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Accueil > Editos > La référence Covid, objet d’incertitudes pour les investisseurs

La référence Covid, objet d’incertitudes pour les investisseurs

23 juin 2020

surcoût

A Corona City, comment évaluer le surcoût Covid pour répondre aux appels d’offres sans prendre le risque qu’ils soient plus tard déclarés infructueux ? D’évidence, la pandémie a affecté les agences d’architecture et les entreprises. Nous avons déjà évoqué la situation des premières, voyons ce qu’il en est pour celles-ci, qui conditionnent la bonne santé de celles-là. Attention danger ?

En ce qui concerne les chantiers qui étaient en cours jusqu’au 16 mars 2020, il va bien falloir chiffrer le coût de l’immobilisation et le surcoût dû à la pandémie en termes de perte de temps, de perte de productivité, de coût des consommables (masques, etc.), de rémunération d’un référent Covid. Une négociation pourtant impossible à ce jour par manque de data – il faudra du temps pour mesurer l’impact réel de la pandémie – mais qu’il faut mettre en parallèle avec une situation qui, au-delà de ces surcoûts circonstanciels, n’est plus la même après la pandémie qu’avant.

En effet, même si cela paraît loin désormais, il faut se souvenir que jusqu’en mars 2020, les entreprises disposaient de carnets de commandes pleins à craquer – nombreux projets importants, concurrence moindre – ce qui leur permettait d’augmenter les prix de façon parfois considérables, quand elles daignaient répondre. Après la pandémie, elles ont plutôt désormais besoin de renouveler ce carnet de commandes sachant que nombre de grands projets publics ou privés ne se feront pas, ou plus tard. Miracle, la concurrence réactivée, les prix s’ajustent à la baisse

De fait, les consultations lancées aujourd’hui se font apparemment à périmètre constant par rapport aux prix de la période ante Covid, le surcoût destiné, une fois tout bien considéré, à faire éventuellement plus tard l’objet de négociations ou discussions. De quoi compenser, pour les maîtres d’ouvrage au moins, un éventuel surcoût Covid.

Il demeure que s’il est possible aujourd’hui d’estimer, selon les fédérations professionnelles, le coût dû à l’arrêt des chantiers (environ +10%), il s’avère plus difficile à ce jour d’évaluer l’impact des mesures sanitaires actuelles par rapport à l’organisation du travail sur un chantier qui n‘a pas encore démarré, d’autant que ces mesures évoluent rapidement. Comment calculer la perte de productivité ? C’est encore possible s’il faut calculer une demi-heure par jour par compagnon pour s‘équiper mais si le chantier avance deux fois moins vite parce qu’il doit fonctionner avec moitié moins de compagnons, la réunion de synthèse hebdomadaire aura-t-elle lieu toutes les deux semaines par exemple ?

De fait, si la crise sanitaire est peu ou prou maîtrisée à l’avenir et les mesures de distanciations rapidement abolies ou assouplies, ce surcoût sera aisément absorbé, surtout sur des chantiers qui durent généralement plusieurs années. Si au contraire les mesures venaient à se durcir à nouveau – pour cause de seconde vague par exemple – il s’agirait alors pour beaucoup de comptables et de financiers d’un saut dans l’inconnu.

Certes des entreprises, quelle qu’en soit la taille, seront pénalisées par la pandémie. La raison pour laquelle l’Etat a demandé aux maîtres d’ouvrage publics, pour les marchés de travaux, de négocier rapidement avec les entreprises du BTP une prise en charge d’une partie des surcoûts directs liés à l’arrêt des chantiers et aux mesures sanitaires. De plus, toutes les entreprises peuvent demander un plan d’apurement de leurs charges sociales reportées depuis mars sur une durée pouvant aller jusqu’à 36 mois.

Enfin, les maîtres d’ouvrage publics peuvent augmenter les avances aux entreprises titulaires de marchés publics au-delà de 60%, sans obligation de garantie à première demande. Les gros opérateurs privés sont gentiment invités à également faire preuve de compréhension.

Dit autrement, les petites et moyennes entreprises qui allaient bien avant la pandémie devraient s’en sortir, celles qui n’allaient déjà pas bien avant la crise auront plus de mal. Quant aux grandes entreprises, dont les gros chantiers sont déphasés dans le temps, ce n’est peut-être que d’ici un an, voire 18 mois, qu’elles auront une meilleure idée de ce surcoût et qu’il sera sans doute temps pour elles d’en discuter avec leurs maîtres d’ouvrage.

Ce qui n’empêche pas d’ores et déjà quelques grincements de dents : une entreprise bien finaude voulait facturer 30 000 euros pour quatre mois à 1.20€ le masque … « et quand on va sur le chantier, personne ne porte de masque », relève un architecte. Pour autant, le moment du contentieux n’est pas encore venu puisqu’en fonction de l’évolution de la situation personne ne sait encore évoluer ce surcoût. Pour l’avenir proche ou plus lointain une chose est certaine cependant : considérer qu’en l’occurrence le coût le plus dispendieux, tant pour les agences d’architecture que les entreprises, est celui de l’incertitude !

Justement, les incertitudes sont nombreuses pour les investisseurs. Prenons la question du logement par exemple. La demande demeure certes supérieure à l’offre à Paris mais une partie de la population va nécessairement s’interroger sur l’opportunité d’investir dans un appartement ou une maison, surtout quand une grande partie des habitants va se retrouver dans l’expectative quant à son emploi, ce qui signifie mécaniquement moins de projets.

L’immobilier de bureaux était un secteur très actif mais, notamment en raison de la ‘révolution’ du télétravail liée à la pandémie, les entreprises ne vont-elles pas se montrer frileuses avant de se déployer dans de nouveaux immeubles de bureaux ? Les patrons d’agences d’architecture vont eux-mêmes, si ce n’est déjà le cas, devoir se résoudre à faire des choix économiques. Et ainsi de suite, tout au long de la chaîne. Surtout si manque la trésorerie.

Les projets publics pourraient être moteur de la reprise mais l’implication de l’Etat, et à quelle hauteur, est encore inconnue. De plus, les élections municipales gelées jusqu’à fin juin 2020, le temps que les équipes municipales se mettent en place et arbitrent les projets, il sera déjà Noël avant le premier coup de pioche.

Les investisseurs, qui font le beurre et les épinards des architectes et des entreprises de construction, n’aiment pas les incertitudes, lesquelles les incitent à la prudence. Plus qu’un surcoût Covid, ce sont ces incertitudes qui peuvent générer de violents réajustements dans le domaine de la construction en général, de l’architecture en particulier.

Christophe Leray

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Editos Mots-clés : Covid-19

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