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Accueil > Chroniques > Chroniqueurs > Chroniques de Stéphane Védrenne > En France, la culture de l’entretien en friche

En France, la culture de l’entretien en friche

27 septembre 2022

Entretien en friche
@S.V.

Alors que la question de l’empreinte environnementale n’a jamais été aussi présente au sein des débats publics, celle-ci semble se focaliser entre construction neuve versus réhabilitation. Ce débat occulte en réalité une dimension toujours minimisée en France, pourtant oh combien importante, pour analyser le cycle de vie de notre monde bâti : celle de l’entretien.

À l’heure du développement durable et des bilans carbone, la question de l’entretien devrait être sur le devant de la scène car elle est le corollaire de la pérennité de tout ouvrage.

L’acte de bâtir est un acte éminemment consommateur d’énergie, il s’agit donc de bien le doser, de ne pas construire sans raison valable ; ici, compte tenu des coûts engagés, normalement peu de risques sur ce sujet. Mais quand il s’agit d’évaluer le bilan de la construction au regard de sa pérennité, l’exercice devient plus compliqué… surtout dans un pays qui n’entretient pas !

En effet, dans le monde du bâtiment, la France a l’habitude des maîtrises d’ouvrage qui n’intègrent pas la question de la maintenance lorsqu’elles s’engagent dans la construction d’un nouvel édifice. C’est une des raisons qui ont permis au béton de s’imposer sur le territoire. Les promoteurs ayant expliqué qu’il était un matériau pérenne, les maîtrises d’ouvrage ont alors entendu « sans entretien ».

Aujourd’hui, en s’appuyant sur des faits divers, par exemple l’effondrement du pont de Gênes en Italie, les détracteurs du béton font valoir que ce matériau justement nécessite de l’entretien sans quoi il est dangereux. En réalité, le pont aurait bien pu être en acier, en bois, en pierre, ou en chanvre tressé… sans entretien le résultat aurait été le même ! Potentiellement d’ailleurs dans un laps de temps plus court que celui du béton !

Une construction béton non entretenue peut se maintenir une cinquantaine d’années sans ruine de l’ouvrage, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de désordre. Pour des constructions plus décarbonées, la durée de vie peut être largement écourtée. Une construction bois, dont existent des exemples plurimillénaires, peut avoir une espérance de vie extrêmement réduite si l’entretien minimal n’est pas effectué de manière régulière. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles après avoir fait une percée au début des années 2000 les bâtiments en bois sont aujourd’hui moins bien perçus par les maîtrises d’ouvrage en raison de l’entretien qu’ils nécessitent ou du changement d’apparence dû au vieillissement du matériau qui doit être accepté. En conséquence, le bois est désormais souvent relégué en intérieur, voire en structure cachée où le manque d’entretien est moins visible mais non moins pénalisant en cas de désordre !

Alors qu’aujourd’hui les procédés constructifs se multiplient, tous exposant leurs vertus environnementales en termes de production et de mise en œuvre, aucun n’expliquant en revanche quelles sont les contraintes d’entretien pour quelle pérennité dans le temps. Pour ce qui concerne les matériaux nouveaux – béton de chanvre, béton de site, terre crue, etc. – s’ajoute à leur complexité le manque de retour d’expérience pour connaître précisément les nécessités d’entretien et le coût réel de cette maintenance.

L’expérience du béton nous enseigne que le coût d’entretien d’un ouvrage contemporain n’a rien à voir avec celui d’un ouvrage du début du vingtième siècle par exemple car le matériau a évolué, l’ingénierie s’améliorant au fil des retours d’expérience. Il faudra donc attendre les premiers retours d’expérience sur les moyen et long termes pour avoir une idée de la pérennité réelle des ouvrages édifiés avec ces nouvelles techniques.

En soi, cela n’est pas très grave, à condition que les maîtrises d’ouvrage soient averties et aient conscience qu’elles doivent redoubler de vigilance quant à la bonne tenue de ces nouveaux édifices afin de solutionner le plus tôt possible les désordres qui pourraient apparaître. Mais, averties, le sont-elles réellement ?

Depuis une quinzaine d’années, il est courant dans les bâtiments, notamment les équipements publics, d’avoir à mettre en œuvre des gestions techniques du bâtiment (GTB) – sorte de pilotage informatique centralisé de l’ensemble des systèmes de l’ouvrage – vendu par ses promoteurs comme élément permettant de réaliser des économies d’énergie et de rendre le bâtiment plus écologique. Combien de ces GTB sont-elles réellement opérationnelles ? Faute d’entretien, de personnel qualifié pour les gérer, elles sont généralement rapidement abandonnées. Mais elles ont permis de cocher des cases dans l’évaluation écologique lors de la construction, en théorie donc.

Il est légitime de s’interroger sur notre inculture de l’entretien en France. D’où vient cette logique qui consiste à construire « solide » puis laisser les choses se dégrader progressivement jusqu’à ce que cela ne soit plus tenable et, alors, soit revendre et s’installer ailleurs ou entreprendre à grands frais des travaux de réhabilitation lourde quand ce n’est pas une démolition/reconstruction ?

Cette logique se retrouve à de tels niveaux que les procédures de marchés publics, de plus en plus tournées vers les CREM (Conception Réalisation Exploitation Maintenance) et ses dérivés, signent l’aveu des maîtres d’ouvrage de leur incapacité à entretenir les bâtiments.

