
Livré en 2015 par l’agence montpelliéraine A+Architecture, l’aménagement et réalisation de 213 logements, dont 48 sociaux et 12 seniors, à Baillargues, dans l’Hérault, a donné naissance à un nouveau quartier contemporain, aussi vaste que le coeur historique, aux qualités d’insertion urbaine remarquables. Communiqué.
Le caractère contemporain est affirmé mais en s’appuyant sur tous les principes qui font la qualité urbaine de la ville : volumétrie, implantations, vues, perspectives, espaces verts…

C’est l’histoire de l’insertion en douceur d’un quartier de 2,4 hectares, soit aussi grand que le coeur historique de Baillargues (situé à 5 minutes à pied), et de l’indispensable «couture». Au départ, une cave coopérative, un terrain de football, une rue qui les sépare, un aménageur, cinq promoteurs (dont un social) et une agence d’architecture. Il s’agit aujourd’hui d’un quartier cohérent constitué de 213 logements, en villas, en maisons en bande et en petits collectifs.

La volumétrie variée (R+1 à R+3) permet un raccord naturel et sans heurts avec les constructions existantes, essentiellement des villas récentes sur trois côtés.
Dans ce projet composé de typologies très variées, afin d’offrir une vie proche de celle d’un village, il s’agissait de définir l’échelle domestique capable de favoriser l’échange, et donc relativement dense, tout en préservant l’intimité des habitants. Les proportions, les volumes, les vues sont dessinées pour réussir cette alchimie complexe.

Le quartier est piéton, sans voiture en son cœur, les parkings sont enterrés sous les bâtiments (accès par les angles des projets), les parkings de surface sont situés de part et d’autre du site, jamais bien loin de tout logement.
La rue principale reprend le tracé de l’ancienne rue du Stade, autorise le passage des seuls véhicules de service et permet d’accéder à la place centrale située au cœur du quartier, structurante et visible car bordée par les constructions les plus hautes. La rue du stade et la place centrale deviennent ainsi un vrai lieu de rencontre pour tous les promeneurs du quartier. Des venelles piétonnes complètent le maillage du site.

Le gabarit, le dessin peu orthogonal, le traitement du sol et les perspectives relativement courtes des nombreux passages piétons s’inspirent du cœur historique sans le pasticher. Surmontés de grilles, enduits ou en pierre, des murs et des murets y délimitent sans répétitivité les jardins, dépassant de ceux-ci des arbres et des haies enrichissent les perspectives.

L’ensemble, d’un coût un peu inférieur à 20M€, confère à ce quartier neuf cette image qui fait le charme des villages Languedociens.