Dubois l’architecte est pessimiste, son métier a-t-il un avenir ? Celui d’Ethel Hazel dépend des confidences de son patient. L’inspecteur Nutello n’a jamais autant été livré à lui-même.
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« Je connais des agences qui sont des ‘serial killers’ ». Anonyme
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Ethel Hazel a reçu un nouvel appel de routine de la police à propos de la mort de Bernard. « Non, elle n’avait rien senti de particulier quand il était venu chez elle ». La mort de Bernard restait mystérieuse mais son corps avait été rendu à la famille qui, connaissant les penchants de Bernard, aimait autant étouffer l’affaire. La psychanalyste avait argué de son travail pour ne pas aller en Vendée pour les obsèques. « On compte sur toi bien sûr pour noël », avait dit son frère. Pour Ethel, noël a toujours été une période sans joie. Et cette année c’est le pompon. Déjà que les fêtes de famille entre messes de minuit et ostie arrosées sont généralement pour elle d’une tristesse infinie, maintenant qu’en plus Bernard est mort, et de quelle façon, elle n’a aucune raison de redescendre pour noël dans sa famille et n’a donc pas de plan. Son amie Sylviane est partie passer les fêtes chez elle à la réunion, elle est partie tôt rejoindre sa famille ne sachant pas comment seront les conditions de transport plus tard et en cas de quarantaine avant de rentrer chez elle. En tout cas, elle est déjà partie et Ethel comprend qu’elle passera noël toute seule. « C’est ma vie », se dit-elle avec mélancolie. Heureusement, il reste Dubois l’architecte. C’est bien le dernier ou presque des clients qui lui restent puisque, entêtée, elle refuse les séances en visio : « c’est une psychanalyse quoi merde, pas une conférence », se dit-elle quand elle enrage qu’un autre de ses clients cesse ses rendez-vous. Elle commence d’ailleurs à craindre de ne plus pouvoir bientôt payer ses charges, son loyer notamment rue d’Auteuil. Elle ne veut pas quitter son appartement mais elle n’a pas beaucoup de réserves – après tout, cela ne fait qu’à peine plus de trois ans qu’elle a ouvert son cabinet – et les choses étant ce qu’elles sont, l’année 2020 se finit pour elle sur une note étrange. Mais voilà Dubois qui arrive, elle entend son scooter.
Ding dong
La psychanalyste le regarde s’installer. L’architecte semble contrarié.
Ethel Hazel (qui s’aperçoit qu’elle se faisait une joie de le voir) – vous avez l’air contrarié.
L’architecte (il se sent gauche) – Vous trouvez ? C’est plutôt une somme de contrariétés, rien ne marche comme il faut en ce moment et tout le monde semble énervé comme s’il était écrit que cette année 2020 soit jusqu’au bout une année galère pour tout le monde.
E.H. (étonnée, lui d’habitude toujours si joyeux et déterminé. Il a dû se passer quelque chose à l’agence pense-t-elle) – Il s’est passé quelque chose à l’agence ?
L’architecte – Pas vraiment, c’est juste que, finalement, ça ne le fait pas avec Anna, l’Italienne recrutée cet été. Elle était venue à Paris pour échapper à je ne sais pas quoi en Italie mais elle ne semble pas avoir trouvé ici ce qu’elle cherchait, sinon l’ennui peut-être. Anna imaginait sans doute une ville énergique pour démarrer une autre vie, elle a trouvé une ville morte, tétanisée par la peur, à devoir se déplacer avec une attestation ! Elle a donc décidé de partir plus tôt que prévu. Elle travaillait bien mais je n’allais pas la retenir contre son gré n’est-ce pas ? Bref elle est partie, je trouverai bien à la remplacer mais je n’aime pas quand les choses se font dans l’urgence.
