Plusieurs épisodes vont être nécessaires pour aborder cette idée saugrenue d’habiter un livre. Avec cette nouvelle série, nous tenterons de perpétuer le savoir livresque comme ligne de fuite*. Chronique de l’avant-garde.
Rêve de modernité industrielle, critique de cette dernière par les Situationnistes, constructions hétérotopiques de Jean Renaudie, jardins remarquables et, chez La Volte, multiples scénarios possibles pour une ville future, voici différents livres à acheter avec ses étrennes, afin de saisir le monde avant de le (re)dessiner.
Episode 1 : le rêve moderne et sa critique situationniste
« Habiter dans ses livres, il n’y a jamais un livre, il y a toujours plusieurs livres ».**
Le philosophe Georges Didi-Huberman a prononcé ces paroles au moment où une équipe de France Culture visitait sa bibliothèque dans le cadre de l’émission de Marie Richeux, le Book Club. La qualité radiophonique de ce programme vous immerge tellement bien dans les lieux pratiqués que vous avez l’impression d’y être. À l’écoute de cet épisode « Didien », nous sentons la monumentalité de la bibliothèque de travail du penseur ; elle occupe un appartement de 120 m² au parquet qui craque.
Déambuler dans une demeure remplie de livres, quel bonheur !
En ce début de mois de janvier, si vous avez eu le plaisir de recevoir des étrennes, voici une liste de livres à habiter. Ils pourraient compléter un mur de livres, ou être le fondement d’un nouveau rayonnage. Et soyons fous, l’inspiration de nouveaux projets.
L’émancipation économique par l’art du design industriel
Nous connaissons l’histoire de l’architecture moderne européenne au virage du XIXe et XXe siècle, notamment avec l’avènement de géants de l’architecture comme Le Corbusier, Walter Gropius, Ludwig Mies van der Rohe et le pionnier Peter Behrens. L’Allemagne fut à l’avant-garde grâce à ses créateurs mais aussi en grande partie à des historiens de l’art et à des collectionneurs chefs d’entreprise. N’oublions pas qu’à cette époque le « Groskapital » (Grand Capitalisme) sollicitait les artistes et les artisans afin d’insuffler une nouvelle esthétique. Le rêve de la modernité industrielle devait s’accompagner d’un renouvellement de la subjectivité collective. L’émancipation de la masse par l’art au service de la consommation industrielle en était la perspective ultime.
Le fameux « Deutscher Werbund », mouvement à l’initiative de l’architecte, écrivain et diplomate Hermann Muthesius. Attaché culturel pour l’ambassade d’Allemagne à Londres, découvre l’Arts & Crafts (William Morris et John Ruskin) et s’en inspire pour créer en 1907, à Munich, le Werkbund. Mais, à la différence du romantisme médiéval d’un Ruskin, Muthesius réunit architectes, artistes, artisans et industriels car il croit à l’alliance de l’art et l’industrie pour une diffusion industrielle de produits manufacturés au design fonctionnel extrêmement dessiné, à savoir ce que nous appelons les arts appliqués ou le design, tout simplement.
Peter Behrens et Henry van de Velde en seront les têtes d’affiche (même si le co-inventeur de l’Art Nouveau belge refuse la standardisation chère à Muthesius). Immigré belge, van de Velde fait la rencontre du riche fils du banquier Karl Ernst Osthaus. Ce dernier lui confie la conception d’un musée des beaux-arts à Hagen, dans la Rhur. Collectionneur de peintres prussiens, son ami belge va l’amener vers l’Impressionnisme, à aimer les avant-gardes et l’ouvrir sur l’international. Grâce à l’art, cet homme conservateur deviendra plus ouvert et défenseur d’un design global.
