Dubois l’architecte vient avec des fleurs. Ethel Hazel l’attend avec des huîtres. Dr. Nut n’est pas invité.
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« Si vous passez outre ce sentiment de peur, ce sentiment de prise de risque, des choses vraiment surprenantes peuvent arriver ».
Marissa Mayer
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Acte 1 – Dans un troquet discret, avenue Parmentier, à Paris
Dr. Nut – Vous avez lu mon rapport ?
Le chef – Oui, avec attention. Vous avez réalisé un travail de fourmi tout à fait extraordinaire.
Dr. Nut – Pour rien pour l’instant. Avez-vous trouvé le moindre indice à propos des « parties de pêche » de Dubois ? Je crois en avoir compté deux.
Le chef – Rien, et pourtant les gars y mettent du cœur mais bon, comme vous le savez, les services tournent encore avec Windows 4 !
Dr. Nut (qui éclate de rire) – C’est sûr que je vais plus vite de chez moi. Mais pour tout vous dire, je ne serais pas malheureux de coincer l’architecte et de reprendre ma vie comme avant, rattraper les petits fugueurs et fugueuses avant qu’ils ne fassent de grosses conneries.
Le chef (pensif) – Je ne sais pas si, après Dubois, il y aura pour vous une autre vie comme avant. Cela fait des années maintenant que vous vivez comme un ermite à l’épier.
Dr. Nut (souriant) – Mais non, pas comme un ermite, en télétravail… haha… J’imagine que c’est le bordel au bureau…
Le chef (haussant les épaules, les lèvres dans son café) – D’après vous…
Dr. Nut (redevenant sérieux) – Et l’hippopodame ?*
Le chef (si l’ambiance lugubre s’était détendue une seconde, il se rembrunit) – Là aussi, choux blanc. On a cherché de Montpellier à Marseille une grosse blonde qui aurait disparu et on n’a rien trouvé, ni parmi les femmes du monde ni parmi les putes et autres ‘escort girls’ ni parmi les architectes. Ni grosse ni maigre. Mais bon, votre hippopodame pourrait venir d’Allemagne ou de Suède puisqu’on sait que pour un tueur en série, il aime une forme d’exotisme Dubois. Pour ça, c’est bien un architecte. De fait, ce dont on est sûr est que Dubois n’a jamais loué de bateau pour aller à la pêche au gros dans la période indiquée, du moins nous n’en avons trouvé aucune trace, et comme il ne possède pas de bateau…
Dr. Nut (sursaute : « tiens c’est vrai, pour un pêcheur, il n’a pas de bateau l’architecte et je n’y ai jamais pensé ») – …
Le chef (qui ne s’est pas aperçu de la surprise de l’inspecteur) – …, nous ne sommes même plus sûrs avec les gars qu’il pêche vraiment votre Dubois. D’ailleurs, êtes-vous certain qu’il ne nous mène pas par le bout du nez votre architecte ? Par exemple, cette hippopodame dont nous ne trouvons nulle trace, si ça se trouve, il nous a envoyés à une chasse au dahu.
Dr. Nut (soudain songeur) – Et pendant qu’on regarde par-là, on ne regarde pas ailleurs…
Le chef – Exactement. Vous êtes certain de votre info ? Et d’abord, comment les avez-vous vos infos ? (Se reprenant rapidement) Non, ne me le dites pas.
Dr. Nut (sourit tristement. Il a longtemps hésité mais il n’a pas pu s’en empêcher. Une nuit, il est monté dans le bureau d’Ethel, comme il l’avait déjà fait auparavant, a retrouvé à sa place le dossier « DUBOIS » toujours plus épais et en a lu le contenu récent. Puis c’est devenu comme une drogue, il ne peut plus s’empêcher d’y aller régulièrement, comme un voleur, se justifiant de l’espoir de pourvoir intervenir en amont et éviter d’autres meurtres. Mais il sait bien que cette justification est minable. La preuve, pour les deux victimes du Chasseur français et l’hippopodame, il n’a rien pu faire. Il a pensé mettre le bureau d’Ethel sous écoute mais il n’a pu s’y résoudre, alors il ne peut s’empêcher d’aller lire ses notes, avec une pointe de jalousie le plus souvent) – Et concernant les deux filles qu’il a embauchées ?