E.H. (a le pressentiment qu’Anna n’a jamais revu l’Italie mais elle s’aperçoit que cette perspective ne l’effraie plus, comme si elle avait accepté la nature même de son patient. Surtout qu’immédiatement dans son esprit se superpose la vision de Bernard en train de l’agresser avec un coupe-papier et du superhéros de son rêve qui vient la sauver) – Quelles choses ?
L’architecte (il reste silencieux de longues minutes, se demandant si c’est le bon moment de confirmer à Ethel ce qu’elle sait déjà, ce qu’elle pressent tout au moins) – …
E.H. (qui a l’impression de lire dans ses pensées, hésite à le relancer) – …
L’architecte – Non, c’est autre chose. En tant qu’architecte, je suis chaque jour plus atterré par ce que devient notre profession, notre métier. Nous sommes attaqués de toute part. Ce n’est pas encore suffisant que nous soyons devenus les laquais des entreprises et des promoteurs mais l’imbécillité des maîtres d’ouvrage n’est encore pas à une humiliation près.
E.H. (soulagée et en même temps déçue que l’occasion soit passée) – Que vous arrive-t-il ?
L’architecte – Oh pas à moi, mais à un confrère, un type que je connais même s’il n’est pas un copain, Philippe G. il s’appelle. L’autre jour je suis passé par hasard devant un bâtiment, en banlieue. De loin, j’ai cru que c’était un hôpital, tout blanc avec un couronnement de l’exacte couleur des masques chirurgicaux. Premier hôpital neuf depuis le début de la pandémie je me suis dit. Arrivé plus près, j’ai réalisé qu’il s’agissait en fait d’un ensemble d’une centaine de logements sociaux dans cinq bâtiments tous pareils. Pour le coup, j’étais tellement sidéré que j’en ai fait le tour, pas un balcon : 100 logements et pas un balcon, pas même un garde-corps aux fenêtres. Des bâtiments d’une incroyable uniformité, fermés sur eux-mêmes qui donnent l’impression que les gens qui l’habitent, s’ils ne sont pas encore malades puisque ce n’est pas un hôpital, le deviendront rien que d’y vivre.
E.H. – Vous avez la dent dure, pour le confrère. C’est lui qui vous énerve ?
L’architecte – Non, car le problème, ce n’est pas lui. J’ai fait une recherche et j’ai fini par trouver les perspectives qui lui avaient permis de gagner le concours. Rien à voir avec un hôpital de campagne. Lui avait prévu à chaque étage des balcons filants qui rythmaient les façades, un couronnement en zinc, pas en bleu pastel et sur le plan masse, ses bâtiments étaient organisés différemment. Au lieu d’un bel espace en cœur d’îlot, les habitants se retrouvent avec un parvis qui ne leur sert à rien. Bref le projet construit n’a pas grand-chose à voir avec le projet dessiné.
E.H. – Mais ne m’avez-vous pas déjà expliqué que la ville était médiocre par nature ?
L’architecte – Certes mais, en l’occurrence, ce n’est pas le manque d’inspiration de l’architecte le sujet – le projet présenté au concours est plutôt pas mal – mais plutôt ce qui a pu se passer entretemps. J’ai lu que le projet a été gagné en 2013. Sept ans pour faire un bâtiment de 100 logements qui ressemble à la fin à un hôpital ? Philippe G. est un peu connu, il a eu son heure de gloire au début des années 2000 et j’imagine qu’il s’est bagarré – c’est peut-être ce qui a fait traîner le chantier – mais d’évidence à la fin, il a perdu et il devra assumer jusqu’à la fin ce désastre.
E.H. – Et c’est ce qui vous désole ?