À Krefeld, au nord-ouest de Düsseldorf, en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, basée sur un méandre du Rhin, son Kaiser Wilhelm Museum possède depuis un siècle la collection d’arts appliqués de Osthaus. Du 24 novembre 2023 au 28 avril 2024, l’exposition « The Grand Seduction: Karl Ernst Osthaus and the Beginnings of Consumer Culture » montra le fonds du Deutsches Museum für Kunst und Gewerbe. Comme son nom l’indique, les arts et métiers sont à l’honneur, plus particulièrement les arts appliqués et/ou design graphique. Affiches de publicité, papier-en-têtes, cartes de visite, papiers peints, etc., tout un ensemble de documents graphiques au service de la propagande de la société de consommation naissance.
Même si le capitalisme a déjà gagné la lutte des classes en ce début de vingtième siècle, cette classe dominante avait envie de partager sa sensibilité esthète avec le plus grand nombre. Bien sûr, l’idée derrière tout cela était de vendre le plus d’artefacts, néanmoins cette obsession de tout dessiner, de la cuillère à l’usine qui les produit, en passant par les prospectus publicitaires qui en vante les mérites, ne peut qu’être saluée.
« Les expositions passent, les catalogues restent », dit-on. Raison de plus pour se procurer l’édition éponyme chez Wienand Verlag.*** Richement illustré, cet ouvrage se divise en cinq grandes parties aux titres explicites : « Networks », « Contexts », « Between Consomption and Culture », « Design and Society » et « Organization of the Deutsches Museum ». A la lecture des nombreux essais, nous apprenons l’importance des deux premiers directeurs du Kunstmuseum de Krefeld, à savoir Friedrich Deneken suivi par Max Creutz.
Si le premier a initié la création de l’école d’artisanat et d’art de Krefeld en accord avec les principes du Werkbund, le second a travaillé avec Osthaus dès 1911, ce qui aura pour vertu de faire rentrer la première collection d’artistes, d’architectes et de designers les plus modernes de l’époque annonçant le Bauhaus, le tout aux côtés des expressionnistes et de certains surréalistes comme Max Ernst.
Dans la partie dédié à l’art de l’affiche publicitaire, nous voyons les annonces devenir de plus en plus stylisées dans leur dessin. Le fond devenu un aplat monochrome, le logo de la marque prend de l’importance par le dessin d’une typographie appropriée. Exemple page 140 avec la reproduction d’une publicité Opel où le « O » de Opel évoque une roue d’automobile. L’impact visuel s’en trouve très efficace.
« Design and Society » est consacrée à Peter Behrens et son immense travail avec l’entreprise AEG (Allgemeine Elektricitäts-Gesellschatt). Pour nombre d’historiennes et d’historiens de l’architecture et du design, cet architecte installé à Berlin fut l’inventeur du design industriel et du design global, peut-être même du design tout court. Pour AEG, il a tout dessiné, même des théières électriques (1909).
Dans son essai, Robin Schuldenfrei insiste sur le rôle primordial des vitrines et des rayons chez Behrens. Petra Eisele nous apprend comment l’esthétique de Behrens, basée sur la composition de variations à partir d’une même base, a influencé Osthaus et son musée mobile Deutsches Museum, avec ses objets exposés selon les contraintes du lieu de diffusion.
En conclusion, quand les dirigeants d’entreprise ont de la culture, tout le monde est gagnant. Hélas ils se font de plus en plus rares de nos jours.
Reste que ces esthètes défendent quand même un capitalisme qui ne plaît pas à certains. Retour en France, après la seconde guerre mondiale, avec un groupe révolutionnaire : Les Situationnistes.
Les Situs s’opposent au capitalisme par le jeu des affects
Docteure en histoire de l’art et critique d’art, Vanessa Theodoropoulou enseigne la théorie et la pratique dans l’Ecole d’Art et de Design d’Angers (copinage, sourire). « Le Monde en situation – La révolte sensible de l’Internationale situationniste » a paru en 2023 aux Presses du Réel.**** Véritable somme sur les origines, les actrices et les acteurs, les œuvres produites (ou pas !), la portée philosophique et les dimensions révolutionnaires d’un groupe – L’Internationale Situationniste (19521972) – constitué d’artistes en rupture avec le Lettrisme*****, l’ouvrage de Vanessa nous plonge presque littéralement dans leur quotidien et démontre la logique d’acteurs et le processus de création à l’œuvre chez ces dynamiteurs du monde moderne, capitaliste, consumériste et déjà technoscientifique.
