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Accueil > Editos > Everybody cool, this is a robbery

Everybody cool, this is a robbery

9 octobre 2015

@jd-talk
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La presse a fait ses choux gras d’un récent rapport de la Cour des Comptes au sujet de la réhabilitation du campus de Jussieu. Les hauts magistrats, cette fois, ne passent pas loin des gros mots. Il faut dire que nul pouvoir en place n’a tenu aucun compte du précédent rapport de cette cour prestigieuse, sur la même thématique, daté de 2004. Bref l’addition a explosé.

C’est un fait.

Les chiffres bruts sont brutaux et semblent, à lecture partielle de ce rapport, mettre à l’index des architectes, notamment en ce qui concerne l’Atrium. Vraiment ?

Voyons, en page 24, à propos du projet global de désamiantage : « … L’EPCJ* […] avait alerté le ministère à l’été 2004 sur la nécessité d’une décision rapide, afin de pouvoir lancer l’opération de travaux sans délai à la suite du désamiantage».

D’évidence les décisions du ministère ne furent rapides qu’à peine.

Voyons, en page 19, ce qu’il en est de l’Atrium en particulier. «Bâtiment de 16.750 ² SHON (10.400 m² de surface utile), dont la vocation principale est l’accueil d’activités pédagogiques (salles de cours et de travaux dirigés), il s’agit d’une construction neuve sur le campus, décidée en 2001, pour permettre l’accélération des opérations de désamiantage à la suite de la parution du décret du 13 septembre 2001», rappelle la cour.

Bonjour l’argument. Mais continuons.

Le budget initial, en 2001, affecté à cet Atrium pour la part travaux était, selon le rapport, de 17,9 M€ hors taxes. Le calendrier de réalisation prévoyait une livraison à l’été 2005 pour permettre une mise en service à la rentrée universitaire de la même année.

Bref, en octobre 2002, un concours est lancé.

Et que note la Cour ? «La part travaux est réévaluée une première fois à 19,98 M€ HT (+11,6 %) lors du concours de maîtrise d’oeuvre, l’ensemble des candidats ayant proposé des projets au-delà de l’enveloppe fixée et plusieurs membres du jury s’étant étonnés de la faiblesse de l’estimation de l’administration».

L’ensemble des candidats !

Quoi, un projet public, au cœur de Paris, au cœur de l’université, une opportunité unique et pas une agence d’architecture pour rentrer dans ce budget, même en faisant semblant ?

Quel symbole quand il n’y a pas un architecte pour accepter l’appel d’offres ! Qui faisait donc les comptes en ce ministère qui prétend faire accélérer les choses ?

Bref l’Atrium fut finalement livré en 2006, avec un an de retard, seulement, pour un coût de 29 M€ HT, soit environ 1.700 € HT au m². Peu ou prou le prix du marché, d’autant que ce coût a valeur 2011. Sans compter les travaux en site occupé et le cabotage d’une maîtrise d’ouvrage à la dérive.

D’ailleurs, ce que note principalement la Cour tout au long de ce rapport, plus que le coût de cet Atrium, élément parmi beaucoup d’autres, est la défaillance, cruelle, au plus haut niveau de l’Etat dans la gestion du projet.

En clair, pas de pilote dans l’avion.

«Défaillance», écrivent donc les magistrats. Que celui au ministère des architectes qui a validé ce budget fasse montre d’une telle incompétence est cependant inconcevable en ce fier pays d’administrateurs.

Il y a donc forcément une stratégie mais laquelle ?

Faire passer, au nom de l’intérêt général, des projets plus politiques que prestigieux ? En cachant sciemment leur coût réel ? Quitte au final à faire payer au contribuable ce coût réel, sinon plus (forcément plus semble-t-il) ?

Nous ne pouvons l’imaginer.

Pourtant, foin de stratégie et c’est pire, la haute cour insiste : «Cette opération a été marquée par une confusion des responsabilités entre les établissements universitaires bénéficiaires des travaux, l’Etat financeur et l’établissement public du campus de Jussieu chargé de la maîtrise d’ouvrage».

Bref, un problème de management au plus haut niveau de l’Etat.

Heureusement que la politique c’est prévoir car sinon ce n’est pas quarante ans qu’il faudrait pour supprimer l’amiante de Jussieu mais deux cents. En toute accélération.

Les architectes n’en peuvent mais.

Restent aux citoyens quelques dispendieuses vessies en guise d’éclairement architectural.

Au fait, ce sont BIG + OFF qui viennent de gagner le concours du centre de recherche (15.000m²) de Jussieu.

Rendez-vous à la Cour des Comptes dans quelques années.

Christophe Leray

*ECPJ : Etablissement Public du Campus de Jussieu

Cet article est paru en première publication sur Le Courrier de l’Architecte le 23 novembre 2011

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Editos, Politique Mots-clés : Cour des comptes, EPCJ, Réhabilitation

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