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Accueil > Chroniques > Tour du monde musical en sept escales architecturales

Tour du monde musical en sept escales architecturales

21 février 2017

Bien avant que le très inspiré Empire State of Mind interprété par Alicia Keys ne devienne une des devises de la ville de New-York, les grandes métropoles et leurs architectures iconiques entretenaient déjà des liens étroits avec la musique. A vue de couverture d’opus, New-York City n’en assure même pas le monopole. Une fois n’est pas coutume, l’architecture en musique !

Présente dans les textes des paroliers depuis des décennies, du livret de Grandeur et décadence de la Ville de Mahagonny (Bertold Brecht et Kurt Weill, 1927), dans lequel figurait déjà Alabama Song, aux rythmes expérimentaux de compositeurs plus contemporains, parmi lesquels les bruits de New-York de Steve Reich (City Life, 1995), la ville et la musique n’ont cessé de vampiriser la pop culture. Tantôt, la ville est mise en musique. Tantôt la ville illustre la musique.

L’architecture s’érige souvent dans les paroles, parfois dans l’objet. Certains artistes sont plus expérimentaux, voire radicaux. C’est le cas des frères britanniques Adjaye, dont le plus jeune, DJ de son état, cherche, littéralement, à mettre en musique l’architecture dessinée par son frère architecte.

«Ecrire de la musique, c’est comme danser sur de l’architecture». La phrase est prêtée à Elvis Costello. Mythe ou réalité, toujours est-il que musique et architecture entretiennent des liens serrés tout autour du globe et que l’architecture n’a eu de cesse d’inspirer autant les musiciens que les graphistes de leur opus.

De quoi prendre un billet pour un tour du monde, plus architectural que musical, la ville comme la musique souffrant de la mondialisation de la culture. La ville et l’architecture sont aléatoirement clins d’oeil, symboles de pouvoir, métaphores d’une société matérialiste ou idéaliste, illustrations littérales des textes des albums, parfois dessinées, souvent photographiées, également illustrées, … Les moyens sont multiples, les discours éclectiques.

Toronto : Drake, Views, 2016

Views est le quatrième album du rappeur canadien et fait figure de déclaration d’amour à la ville qui l’a vu grandir, Toronto, Ontario, peut-être la plus américaine des villes canadiennes.

Sur la pochette de Views, Drake est perché en haut de l’emblématique CN Tower, surplombant la ville, dominant le monde, dans un ‘ego trip’ dont seuls les rappeurs anglo-saxons ont le secret. Les nuages environnants sont comme les pensées troublées par les histoires malheureuses, sombres et grises du chanteur. La juxtaposition de la couverture de son minuscule corps en opposition à la puissante tour qui le porte est une expression de l’impermanence humaine. C’est aussi un sentiment familier à toute personne qui passe du temps à contempler l’architecture iconique.

 

Sufjan Stevens, Illinois, 2005

Stevens s’est promis de dédier un album pour chacun des 50 états des USA. Vaste chantier. Si le premier était consacré au Michigan, le second opus regardait vers l’Illinois. Sorti en 2005, le titre officiel du disque est Illinois, bien que sur la pochette, il soit inscrit : «Sufjan Stevens Invites You To Come on Feel the Illinoise», ironisant sur l’erreur de prononciation courante du nom de l’État.

La pochette dresse un portrait de l’Etat au travers de la ligne du ciel de Chicago, des ovnis, Al Capone et la chèvre Billy Goat, démontrant une vision de l’Illinois qui serait, plus qu’une terre ancestrale habitée par les Indiens, une terre de folklore contemporain. La disposition irrégulière et feutrée des gratte-ciel de Chicago rend ces tours impressionnantes et rappelle que ces bâtiments forment la toile de fond de la vie de l’Illinoisan.

«J’étais amoureuse de l’endroit», dit Sufjan, «de la première ville d’architecture de l’Amérique dans mon esprit».