L’architecte – L’architecte, il sera quoi demain ? J’entends ceux qui pleurnichent dans les écoles, les charrettes c’est trop dur. Si Philippe G. lui-même ne peut pas résister, les nouveaux architectes bien douillets se feront bouffer tout cru par les ogres de ce métier, qui en compte de voraces, dont les promoteurs et entreprises, voire les agences d’architecture prédatrices. Et, quand ils auront tout perdu, ce ne sera encore pas de leur faute mais de celle des charrettes qu’ils/elles ont dû subir quand ils/elles étaient petit(e)s à l’école d’architecture. Mais l’Interne qui fait ses 30 heures de veille, ce n’est pas dur pour lui ? Ou les pompiers ? Vous croyez que les pilotes de Canadairs ils dorment beaucoup en été pendant que les forêts brûlent ? Et les militaires qui doivent prendre des bains de ronces ? Comment faudrait-il les former les futurs architectes, bourgeois pour la plupart ? Faut pas que ce soit trop dur ? Car dans les écoles d’architectures il n’y a évidemment que du bon grain. Et puis une bonne note s‘il vous plaît, pour des gamins qui ne connaissent rien à la vie. Comment feront-ils pour résister si même des types comme Philippe G. dont je viens de vous parler doivent baisser l’échine ? Ah c’est sûr, ce sont des guerriers et guerrières qui vont sortir de nos écoles si je les écoute et si je lis leurs récriminations dans le journal ! C’est sûr que ceux-là, en tant que futurs architectes, ils se préoccupent déjà du bien-être des gamins de leur âge qui bossent à l’usine ou sur les chantiers.
E.H. – Parce que vous, vous les connaissez ?
L’architecte – Tout à fait. Au fil de mes chantiers, j’ai rencontré tout un tas de gamins, et gamines, qui se lèvent de bonne heure, qui bossent dur jusqu’à pas d’heure parce que quand on commence à couler le béton, on ne peut plus s’arrêter. Et ces gamins, qui se lèvent à 5 heures le matin sans discuter, même après avoir fait la fête toute la nuit, dont certains prennent des cours du soir pour s’élever encore et qui sait devenir contremaître, on ne les entends guère pleurnicher et ils ont dix fois plus de courage et sont cent fois plus intéressants que tous ces pseudo-intellos qui, incapables de réfléchir et de s’organiser en amont, voire de créer quoique ce soit de leurs dix doigts, sont obligés de se précipiter sur leurs ordis cinq jours avant le jury de diplôme, lequel diplôme sera évidemment bien-pensant et plein d’intentions généreuses. Je connais pourtant tout un tas d’étudiants et d’architectes qui ne font jamais de charrettes et ne s’en portent pas plus mal. Au bout du bout, ce qui compte est de savoir ce qu’on veut
E.H. (bien qu’elle aime son côté rebelle, la thérapeute en elle se demande de nouveau d’où lui vient cette causticité) – Vous critiquez beaucoup mais que proposeriez-vous ?
L’architecte (qui semble enfin se détendre. Il sourit) – Pour sauver la profession, ce que je ferais, plutôt que d’imposer un architecte au premier mètre carré, c’est d’autoriser la campagne de publicité comparative.
E.H. (curieuse) – Que voulez-vous dire ?
L’architecte (souriant toujours) – C’est simple. Pour reprendre l’exemple de l’archi qui a vu ses logements transformés en chambres d’hôpital, si vraiment – comme c’est probable – il s’est fait entuber par le promoteur et/ou le maître d’ouvrage et/ou l’entreprise, il s’offrirait une campagne de pub – en ce moment, ça ne peut pas valoir très cher. Et dans sa pub, il dirait « voilà ce que j’avais dessiné, untel et untel m’ont expulsé du projet et ont livré ça à la place. Qu’en pensez-vous les gars et les filles ? ». Ainsi, plutôt que de cacher tous les bâtiments pourris qui sont construits, on pourrait les montrer au grand jour. Vous imaginez la tête des maîtres des finances et des horloges ?
E.H. (qui ne peut s’empêcher de rire) – Certes, mais de la comparaison à la calomnie, il n’y a qu’un pas.
