée est ancré dans le territoire et raconte une nouvelle manière de vivre la ville de banlieue. La lumière et la matière, à travers les espaces, leurs compressions et leurs dilatations, sont les véritables outils d’un dialogue entre les habitants et l’ensemble des personnes qui veulent vivre au sein du quartier.
Le projet se développe d’après une réflexion sur l’atmosphère, la lumière du paysage, les démarches environnementales et le jeu formel consistant en une série de découpages, d’ouvertures, de glissements qui définissent les différents corps du bâtiment.
La volumétrie est décomposée selon deux principes :
– un angle tenu sur les voies commerçantes ;
– des volumes plus compacts permettant des percées visuelles et végétales sur la promenade plantée.
Les volumes sont courbes pour accompagner le mouvement vers le cœur d’îlot, ouvrir les séjours en angle et apporter de multiples orientations aux nouveaux logements. Le volume, situé à l’intersection d’un cours de commerces et de la voie sud, suit un alignement assurant le maintien de l’angle des deux voies animées.
Ce monolithe, creusé en gradin, permet d’obtenir une ouverture visuelle sur la partie centrale de l’édifice, garantissant ainsi une réduction du nombre de logements exposés au nord et la création de logements supplémentaires avec une bi-orientation.
En cœur d’îlot, deux plots prennent place, maximisant ainsi les typologies d’appartements en angle. Les différents blocs du projet viennent s’imbriquer, de façon à respecter une concordance des pleins et des vides :
– linéarité sur le cours des commerces ;
– porosité sur la promenade plantée ;
– perméabilité sur les îlots voisins.