L’agence Art&Build, avec Moon Safari, a gagné en 2021 le concours pour le nouveau plateau technique du Centre Hospitalier de Mont-de-Marsan (Landes). Surface : 8 700 m². Budget : 25,7 M€ HT. Communiqué.
Un plan agile
C’est sur le nouveau site Layné que viendra s’implanter le plateau technique du Centre Hospitalier de Mont de Marsan. Lisibilité, urbanité, fonctionnalité : voici les idées fortes qui portent ce projet. Au-delà de la simple construction d’un bâtiment hospitalier, nous avons réfléchi à une véritable pièce urbaine, à la reconquête de l’espace public, rendant l’organisation plus lisible et hiérarchisant les flux.
« Le nouveau plateau technique répond à l’évolution rapide des pratiques par une flexibilité accrue. Nous avons envisagé et pris en compte les possibles évolutions du plan, tant pour le plateau technique que pour le stationnement, et proposé des solutions adaptées », expliquent Art&Build and Moon Safari.
Une implantation efficiente
Le parti pris fut de créer une porosité entre l’urbain, le paysage et l’architecture. L’airial landais sert ici de référence pour le traitement du jardin sur le parvis. « L’idée étant de permettre au paysage et à l’architecture de cohabiter sans s’étouffer mutuellement. Ici le végétal offre une assise douce et apaisante au bâtiment dont la volumétrie forte et l’architecture singulière forment un véritable signal », soulignent les agences.
L’organisation compacte, l’optimisation des surfaces de chaque niveau, la précision des aménagements fonctionnels, créent un ensemble parfaitement cohérent. Les patients et leur famille sont accueillis par un espace agréable, baigné de lumière naturelle. Depuis ce hall d’entrée, les orientations sont claires, les circulations sont agrémentées par des ouvertures sur les patios paysagés.
Une architecture sobre
L’architecture est ici au service du bien-être, elle se veut sobre, apaisante, subtile. Le végétal crée des filtres acoustiques et visuels, il participe aussi du bon repos des patients, tout comme de l’apaisement des visiteurs. L’échelle générale retranscrit une volonté d’humanité dans l’expressivité du bâtiment.
Le jeu volumétrique s’affirme, le porte-à-faux se décale et fait appel sur le parvis. Les strates du projet se déclinent : en rez-de-chaussée, le béton apparent est structuré par un jeu de joints creux ; le hall, rotule fonctionnelle, est signalé par un mur-rideau sur double-hauteur ; le corps principal du bâtiment se pare de briques claires, animées d’un appareillage en relief, jouant de la lumière rasante du soir pour marquer cette façade remarquable.