L’architecte – C’est vrai mais, même si on enlève les politiques qui sont hors catégorie, la calomnie fait partie de notre vie, allez donc dans une boulangerie. Par exemple, une pub comparative entre les maisons construites par un architecte ou celles construites par un constructeur. Il vous faut imaginer la voix off. « Voyez cette maison de constructeur, construite pour 250 000€ et voyez, au même prix, cette maison construite par un architecte ».
E.H. – Excusez-moi de vous interrompre mais vous dites « au même prix », je croyais que les maisons d’architecte coûtaient plus cher.
L’architecte – C’est parce que vous vous référez aux maisons d’architecte que vous voyez dans les magazines ou à la télé mais je peux vous garantir qu’à budget égal, dans le Morbihan ou en Essonne, la maison d’un architecte est meilleure que celle du constructeur, voire moins chère.
E.H. (sincèrement étonnée) – Comment est-ce possible ?
L’architecte – Ce n’est pas compliqué à comprendre. La marge du constructeur est de 30%, celle de l’architecte plafonne à 15%, souvent moins, faites le calcul. Et si l’architecte vaut ses crayons, il utilisera la marge pour améliorer les prestations du logis plutôt que de la mettre dans sa poche. Et dans vingt ou trente ans, la maison de l’architecte elle aura pris de la valeur quand celle du constructeur en lotissement ne vaudra plus rien. Même choses pour les logements sociaux. Pub : « Regardez mes logements sociaux à 2 500€/m², et regardez ceux du voisin au même prix. Avec qui voulez-vous travailler ? » Vous imaginez ? A chaque fois que sortirait un magazine, spécialisé ou non, voire une pub de 30 secondes à la télé pour les plus riches agences d’architecture, tous les fauteurs d’horreurs architecturales verraient leur travail étalé au grand jour, de quoi serrer les fesses en se rasant. Et de quoi donner à tout ce beau monde l’impetus pour tenter de faire mieux la prochaine fois. Mettre le ridicule et le fallacieux sur la place publique, voilà qui serait un projet ? Vous ne pensez pas ?
E.H. (qui imagine ce que pourraient être de telles publicités comparatives : guerre civile ou invitation à plus de civilités ? Ce serait en tout cas bon pour son business de psychanalyste) – Je ne suis pas certaine que nous irions vers plus de civilité, les plus riches et les plus puissants – les bien nommés donneurs d’ordre – pourront toujours à loisir calomnier les petits à coup de ‘fake news’ et de menaces judiciaires, il en restera toujours quelque chose comme dit le proverbe, et les architectes se retrouveraient à la case départ.
L’architecte – Certes, mais bon, tout ça pour dire que je me demande bien de quoi l’avenir de ma profession en général sera fait, le mien en particulier.
E.H. (puisqu’il est question d’avenir, en une seconde elle a pris sa décision et se lance ?) – Puisqu’on n’a jamais retrouvé les corps, où sont-elles ?
L’architecte (ne fait même pas semblant d’être surpris par la question. Il ne fait aucun geste et réfléchit longuement. Puis, comme une évidence) – Vous voulez tout savoir ?
E.H. (le cœur battant à tout rompre) – Je suis prête, et n’ayez crainte, tout ce qui se dit entre nous est protégé par le secret professionnel (elle se sent soudain idiote d’avoir ajouté ça).
L’architecte (Il réfléchit une dernière fois, prend une longue inspiration et, affichant une étonnante timidité, se lance) – Pour tout vous dire, j’ai une idée. Voilà, les restaurants sont fermés, les théâtres aussi, excusez-moi, ce n’est pas facile, mais… voilà…. je pensais vous inviter à dîner. Je serais heureux de répondre à toutes vos questions et de vous faire découvrir mon agence, mon travail, ma passion…
E.H. (et ta chambre, pensa-t-elle, la vision de son rêve revenant hanter son corps à nouveau fiévreux) – Ecoutez, …
DRINNNN, DRINNNN
« Très bien, j’ai à faire. Je file. A bientôt donc », avait dit l’architecte en remettant son bandana sur un grand sourire joyeux. Elle ne le raccompagna pas et elle entendit la porte de son cabinet se refermer. Ethel Hazel était abasourdie et excitée : que venait-elle de faire… ?