Leur objectif : opposer une démarche basée sur les passions raisonnées, raisonnables (Spinoza n’est jamais loin) à la société de contrôle dénoncée par leur confrère Michel Foucault. L’histoire contemporaine a retenu surtout Guy Debord comme leader du mouvement. Justement, là où la figure de l’auteur du livre incontournable pour comprendre les événements de Mai 1968, à savoir « La Société du Spectacle » (1967, Buchet-Chastel) est devenu une espèce de fétiche du mouvement, l’autrice redistribue les rôles avec justesse et argumentation renseignée. Asger Jorn, Michèle Bernstein, Raoul Vaneigem, Pinot Gallizio, Constant, Jacqueline de Jong, Gil J Wolman, Ivan Chtcheglov (pseudo de Gilles Ivain), Mohamed Nahou, etc., la liste est longue. La dimension de meute fut au cœur de cette expérience renouvelée de manière d’être, manière de vivre, de manière de (non)-faire, de non construire pour mieux dériver et créer des situations sensibles. D’où le joli titre « Le Monde en situation ».
La deuxième partie de l’ouvrage – « Construire des ambiances » donne le ton. Une critique féroce de la planification urbaine, assujettie au marché du BTP, démonte avec force l’édification des grands ensembles. Nous sommes au cœur des trente glorieuses, l’IS ne supporte pas ce mode de vie où soi-disant tout est au mieux dans le meilleur des mondes car la prospérité, liée à la reconstruction, donne du travail à tout le monde (ou presque). L’Internationale Situationniste interroge cette pensée unique et propose de contrer cette aliénation généralisée par des « dérives psychogéographiques », des « situations construites » et la mise en place d’un « urbanisme unitaire », appelé « Vers une architecture sensible » par l’autrice qui se moque à demi-mot du célèbre titre de Le Corbusier : « Vers une architecture ».
Ce corpus de concepts demande explications. L’occasion était trop belle de poser quelques questions à Vanessa Theodoropoulou. Voici ses réponses.
Chroniques d’architecture – Pourquoi un livre sur l’IS aujourd’hui ? N’y aurait-il pas une mise en écho avec la situation politique et esthétique du moment ? (L’Agit-prop à tous les coins de rues…)
Vanessa Theodoropoulou – L’apport crucial de l’IS à la culture de son époque, lequel demeure pertinent aujourd’hui, est cette prise de conscience, très tôt, de la manière dont le capitalisme technoscientifique en tant que dispositif de conditionnement et d’épuisement (et pas seulement en tant que système économique donc), agit sur nos vies quotidiennes et sensibles, sur nos manières de s’aimer et de nouer des amitiés, de faire l’expérience et de percevoir l’espace et le temps. Le capitalisme est une machine de production/consommation de marchandises mais aussi un dispositif de contrôle, une société de l’information et de la cybernétique, préviennent les situationnistes dès la fin des années 1950 ; il manipule nos désirs aussi bien que le langage, constamment « réifié » par l’idéologie ou par sa récupération. L’IS fut un mouvement d’avant-garde qui a enquêté sur cette emprise et qui l’a critiquée, qui a lutté contre l’intégration de l’art dans ce système, tout en essayant de proposer, par le biais justement de l’expérimentation artistique d’autres modes de vie possibles.
Revenir sur cette histoire et ces contenus aujourd’hui me semble important, à la fois pour mieux comprendre cette articulation indispensable entre l’esthétique et le politique, souvent dissociée ou incomprise (le lien entre la critique debordienne du « spectacle », et le projet de construction de situations) et de redécouvrir les stratégies de contestation situationnistes dans le contexte de leur théorie critique. A l’époque de l’hyper-connexion/hyper-aliénation, des « fake news », des guerres permanentes et de la destruction massive des structures humaines, naturelles, sociales, à l’époque du « travail créatif » généralisé et des nomadismes forcés, leur discours critique sonne à nouveau d’actualité.