Le chef (regarde ses notes) – Muriel Le Cleac’h, 48 ans, née à Lorient, et l’architecte grecque Fotika Diamantidou. J’ai mis sur elles une surveillance discrète mais c’est pareil, il nous faut faire gaffe, elles seraient furieuses si elles savaient qu’on les espionne.
Dr. Nut – C’est pour leur bien.
Le chef – Mais cela elles ne le savent pas. On ne peut pas cependant garder un œil sur elles H24, surtout que cela fait des mois qu’absolument rien d’anormal ne se produit. Zip, que dalle, même pas un dîner seul à seule avec Dubois, même pas un bécot !
Dr. Nut (soulagé de cette protection, même minimale) – Dans un sens, je suis content de ne pas trouver de corps car, dès que ce sera le cas, nous serons obligés de donner tout le dossier à la Crim. Tant que les victimes de Dubois ne sont que disparues, on garde la main sur l’affaire. Qui sait ce dont ces balourds de la criminelle sont capables, on a bien vu avec Bernard Levêque**, ils n’y ont vu que du feu.
Le chef – Ne le dîtes pas trop fort mais je suis d’accord avec vous Nutello, gardons la main sur ce dossier, il sera toujours temps de le transmettre si nous découvrons un corps ou une preuve du décès de l’une d’elles. Mais dites-moi, Nutello, selon vous, l’architecte est-il malade ?
Dr. Nut (hésitant) – Sa psy semble le penser et je sais qu’il faut être complètement frappé pour passer sa vie à tuer des gens…
Le chef – Oui je sais, pour autant…
Dr. Nut – Pour autant, il est en bonne santé dirais-je, mentalement, il est en contrôle. (Soudain songeur) Le pire est que ses aveux, je les ai eus quand j’étais prisonnier. Je SAIS ce qu’il est !
Le chef – Nut, vous savez comme moi que les aveux c’est la cerise sur le gâteau, d’autant que, concernant ceux-là, vous êtes le seul à vous en souvenir. Oui je suis d’accord avec vous, il y a un faisceau d’indices mais pas de preuve matérielle. Je suis allé relire avec attention ses auditions, il maîtrise parfaitement les clefs de ses rapports avec la police, c’est comme s’il écrivait l’histoire lui-même.
Dr. Nut – C’est un peu le cas. En effet.
Le chef (qui sent qu’il s’énerve) – Le problème, c’est que des mois plus tard depuis votre sortie de prison***, nous en sommes toujours au même point et nous n’avons pas avancé d’un iota. Tout ce que nous avons est la certitude que la vieille comtesse est morte quelque part et les certitudes de policiers russkofs et la certitude que des femmes disparaissent autour de Dubois sans laisser de traces. Et encore, certi….
Wrooooommmm wrooooommmm vibre le téléphone de Dr. Nut. Il s’apprête à ne pas répondre quand il voit d’un coup d’œil qu’il s’agit d’un numéro à l’étranger, +39, Italie. D’un regard, Dr. Nut signale au chef qu’il prend l’appel.
La voix (avec un accent chantant) – Inspecteur Nutello ?
Dr. Nut – Lui-même.
La voix (dans un bon français, chantant) – Ecoutez, je m’appelle Luigi Ceronne, je suis détective privé, à Rome, et j’appelle à propos d’une architecte ….
Dr. Nut (l’interrompt, le cœur battant à tout rompre) – Luigi, je suis dans un bistro. Est-ce que je peux vous rappeler dans cinq minutes à ce numéro. Oui ? À tout de suite. (Se tournant vers le chef). Chef, payez la conso et venez vite me rejoindre dans ma voiture !