Dr. Nut (d’après les notes d’Ethel Hazel)
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L’inspecteur tourne comme un lion en cage et cela fait longtemps que l’architecte ne l’a vu aussi agité. « De fait, il est en cage », se dit-il.
L’architecte – Hello inspecteur.
Dr. Nut – Dubois, où étiez-vous ?
L’architecte (rêveur) – Oh, pas loin, inspecteur, pas loin.
Dr. Nut (s’apprête à dire quelque chose) – …
L’architecte (l’interrompt, soudain cassant)– Ne dites rien, écoutez-moi. J’ai une mauvaise et une bonne nouvelle. La mauvaise – pour vous, pour moi elle est bonne – c’est qu’Ethel et moi allons quitter la ville pour un moment, c’est devenu trop dangereux. La bonne nouvelle, pour vous, est que j’ai pris toutes les précautions afin que vous continuiez à recevoir vivres et provisions. Il ne s’agit pas de vous laisser mourir de faim. Vous ne manquerez de rien et vous êtes loin encore d’avoir épuisé la bibliothèque.
Dr. Nut (qui ne parvient pas, malgré son entraînement à contrôler les battements de son cœur) – Où allez-vous ? Qu’est-ce qui est si dangereux dehors ? Que se passe-t-il ? Qu’est-ce que c’est que ce délire ? Combien en avez-vous tuées depuis que je suis enfermé là ? Qu’allez-vous faire d’Ethel ?
L’architecte (amusé) – ne perdez pas vos nerfs inspecteur, ce n’est vraiment pas le moment. Comment voulez-vous que je réponde à tant de questions à la fois ?
Dr. Nut (ricanant plus qu’il ne le souhaitait) – Essayez une à la fois.
L’architecte – Très bien mais le temps est compté alors je vais faire court. Dehors, c’est une pagaille incommensurable, les morts se comptent en dizaines de milliers. Il n’y a plus un endroit à Paris où vous êtes en sécurité, sauf chez vous peut-être, tous feux éteints.
Dr. Nut – Mais c’est du délire.
L’architecte (sèchement) – Ne m’interrompez pas, je n’ai pas beaucoup de temps.
Dr. Nut (ravale sa salive, tous ses sens en alerte pour se souvenir de chaque mot et analyser ensuite ce que l’architecte a bien pu vouloir dire) –…
L’architecte – Très bien, alors je continue. Concernant le « combien » de votre question. Je ne sais pas quels pouvoirs vous me prêtez mais sachez que depuis que je suis cette thérapie avec Ethel, le rythme de mes parties de pêche a singulièrement diminué. Je ne sais pas encore si je dois m’en réjouir. Enfin, puisque l’on parle d’Ethel, n’ayez crainte, elle a compris que tant qu’elle ne me quitte pas, elle n’a rien à craindre, au contraire. C’est une femme de caractère vous savez…
Dr. Nut – Ha, c’est quand elles vous quittent que vous les tuez ? Le syndrome du petit garçon qui perd ses jouets…
L’architecte – Voilà que vous redevenez grossier. Ce n’est pas que je m’ennuie mais le temps presse, je dois y aller car Ethel et moi avons prévu un petit voyage, en amoureux en quelque sorte, pour se mettre à l’abri de toute cette pagaille meurtrière. Sachez-le inspecteur, dans votre caverne, protégé comme vous l’êtes de la folie des hommes qui nous gouvernent désormais, c’est peut-être vous le plus heureux des hommes. Adieu inspecteur Nutello, ce fut un plaisir de faire votre connaissance.
Dr. Nut (dans un cri) – Dubois, attendez… Combien de temps je vais rester là ? Combien de temps serez-vous partis ?
Clic.