Courtes histoires de revenants, de fantômes ou d’ectoplasmes, ces deux recueils de nouvelles écrites par l’architecte-écrivain Manuel Tardits nous parlent du temps qui passe et qui dure, de l’amour des gens, des lieux et des choses qui transcendent nos vies.
Tout commence par des faits et des personnes réels du Japon d’aujourd’hui où habite l’auteur, et pourtant.
De la poésie antique chinoise au Moyen Age japonais, la cigale a souvent symbolisé cette conscience ou plutôt cette inconscience du temps et de l’éternel renouvellement du monde.
Courtes histoires de revenants, de fantômes ou d’ectoplasmes, ces deux recueils de nouvelles nous parlent du temps qui passe et qui dure ; de la création d’un pavillon de thé à la découverte d’un temple près de Nara et du sexe d’une femme ; de surfeurs près de Kamakura à des stars de la télé ; de la catastrophe nucléaire à une grenouille métamorphosée en sylphide ; de l’introducteur du golf, d’un sculpteur américain à la déesse qui guette les hommes entre les cèdres sombres des chemins de Kumano ; de petits caboulots où l’on déguste des soba (pâtes de sarrasin) froids au moine Kûkai, qui vécut il y a plus de mille deux cents ans et qui aimait le tofu frais du matin ; des petits vergers qui parsèment encore un Tôkyô traversé d’autoroutes tentaculaires à l’amour des gens, des lieux et des choses qui transcendent nos vies.
Manuel Tardits est architecte. Cofondateur de l’agence Mikan, il vit depuis plus de trente ans au Japon, où il enseigne et construit. Il est aussi l’auteur de nombreux livres sur la ville et l’architecture, dont Tôkyô, Portraits et Fictions.
Editions l’Harmattan ; LE DIT DES CIGALES, de Manuel Tardits ; Préface de Michaël Ferrier ; Broché ;
180 pages ; prix : 18€