• S’abonner
  • Mon compte
    • Tableau de bord
    • Mes commandes
    • Telechargements
    • Mes adresses
    • Détails du compte
  • 0 Article0,00 €

Chroniques d‘architecture

Actualité de l‘architecture

MODE D'AFFICHAGE : ClairSombre
  • Editos
    • Editos
    • Tribunes
  • Politique
  • Chroniques
    • Chroniques-Photos
    • Chroniques de François Scali
    • Chroniques d’Alain Sarfati
    • Chronique d’Outre-Manche
    • Chroniques d’Erieta Attali
    • Chroniques de Stéphane Védrenne
    • Chronique du Philosophe
    • Chroniques de Syrus
      • Secrets d’archi
      • Destins contrariés
      • Les Lettres Persanes
    • Journal d’une jeune architecte
    • Tour de France
      • TDF 2021
      • TDF 2022
        • Les reconnaissances du TDF 2022
        • Les étapes du Tour de France contemporain 2022
    • Chroniques de Jean-Pierre Heim
    • Chroniques de Dominique Bidou
      • Chroniques de l’intensité
      • Chroniques du Café du Commerce
    • Chroniques de Jean-François Espagno
      • Lettres de Monmoulin
      • 7 péchés capitaux
    • Chroniques de l’avant-garde
    • Chroniques d’Eric Cassar
      • Chroniques des n-spaces
    • Psychanalyse de l’architecte
      • Psychanalyse de l’architecte – Saison 1
      • Psychanalyse de l’architecte – Saison 2
      • Psychanalyse de l’architecte – Saison 3
      • Psychanalyse de l’architecte – Saison 4
    • Ils ont collaboré à Chroniques
      • Chroniques de Gemaile Rechak
      • Chroniques du Geek
      • Chroniques de Martine
      • Chroniques de Franck Gintrand
      • A l’Est, du nouveau ?
      • Chroniques du candide
      • Chroniques de Mme. B
  • Architectes
    • Portraits
    • Rencontres
    • Contributions
    • Carnets de dessins
  • Réalisations
    • C’est d’actu
      • En France
      • Ailleurs dans le monde
      • Projets
    • Maisons individuelles
    • Logement collectif
    • Culture
    • Education
    • Bureaux
    • Santé
    • Mixte
    • Tours
    • Urbanisme
  • Médias
    • Podcasts
    • Au fil de l’eau
    • Le dessous des mots
    • Le dessous des images
    • Vidéos
    • Livres
    • Quizz
    • Courrier du coeur
  • Le Kiosque
Accueil > Chroniques > Chroniqueurs > Chroniques d'Eric Cassar > Chroniques des n-spaces > Combinaison d’intelligences numériques et humaines

Combinaison d’intelligences numériques et humaines

29 janvier 2019

Pour bien fonctionner, l’habitat déployé, ou à géométrie changeante*, doit être attentif à la gestion et l’entretien des espaces partagés. Cette clé nous est transmise par les retours de quelques expériences passées du même type, du Familistère de Guise au Kraftwerk à Zurich. Chronique des n-spaces.

Cette gestion va être simplifiée par le numérique grâce à une bonne conception du ‘smart-building’ ou bâtiment astucieux. Il peut alors démultiplier les effets des modèles passés en permettant : de mieux connaître la fréquentation des espaces en temps réel ; d’organiser leurs réservations et leurs accès ; d’y adjoindre – si je le souhaite – des services (je réserve la grande salle de bains et fais venir une coiffeuse, je réserve une salle à manger et nous fais servir le repas, j’active une surveillance renforcée pour un senior malade, etc.) ; d’assurer, soi-même ou via une équipe, l’entretien et la propreté des espaces évalués par un système de contrôle décentralisé efficace. L’occupant juge l’état d’un espace à son arrivée et à son départ, tout comme le fera celui qui lui succédera (à la manière d’airbnb ou de uber, où l’acteur et l’utilisateur du service s’évaluent mutuellement).

Le numérique améliore également la gestion de la porosité de ces n-spaces**, c’est-à-dire leur accessibilité en fonction du moment, de la disponibilité, du lieu et de l’utilisateur. Les n-spaces sont plus ouverts, mieux «monitorés», plus «fluides», mais aussi plus complexes. Il s’agira de rendre invisible cette complexité et d’assurer sa souplesse et sa résilience.