Le chef (étonné) – Ça a à voir avec Dubois ?
Dr. Nut – Et pas qu’un peu, dépêchez-vous.
Le policier sort en trombe de la brasserie et se précipite vers sa voiture. Il prend la pile de journaux du siège passager et la balance sur la banquette arrière. Pendant une seconde, il s’inquiète de l’état de saleté de l’habitacle et en a un peu honte au moment où arrive le chef. Qui s’assoit sans se formaliser. L’inspecteur installe son téléphone, attrape son carnet de note et tape ‘redial’.
Drinn drinn drinn
La voix (à l’accent chantant) – Nutello ?
Dr. Nut – Oui, j’ai mis le haut-parleur, je suis avec mon boss, on vous écoute.
La voix – Comme je vous disais, je suis détective privé, et pas tout à fait un débutant si je peux me permettre. J’ai été missionné par un architecte de Rome, un nommé Marco Rizzo, qui s’inquiète de ce qu’est devenue son ex-femme, ou presque ex-femme, une nommée Anna Rizzo. Cela fait des mois qu’il n’a pas de nouvelles. Il ne s’est pas inquiété au début car ils sont en froid apparemment, à propos d’histoires de mariage et d’association à l’agence, je n’ai pas très bien compris. Mais il a quand même fini par se bouger car il a besoin d’elle pour signer les papiers du divorce, il y a de l’argent en jeu, etc. Bref, en effectuant mes premières investigations, j’ai vu passer dans les rapports de police la mention de votre appel, que vous étiez aussi à sa recherche, il y avait votre numéro, voilà pourquoi j’appelle. Pourquoi cherchez-vous Anna Rizzo ? Savez-vous ce qu’elle est devenue ?
Dr. Nut (hésitant) – Non, je ne sais pas. Je suis inspecteur au service des disparitions inquiétantes …
La voix (impatiente) – Oui j’ai vu, c’était écrit sur la fiche.
Dr. Nut (il regarde son chef, ne sachant pas trop ce qu’il peut dire ou non au privé italien) – … et donc sa disparition est venue à nos oreilles et j’ai fait le tour des popotes, la routine, et comme elle venait de Rome, j’ai appelé votre bureau pour fermer cette piste. Mais je n’en sais pas plus et je n’ai aucune idée, du moins aucune certitude, de ce qu’il a pu lui advenir.
La voix (après une pause) – Je vois. Ecoutez, si je passe par Paris, ce sera peut-être mieux pour échanger des informations, je peux vous retrouver bientôt. Qu’en dites-vous ?
Dr. Nut (après avoir à nouveau échangé un regard avec le chef) – Parfait, ce sera mieux qu’au téléphone. D’ici-là, que pouvez-vous nous dire ?
La voix (hésitante à son tour) – Ce que je peux vous dire est que la dernière conversation d’Anna Rizzo a semblé assez énigmatique pour son ex-mari. Elle lui aurait parlé d’un « progetto troglodita », un projet troglodyte ou de troglodytes je crois qu’on dit, et, selon lui, elle semblait un peu inquiète à propos de ce projet.
Dr. Nut – Un projet troglodyte ?
La voix – « progetto troglodita », c’est ce qu’il m’a dit qu’elle lui a dit. Il n’en sait pas plus. Un projet d’architecte, ça vous dit quelque chose ?
Dr. Nut (excité) – OK, merci Luigi. C’est une super info. On se voit bientôt donc et je t’explique tout ce que je sais. Ciao.
Clic
Le chef (qui voit Dr. Nut s’animer) – Un projet troglodyte, qu’est-ce que cela peut bien signifier ?
