L’œuvre de Dominique Perrault revue sous l’angle de sa collaboration avec Gaëlle Lauriot-Prévost ; la découverte, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, de l’œuvre de Corinne Vezzoni ; enfin du symbolisme dans les œuvres de l’art roman. Notre sélection Livres. Présentation.
Gaëlle Lauriot-Prévost Design, Dominique Perrault Architectures (GLP/DPA), par Michèle Champenois
L’ouvrage de Michèle Champenois, journaliste et critique d’architecture, met en lumière l’oeuvre de Gaëlle Lauriot-Prévost, des débuts de sa collaboration avec Dominique Perrault – le traitement des espaces intérieurs de la Bibliothèque nationale de France – jusqu’à l’aménagement du pavillon Dufour, au château de Versailles, ainsi que les meubles et objets qu’elle a dessinés en son nom.
Gaëlle Lauriot Prévost, designer et directrice artistique de l’agence DPA, débute aux côtés d’Elisabeth de Senneville, pour qui elle dessine et conçoit bijoux et accessoires. Diplômée de l’école Camondo, elle collabore avec Patrick Rubin (Atelier Canal), et Zaha Hadid à Londres avant de rejoindre en 1989 Dominique Perrault pour la formidable aventure de la Bibliothèque nationale de France.
D’itérations en itérations, une dialectique complice, une mécanique sensible de projet s’établit entre l’architecte et la designer, entre les échelles aussi, de la monumentalité au réglage minutieux du moindre détail. La démarche de Gaëlle Lauriot-Prévost est étroitement liée à celle de Dominique Perrault, puisqu’elle conçoit et supervise avec lui l’ensemble des projets de l’agence. L’oeuvre de Dominique Perrault est aussi celle de Gaëlle Lauriot-Prévost, fruit d’une réflexion qu’ils font évoluer ensemble depuis vingt-cinq ans.
Largement illustré de photographies et de dessins, le livre présente en détail une dizaine de réalisations majeures, du grand théâtre d’Albi aux immeubles du Pont-de-Sèvres à Boulogne, de la tour de Vienne à la passerelle Arganzuela à Madrid.
L’emploi de maille métallique, selon de nombreux motifs et usages, est emblématique du travail de la designer. Dans un essai intitulé «Design in situ» et dans les textes de présentation, Michèle Champenois décrypte le jeu croisé des interventions et l’harmonie puissante du dialogue créatif, qui assure modernité et pérennité à cette oeuvre architecturale.
La création graphique et la mise en page de l’ouvrage sont réalisées par Philippe Apeloig (studio Apeloig, avec Yannick James).
NORMA Editions ; Gaëlle Lauriot-Prévost Design, Dominique Perrault Architectures (GLP/DPA) ; relié ; 360 pages, 500 illustrations ; format : 23 x 30,5 cm ; Prix : 45€
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WA 02 : Corinne Vezzoni, par Frédéric Lenne
We Archi propose un cadre original pour présenter la production d’un architecte, d’un urbaniste, d’un paysagiste… bref, de tout créateur influent de l’urbanité.
Méditerranéenne née au Maroc et exerçant à Marseille, Corinne Vezzoni développe une œuvre qui conjugue la sobriété des Modernes et l’exubérance du Sud. Dans son agence, située dans la Cité radieuse de Le Corbusier, elle mène avec ses associés, Pascal Laporte et Maxime Claude, un travail exigeant marqué par deux constantes : l’ouverture aux autres arts et le rapport au mouvement.
Corinne Vezzoni a été lauréate du prix Femmes architectes 2015 pour l’ensemble de ses réalisations.
Journaliste depuis 1982, Frédéric Lenne a notamment travaillé autour du développement des métropoles de l’après-Kyoto, en particulier sur le Grand Paris. Il a effectué une bonne partie de sa carrière au Groupe Moniteur au sein duquel il a été directeur de la rédaction de la revue AMC – Le Moniteur architecture. Il a organisé les Prix d’architecture du Moniteur (Équerre d’argent et Première œuvre). Il a créé et animé les rencontres » Défis de ville » à la Cité de l’architecture et du patrimoine. Il est fondateur de la structure Esprit urbain. Il a publié Les 101 mots de la ville à l’usage de tous (Archibooks, 2015).
Editions La Découverte ; Corinne Vezzoni & Associés ; Broché ; 160 pages ; Prix : 39€
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Le rébus du symbolisme roman, par Gérard Gambier
Qui n’a pas été interpellé, en pénétrant dans une église romane, par la présence d’animaux fantastiques et de sculptures mystérieuses ? Que veulent signifier ces messages sculptés dans la pierre ?
Initié par les moines bénédictins, le symbolisme roman trouve ici une explication pertinente, fondée sur des années de recherches tant dans la Bible que dans les textes des Pères de l’Eglise. Pour comprendre ce rébus symbolique, laissons-nous guider par l’auteur pour en découvrir le sens profond.
Gérald Gambier, spécialiste du symbolisme dans l’art roman, nous livre ici ses sources, tant écrites qu’iconographiques, constituant ainsi une approche exclusive et originale.
IDC Editions, Le rébus du symbolisme roman ; relié ; 256 pages ; 452 photographies / 200 symboles ; Prix : 30€
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