Il faut pour cela impérativement y adjoindre une gestion humaine, ici à travers une conciergerie. C’est la combinaison du numérique et de l’humain qui permet de faire face à l’imprévisibilité de la vie et des situations, mais qui rendra aussi l’expérience quotidienne agréable à l’habitant. Ce travail est celui d’un «bienveilleur» qui combine plusieurs fonctions. A la fois gardien, concierge, hôte, ‘community manager’, son rôle – possiblement accompagné par une équipe – est plus polyvalent. Il combine du conseil, de la gestion de services internes et externes, de l’organisation d’événements, de l’accueil, de l’orientation, de l’animation, de la résolution de discordes, etc. Cette profession de maître d’usages ne s’évalue plus à la tâche mais à l’ambiance, à l’initiative, à la personnalisation, à la qualité du résultat. Le rôle du bienveilleur agrège une mutualisation des tâches au sein d’une mixité de programmes à l’échelle d’un immeuble ou d’un îlot.

Synergie d’une économie contributive

Du coup, dans mon habitat déployé, j’ai accès à de nombreux services, gérés par une combinaison conjuguant actions numérisées et humaines, et pilotés grâce à de nouveaux outils. Le principal combine diverses fonctions : c’est à la fois une boussole pour se repérer dans les n-spaces, une clé pour y accéder, un lieu d’échange avec les autres habitants, une porte d’entrée vers de nombreux services, etc. Cet outil, qui augmente ma perception et orchestre mon usage, prend forme au sein d’une application accessible depuis mon smartphone. Elle m’aide à choisir et agir sur les environnements, à gérer mon habitat déployé : un habitat circonscrit en temps réel par le numérique.

Grâce à elle, le moi devient nous car tous les habitants de ce ‘smart-building’ sont utilisateurs de cette application conçue pour et avec le bâtiment. Ainsi, nous sommes tous (c’est-à-dire 100% des habitants) reliés physiquement et virtuellement. Ce faisant, des liens sociaux renforcés émergent, opérant un changement de paradigme : ce n’est plus le virtuel ou digital qui se plaque sur l’espace physique, c’est le bâtiment à travers le ‘smart-building’ qui utilise et construit un outil digital. Ces dimensions complémentaires amplifient la proximité et renforcent les synergies, permettant de mieux répondre aux spécificités de notre époque (se rencontrer et échanger facilement malgré nos emplois du temps désynchronisés, etc.), mais aussi de débattre et décider collectivement avec rapidité (démocratie participative d’une gestion courante).

Je suis mieux relié aux habitants situés géographiquement à proximité de moi. La force du numérique – relier des individus en fonction de leurs offres, besoins, désirs – conjuguée à la force du local – être physiquement proche – fait naître une économie sociale, solidaire, symbiotique.

En ce sens, le premier des services apportés va se manifester par l’entraide, l’échange ou le troc entre habitants. L’apparition d’une économie parallèle locale, complémentaire de l’économie globale, permet de répondre à une multitude de besoins. Elle améliore le pouvoir d’achat. Si je reprends l’exemple de la salle de bains, c’est peut-être, ce jour-là, un habitant coiffeur qui me coupera les cheveux en échange du prêt de ma voiture, une passionnée de cuisine qui m’aura mis de côté un petit plat, etc.

Commerce équitable et mutualisation des accès aux services extérieurs

La connexion ou liaison de tous les habitants cristallise un ensemble, un groupe «géographisé» dans un espace physique et potentiellement consommateur de services ou produits identiques. Ce groupe recrée une structure. Cette structure va bénéficier d’une part, comme nous l’avons vu, d’échanges plus équitables les uns avec les autres, et d’autre part de la possibilité d’accès collectifs, donc mutualisés à différents biens et services (achats communs, etc.). Le panel d’offres s’étend et se rééquilibre. Ce n’est plus systématiquement chaque individu qui cherche seul un service, c’est potentiellement le service qui va vers le groupe «géographisé» d’individus. Cette nouvelle organisation, ce sous-ensemble, ce groupe possède et produit à travers l’application numérique une nouvelle porte d’entrée sur le web et comme toute porte d’entrée, elle peut devenir rémunératrice.