Dr. Nut (encore plus excité) – C’est la clef, Chef. Souvenez-vous comment il a réussi à me retenir prisonnier dans un sous-sol qu’il avait aménagé. Depuis le début, je suis sûr qu’il garde les corps, du moins certains, je le sentais de ma prison, j’en ai même sondé tous les murs. Des planques pareilles, il doit en avoir d’autres, des grottes, des logements troglodytes, des cavernes, il s’est aménagé quelque part son propre mausolée souterrain dédié à ses crimes, j’en suis sûr.
Le chef (étonné mais qui regarde sa montre) – Bon, je dois y aller. Cette conversation reste entre nous. Vous n’avez pas besoin de moi pour voir Luigi, dites-lui ce qui est nécessaire mais pas plus. Essayez d’ici-là d’en savoir plus sur ces troglodytes. En attendant je garde une surveillance discrète sur les deux blondes. (Les sourcils froncés) Peut-être devrions-nous provoquer les choses… Peut-être arriverons-nous ainsi au dénouement de cette histoire…
Le chef sort de la voiture et s’éloigne à grands pas.
Provoquer les choses ? Dr. Nut reste pensif dans sa voiture.
Acte 2, scène 1 – Dans l’appartement d’Ethel Hazel, rue d’Auteuil
Ethel Hazel sort juste de la douche en ce samedi de décembre gris et sombre et pluvieux et elle est heureuse de passer la soirée à la maison, au chaud, avec l’architecte. Elle sait que ce soir est le grand soir : d’une façon ou d’une autre, elle percera ses mystères. Elle en est excitée rien que d’y penser. Elle se prépare à prendre son temps justement, nue dans la salle de bains comme une étuve. Elle sait qu’elle a plusieurs heures devant elle. Elle a déjà arrangé la table du dîner et le repas est prêt dans la cuisine. Elle a prévu un plateau de fruits de mer – elle a compris que Dubois semble aimer ça – puis une série de mets fins, avec du poisson surtout. Elle a prévu un savarin pour le dessert, une de ses gourmandises, avec le champagne. Non qu’elle ait cuisiné quoi que ce soit, elle fait depuis longtemps confiance au petit traiteur en bas de la rue. Et il n’y a que du champagne, beaucoup, comme ça elle est sûre de ne pas se tromper, et un « dîner au champagne », elle n’y peut rien mais ça la fait rêver. Elle anticipe, un peu anxieuse quand même, sur la soirée à venir, quand, alors qu’elle a commencé à se mettre de la crème sur le visage, elle entend frapper à la porte.
Elle arrête son geste, les doigts pleins de crème, et écoute, pas sûre d’avoir bien entendu.
Toc toc toc
Pas de doute, il y a quelqu’un à la porte. Elle pense d’abord ne pas répondre. Qui viendrait toquer à sa porte un samedi après-midi, elle n’attend pas de livraison ? Comme elle s’apprête à étaler plus de crème sur son visage, les coups sur la porte se font insistants. Énervée d’être obligée de passer un peignoir, mais inquiète de ce dont il peut bien s’agir, énervée surtout, elle ouvre la porte brusquement pour se retrouver devant… Dr. Nut.
La première surprise passée, une bouffée de rage l’envahit, d’autant plus de se retrouver ainsi, en peignoir, quasi nue, le visage plein de crème, les cheveux dans une serviette, devant ce type dont elle n’a plus de nouvelles depuis des mois et le dernier dont elle veut des nouvelles.
Ethel Hazel (les yeux pleins de colère) – Qu’est-ce que vous foutez-là vous ? De quel droit venez-vous me déranger ?
Elle tente de claquer la porte mais Dr. Nut a été plus prompt et a calé son pied, sans chercher cependant à rentrer. Lui-même ne s’attendait pas à la trouver ainsi, en peignoir et sentant le savon, il a vu que l’appartement est paré, qu’elle attend quelqu’un. En un instant il la trouve intensément jolie et désirable. Hélas Ethel voit cet éclair de désir dans son regard et l’inonde de son mépris.
Dr. Nut (le souffle court) – Ethel écoute-moi. Tu es en danger. Dubois est un fou criminel.