Il faut bien reconnaître que, pris au premier degré, la maintenance est une perte financière sèche ; tous les ans, une partie du budget de l’utilisateur doit être affectée à ce poste pour payer des gens pour des travaux sans effet visible ! En effet, l’objectif de l’entretien n’est pas d’améliorer mais simplement de maintenir en état donc de s’assurer que tout un chacun ne perçoive pas de dégradation…

À quoi bon payer des personnels pour entretenir puisque le bâtiment ne se dégrade pas ! C’est l’expression même d’un job ingrat et, pour qui n’a pas la culture du bâtiment comme c’est souvent le cas chez les décideurs, l’envie de faire des économies immédiates et ainsi d’améliorer un bilan financier est tentante, d’autant que les désordres n’arrivent pas immédiatement, peu de risques donc d’être mis en accusation !

Pour ce qui est des copropriétés de logements, il faut bien reconnaître que les architectes ne sont pas pour rien dans cette absence de conscience de la notion d’entretien. Jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale, les architectes avaient la charge de gestion des immeubles d’habitation. La surcharge de travail liée à la reconstruction a poussé les architectes de l’époque à délaisser cette charge aux profits de syndics de copropriété. Ces derniers sont trustés par les agents immobiliers – maillons les plus incompétents de l’ensemble du secteur du bâtiment parce que ce métier ne nécessite aucun diplôme, ni même une formation dans le domaine du bâtiment – voyant dans l’affaire une source de revenus faciles plus qu’une obligation de mise en place d’un entretien préventif permettant d’assurer la pérennité des ouvrages et la bonne gestion de la copropriété. Il est toujours facile d’expliquer à des copropriétaires que leurs charges vont baisser sans expliquer que cela se fait au détriment de l’entretien le plus élémentaire et, lorsqu’il y a une grosse réfection à effectuer, d’expliquer que « cela n’était pas prévisible ! ». Entre non-sachants…

Le domaine de la construction n’est pas le seul concerné, il en va ainsi à tous les niveaux. Rien que l’été dernier, l’État s’est rendu compte que, concernant les transports, le train est un bon moyen de lutter contre les rejets de CO² mais, faute d’entretien du réseau ferré depuis des décennies, il va falloir maintenant engloutir des milliards d’euros d’un seul coup pour réhabiliter des pans entiers du réseau.

Pourtant l’État dépense déjà beaucoup pour les transports ferroviaires mais uniquement dans une espèce de fuite en avant de construction perpétuelle de nouvelles voies, notamment TGV, tandis que le maillage local existant lui, tant qu’il résiste… Il est d’ailleurs légitime de s’interroger sur cette course pour étendre le réseau : le Grand Paris Express engloutit à lui seul des milliards d’euros pour faire une énième ligne de transport en commun autour de Paris alors même que RATP et SNCF sont incapables d’entretenir suffisamment les lignes existantes afin d’assurer une qualité de service convenable aux Franciliens. Qu’en sera-t-il une fois construits ces centaines de kilomètres de plus à entretenir ? Entièrement en souterrain, ce projet sera donc encore plus onéreux en maintenance au kilomètre qu’une simple voie à l’air libre !

Même au-delà du monde bâti, l’entretien est un sujet de développement durable, les incendies estivaux en ont exprimé la cruelle réalité. La végétation aussi nécessite de l’entretien, n’en déplaise aux écologistes urbains qui s’imaginent que sortie de la ville, la main de l’homme ne doit pas se poser. En réalité, pour ne pas subir les caprices de Dame Nature, il faut savoir travailler avec elle, l’entretien des forêts tout comme celui des cours d’eau permet d’éviter des catastrophes. En tout cas de les maîtriser quand elles se présentent. La disparition des gardes-champêtres et des gardes forestiers chargés de ces entretiens les plus basiques s’est payée très cher cet été. Au-delà de la catastrophe écologique et psychologique de voir des hectares de forêts partir en fumée, le bilan financier des interventions de sauvetage devrait être mis en parallèle des quelques économies réalisées au quotidien qui auraient permis de juguler le feu. Certains décisionnaires feraient bien d’être mis en responsabilité de leurs actes !

Cela doit aussi pousser les maires à réfléchir. À l’heure où les villes souhaitent se revégétaliser, et où la végétation spontanée fait florès, cette question de l’entretien doit leur faire prendre conscience que plus de végétation, c’est aussi plus d’entretien… Bien sûr le risque d’incendie végétal en ville n’est pas le sujet, en revanche une simple pluie d’orage à la mi-août à Paris a permis de se rendre compte à quel point le manque d’entretien était cruel ! 40 petits millimètres d’eau, et ce sont des rues inondées de partout. Pour rappel la garde d’eau d’un trottoir parisien standard est de 150 mm !

Il est légitime de s’interroger sur ces phénomènes ! Mais entre les chaussées non entretenues, les revêtements affaissés notamment par les racines des végétations parasites interrompant les fils d’eau et ainsi ralentissant l’évacuation, et les feuilles des arbres non ramassées qui, entraînées par le flux d’eau directement aux avaloirs les obstruent immédiatement, l’eau monte dans les rues et descend dans les couloirs du métro !  Eh oui ! Les feuilles, ça se ramasse et les avaloirs, ça se débouche, surtout l’été pour préparer les pluies automnales ! L’entretien est aussi question d’anticipation !

Que les décideurs se rassurent, il y aura toujours l’excuse du dérèglement climatique et le développement des phénomènes extrêmes pour se dédouaner des économies faites sur l’entretien !

Aussi, plutôt que de débattre sur la nécessité d’arrêter de construire, commençons donc par réhabiliter l’importance d’entretenir le monde qui nous entoure, nous ferions de sérieuses économies financières, sociales et, aussi, de carbone…

Stéphane Védrenne
Architecte – Urbaniste

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Par Stéphane Védrenne Rubrique(s) : Chroniques de Stéphane Védrenne

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