 

Unknown Mortel Orchestra, UMO, 2011

Le premier album éponyme du groupe de rock psychédélique Unknown Mortal Orchestra nous emmène en Croatie, sur le plus haut sommet de la chaîne de montagnes Petrova Gora. Un mémorial rend hommage aux 300 Serbes morts en résistant à la milice Ustaše lors de la seconde guerre mondiale. Conçu par l’architecte Vojin Bakić et élevé en 1981, il est aujourd’hui en ruine et la façade a été pillée de son bardage en acier. Il reste cependant une sorte de dignité silencieuse dans cette structure futuriste, très soviétique.

Le groupe américano-néo-zélandais s’est inspiré de cette atmosphère extraterrestre pour cultiver sa part de mystère, un côté mystique un peu en dehors des clous du ‘star system’.

 

Mazzy Star, She hangs brightly, 1990

En musique, il en va comme en architecture, il y a des courants et des monuments inébranlables. C’est le cas de She hangs brightly, sans doute l’un des opus le plus souvent cité dans les classements de meilleurs disques de tous les temps. Et le magnifique escalier Art Nouveau de l’Hôtel Tassel de Bruxelles est à son image : élégant, équilibré et paradoxalement parfois psychédélique aussi.

Peut-être qu’il y a dans le rock des années 90 ce je-ne-sais-quoi aussi réussi, créatif et intemporel que dans l’art Nouveau. Un âge d’or révolu, inimitable, que d’aucuns regardent avec nostalgie, s’en inspirant encore, lui rendant constamment hommage.

 

Baio, The Names, 2015

Baio est le nom de scène de Chris Baio, le bassiste du groupe d’électro Vampire Weekend, composé d’anciens étudiants de la prestigieuse université de Columbia, qui font danser la planète depuis 2007. Le premier album solo de Baio, The Names, tire son titre d’un roman de Don DeLillo,

La sophistication de Baio se retrouve sur la pochette, où il reprend une photo de Matthias Heinrich, montrant un immeuble à Hambourg en Allemagne, une ville très grise dans l’imaginaire collectif, mais ici savamment coloré.

Baio est de ces artistes cultivés, référencés et curieux. Dans ses morceaux, Roxy Music se mêle à l’architecture, Don DeLillo à l’Afrobeat, et la couverture de ce melting-pot coloré est à l’image de ce monument multicolore qu’il a bâti en solo.

 

Pink Floyd, Animals, 1977

Animals est le dixième album du groupe britannique Pink Floyd, paru en 1977. Album concept, il dessine un portrait acerbe des conditions sociopolitiques à l’époque de Margaret Thatcher. La pochette de l’album a été imaginée par Roger Waters et photographiée par le collectif Hipgnosis. Roger Waters est fortement influencé par La Ferme des Animaux, écrit par George Orwell en 1945, dont il reprend les grandes lignes, appliquées à la société britannique.

La couverture présente la centrale électrique de Battersea à West London, qui semble ici monumentale, une forteresse impénétrable de l’industrie. Un cochon volant dédramatise cette vision bien terne. A l’origine, un ballon géant gonflé à l’hélium devait figurer devant la centrale mais il s’est envolé le jour de la prise de vue, perturbant même les vols vers Heathrow.

 

Weezer, Pinkerton, 1996

Les Occidentaux ont tendance à voir le Japon à travers une lentille romantique, du fait de l’héritage du colonialisme peut-être. Weezer reprend ce thème au travers de la réécriture de Madame Butterfly et montre comment l’idéalisation conduit au désespoir. Pinkerton est nommé d’après le personnage B.F. Pinkerton de l’opéra de Puccini.

La couverture de l’album comporte une illustration du XIXe siècle peint par Hiroshige et intitulé Neige de nuit à Kambara. Les maisons japonaises traditionnelles dans le fond et les toits couverts par la neige présentent une image pittoresque d’un village japonais. Le contraste entre la sérénité de cette image et l’ouverture bruyante au premier morceau de l’album fait écho au fossé entre le fantasme et la réalité que l’album explore.

Léa Muller

PS. Pour ceux qui le souhaitent, la ‘playlist’ :

Empire State of Mind
Bertold Brecht / Kurt Weill
City Life
Drake
Sufjan Stevens
Unknown Mortel Orchestra
Mazzy Star
Baio
Pink Floyd
Weezer

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Par Léa Muller Rubrique(s) : Chroniques Mots-clés : Musique

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