CA – Vous finissez l’ouvrage avec cette phrase bien sentie : « A nous de bien jouer ». Quand l’IS et l’un de ses acteurs écrit « La Société du spectacle » (Guy Debord, 1967 – Buchet-Chastel), n’est-il pas dangereux d’utiliser le jeu comme médium artistique ?
VT – L’idée de bien jouer et non pas de simplement jouer, en guise de projet de libération, vient accentuer et souligner le fondement éthique de la proposition, telle que je souhaite la défendre. A l’époque de la récupération de l’idée justement de créativité et de rapport pseudo-ludique – pour parler comme les situationnistes – au travail, dans laquelle on vit, il faut garder en tête les effets politiques de nos actions et de nos « jeux ». Bien jouer signifie jouer de manière qui ne produit pas de la domination et de l’exclusion, de la destruction et de la violence. Pour revenir à ce choix du jeu de la part des situationnistes pour parler de leurs pratiques, issu à la fois de l’héritage dada-surréaliste de l’IS, de la découverte de Johan Huizinga (« Homo Ludens », 1938) ou de l’esthétique de Friedrich Schiller (« Du sublime », 1798) via Herbert Marcuse (« L’homme unidimensionnelle », 1964), celui-ci renvoie à ce moment historique et aussi à ce désir de trouver une structure de sociabilité qui correspondrait à leur objectif de « divertissement sérieux » en opposition à la société des loisirs ; le jeu situationniste est un moment de vie partagé et potentiellement créatif, productif d’autres moments de vie, d’expérience, qui dépasserait cette question de la finalité ou non de l’action, sollicitant l’imagination et l’intelligence sans contrôler le résultat. Qu’est-ce que cela pourrait bien vouloir signifier sinon de « construire » collectivement des moments de vie passionnels ?
CA – Les Situs attaquent les formes plastiques à disposition (tableau, écran, scène, etc.). Est-ce ainsi que le monde peut bouger ? Sans la forme ? Pas de forme = Pas d’œuvre = Pas d’art !?
VT – C’était un des objectifs de ce livre, de démontrer justement l’importance de la forme dans tout ce que les situationnistes ont entrepris. Défaire les cadres, briser les écrans, détourner le langage, inventer des pratiques de distraction et d’enquête, une peinture anti châssis nommée « peinture industrielle », des enregistrements sonores en guise de manifestes, des livres et des cartes liant texte et image détournés, une architecture sensible sans bâtiments fixes, etc., étaient en effet des manières de s’opposer à l’idée d’œuvre d’art en tant que produit fini et intemporel sans lien direct avec l’expérience quotidienne. Non pas pour faire disparaître l’art mais, inversement, pour lui rendre sa fonction de pratique de transformation du monde, pour l’intégrer dans la vie et faire en sorte que l’imagination, le jeu, l’usage-assemblage de ce qui existe dans des nouvelles formes, en fassent partie. C’est la dimension peut-être utopique de ce projet, cette idée somme toute ancienne mais qui revient aujourd’hui sous d’autres formes, que l’art puisse être une modalité partagée par toutes et tous, une série de pratiques sans savoir faire spécifique mais se servant des savoir-faire, que tout doit pouvoir changer et être transformé en permanence et de manière inattendue et non pas conditionné par des « lois » qui nous échappent (le marché, le pouvoir capitaliste ou colonisateur en place…), qu’on puisse toutes et tous être maîtres de notre sort, réinventer nos vies, modifier collectivement nos environnements, satisfaire nos désirs.. Les situationnistes, en tant qu’artistes du « dépassement de l’art », artistes de la société sans classes comme ils s’autoproclamaient, donnaient beaucoup d’importance à la performativité de la forme et du langage, voire des gestes, et il suffit de regarder ce qu’ils ont produit pour s’en rendre compte.