Ethel (hurlant pour ameuter les voisins) – Pour qui vous prenez-vous pour venir chez moi sans y être invité ? Allez-vous en ou j’appelle la police.
Dr. Nut (qui avait imaginé pouvoir enfin discuter, désespéré) – Ethel écoutez-moi.
Quelques portes s’ouvrent, tout le monde dans l’immeuble connaît et apprécie Ethel.
E.H. (très fort) – Je n’ai pas à vous écouter, je n’ai rien à vous dire, partez immédiatement.
Les voisins sont maintenant sur le palier, le regardant froidement.
Dr. Nut (en colère cette fois) – Puisque c’est comme ça, que m’importe. Allez au diable !
Un voisin – Dites-donc Monsieur, vous parlez à Mademoiselle sur un autre ton s’il vous plaît. Elle vous a demandé de partir d’ailleurs.
Mais l’inspecteur a déjà enlevé son pied et fait demi-tour.
Le voisin – Tout va bien Mademoiselle Hazel ?
E.H. (qui se force à sourire) – Oui, merci d’être intervenu, c’est un ancien patient et vous savez qu’ils sont quelques-uns à tomber amoureux de leur psy et à penser que c’est réciproque… hahaha. Merci encore.
Rentrée chez elle, Ethel retourne à la salle de bains mais la porte était restée ouverte et la salle d’eau s’est refroidie et le plaisir s’est évanoui comme la vapeur d’eau chaude. Elle voit son visage dans le miroir, durci par la colère, et décide qu’elle se passera de crème, l’essuyant brusquement avec un coton. Ce con de flic a cramé l’ambiance. Qu’est-ce qu’il venait faire chez elle, surtout aujourd’hui ? Sait-il qu’elle attend l’architecte ? Et comment le saurait-il ? Est-ce qu’il l’espionne depuis tout ce temps ? Ethel, d’habitude si placide, sent une grande colère l’envahir : « mais quel con de flic ! », s’exclame-t-elle tout haut. Finalement, elle sort de la salle de bains et se rhabille sans l’excitation qu’elle avait ressentie en préparant sa tenue.
Elle se retrouve dans le salon, se disant qu’elle en a maintenant pour des heures à attendre. Elle doit bien l’admettre, l’inspecteur lui a fichu les jetons, mais pourquoi ? Elle décide de s’ouvrir pour elle-même une bouteille de champagne – « tant pis, je commence tôt aujourd’hui », se dit-elle comme pour se donner du courage.
Acte 2, scène 2 – Dans l’appartement d’Ethel Hazel, rue d’Auteuil
La longue attente a mis Ethel sur les nerfs. Elle qui avait bien fait le ménage, et voilà que l’appart sent la fumée. Elle a vidé une bouteille de champagne et a fait au moins dix fois le tour de sa petite cuisine, tout est prêt. « Il n’y a plus qu’à », se dit-elle en regardant l’horloge de la cuisine qui indique 8h05. « On avait dit 20h », se dit-elle. Elle résiste à l’urgence de fumer une autre cigarette. Elle fait bien car elle entend la sonnette.
Ding Dong
Elle lisse ses vêtements en se levant, le cœur battant. Elle aperçoit son coupe-papier, sur le guéridon près de la porte. « Au cas où, je pourrais toujours le lui planter dans l’œil », se dit-elle, amusée et sentant sa mauvaise humeur s’envoler. Prudente cette fois, elle jette un regard à travers le petit œil-de-bœuf. C’est l’architecte, un peu nigaud, avec un gros bouquet à la main. Il s’apprête à resonner quand elle ouvre.
…
Dr. Nut (d’après les notes d’Ethel Hazel)
*Lire l’épisode Pour l’architecte, le coup de bambou, c’est un Rubens, une hippopodame
**Lire l’épisode Un chèque-inflation que l’architecte ne touchera pas
*** Lire Psychanalyse de l’architecte – saison 3 : épilogue
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