CA : Qu’est-ce que la « théorie des ambiances » ? « L’urbanisme Unitaire » ? Dans le manifeste fondateur de l’IS – « Rapport sur la construction des situations (…). », il semblerait que l’architecture géométrique disparaisse au profit de « lieux pratiqués » (p. 256, vous citez cette idée de Michel de Certeau in « L’Invention du quotidien I. Arts de faire », 1980, Gallimard), que nous pourrions traduire par « Architectures performatives », pourriez-vous nous éclairer sur ces concepts ?
VT : Quand Guy Debord et son compagnon de l’époque pré-IS, Ivan Chtcheglov, inventent le concept d’ « unité d’ambiance » afin de délimiter les différentes parties de la ville de Paris qu’ils traversaient dans leurs promenades-dérives, il s’agit tout d’abord de s’opposer à la logique moderniste de délimitation de l’espace urbain, rationnelle et fonctionnelle. Si Le Corbusier parlait de « quartier » et d’« unité d’habitation », ce qui intéressait les situationnistes était plutôt la dimension affective et psychologique du « paysage urbain » tel qu’ils le nommaient. Une ville n’est pas composée uniquement de bâtiments, de rues ou d’espaces dédiés aux loisirs mais aussi d’atmosphères, de situations de vie, de manières de vivre et de sociabilités, d’odeurs et de couleurs, de styles, d’Histoire et de mémoire, de culture, de conditions sociales imposées ou inventées.
La théorie des ambiances liée à la « psychogéographie » part du constat que notre relation à la ville et plus largement au monde est conditionnée par notre rapport subjectif aux « effets » sur nous de tous ces éléments qui la composent, ainsi que par notre manière de la percevoir. Par son langage, sa mythologie, les possibilités ludiques et relationnelles qu’elle nous offre, ou au contraire, par l’isolement/aliénation auxquels elle nous condamne. Ces effets psychoaffectifs et économiques déterminent l’« architecture » telle que la concevaient et représentaient les situationnistes, notamment par le biais du projet de la « New Babylon », une ville, ou plutôt une cité de forme labyrinthique, à l’image de notre rapport à l’espace et au temps quand ceux-ci cessent d’être fonctionnels.
Le concept d’« urbanisme unitaire », vient complexifier cette idée d’un paysage-territoire labyrinthique et dissonant, composé d’ambiances souvent conflictuelles, baroque dans le sens d’Eugenio d’Ors (« Du baroque », 1935) et maniériste dans celui de Gustav René Hocke (« Labyrinthe de l’art fantastique – Les racines du surréalisme », 1977), en y associant l’idée d’un art intégral sous forme de « grand jeu ». Les « architectes » de l’urbanisme unitaire, seraient les artistes de l’avenir, des situationnistes capables de constamment modifier les ambiances en construisant des situations de vie (comportements et décors) éphémères.
Christophe Le Gac
Retrouver toutes les Chroniques de l’Avant-garde
* Vous aurez compris une énième référence au philosophe du désir, à savoir Gilles Deleuze. L’année va signer le retour au premier plan médiatique de l’inventeur de concept, année de commémoration oblige ; il aurait 100 ans cette année. Un début avec le Hors-série de Philosophie Magazine, en kiosque depuis décembre 2024 : https://www.philomag.com/articles/deleuze-le-nouveau-hors-serie-de-philosophie-magazine-est-en-kiosques
** Série « Dans la bibliothèque de … » https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-book-club/dans-la-bibliotheque-de-georges-didi-huberman-8432288
*** The Grand Seduction, édité par Magdalena Holzhey, Ina Ewers-Schultz et Katia Baudin, co-édition Krefeld Museum – Wienand Verlarg, 2023, Köln. https://www.wienand-verlag.de/index.php?lang=0&cl=search&searchparam=The+Grand+Seduction
**** https://www.lespressesdureel.com/ouvrage.php?id=10660&menu=0
***** Le Lettrisme est un mouvement fondé en 1945 par Isou Isidore Goldstein, poète ; il prôna la poésie comme ultime moyen artistique de changer le monde. La disposition de mots et de couleurs sur une surface en était la forme plastique privilégiée.