Les data comme ressources

Au cours du temps, les datas produites collectivement deviennent une ressource pour les habitants, mais aussi pour le construit, pour l’habitat lui-même. De même que les GAFA tirent profit des informations qu’ils collectent et organisent, le bâtiment, et plus largement les espaces physiques construits (bâtiments, îlots, quartiers, villes) associés à leurs habitants, pourront tirer profit d’un ensemble de services mais aussi d’une partie des revenus de ces services.

Le construit, le bâti, l’environnement devient ainsi actif, c’est-à-dire producteur et propriétaire de sa réalité augmentée de data potentiellement rémunératrices. Je défends l’idée que ces data devraient devenir des données immobilières, c’est-à-dire non dissociables de l’espace bâti.*** Nos bâtiments pourraient ainsi s’auto-entretenir, voire devenir en partie rémunérateurs au profit de leurs habitants. C’est une forme de redistribution locale de la valeur créée.

Coût global

Par ailleurs, relier la notion de lieu physique – un bâtiment qui s’implante en un lieu à un instant (l’immeuble construit) – à un lieu d’usages malléables ou en mouvement – qui agit sur la durée et s’ouvre partiellement dans le temps et l’espace – conduit à raisonner en termes de coût global et non plus uniquement de coût de construction. Ceci induit une approche plus écologique, plus respectueuse de l’environnement et de l’ensemble des écosystèmes, mais qui entraîne aussi une remise à plat de nos méthodes (bilan promoteur, dimensionnement des ouvrages, etc.), conjuguée à une évolution de l’ensemble de nos métiers, avec notamment une importance accrue de la notion d’exploitation et une forte diminution du rôle de promoteur tel qu’il est défini aujourd’hui.

Conséquences

De cette nouvelle définition du logement comme habitat déployé découlent de multiples autres conséquences. Il serait compliqué de toutes les énumérer et de nombreuses restent à découvrir ou inventer, mais en voici deux qui me paraissent importantes :

L’accroissement de la diversité est la première. Cet habitat déployé n’est possible que grâce au partage, or le partage produit de la diversité. Si cinq personnes ont une voiture, elles risquent d’avoir le même modèle, voire la même voiture ; si elles partagent, peut-être qu’elles en auront quatre : une petite, une grande, une sportive, un monospace. Il en va de même pour l’habitat. Le fait de partager permet de créer des typologies d’espaces ou d’atmosphères différentes, plus diversifiées.

Concevoir des habitats déployés à géométrie variable permettrait aussi de créer des tissus urbains plus denses que nos écoquartiers et donc de faire varier les intensités à l’échelle de la ville. Je pense notamment à l’urbanisation des lieux situés à proximité des nœuds de transport. Une densité augmentée, proche des tissus moyenâgeux ou haussmanniens où certains espaces ne reçoivent pas de lumière directe (comme le 1er étage d’un appartement parisien), n’est plus un problème, puisque mon habitat n’est plus un espace figé mais un lieu élastique (si je veux de la lumière, je me déplace).

De manière plus générale, cette nouvelle définition de l’habitat (un habitat déployé et non figé dans l’espace-temps) devrait permettre une réinterprétation de certaines normes (ici la nécessité pour chaque logement de recevoir une quantité fixe de lumière directe par jour). Cette nouvelle donne permet d’influer sur la morphologie de nos villes, tout en reconsidérant le cadre de ces normes : l’apport en lumière naturelle, les distances de recul, la sécurité incendie, mais aussi la taille d’une chambre, d’un appartement, etc.

L’habitat ne se limite plus à une surface isolée au cœur de nos métropoles. Il se déplie en sphères interconnectées ouvertes. Il peut même se déployer au-delà de l’îlot et de la métropole, pourquoi pas en relation avec les villes moyennes, petites et la campagne, de manière à repeupler, réutiliser et revaloriser les territoires en déshérence. Penser en n-spaces ouvre de nouveaux possibles. Mais l’n-spaces est un environnement connectable, qui doit donc pouvoir aussi se déconnecter. L’importance de la possibilité d’une déconnexion choisie reste primordiale.

Eric Cassar
Retrouver toutes les chroniques des n-spaces

* voir la chronique N-spaces – Vers un habitat déployé dans les espaces-temps
**Voir la chronique Chronique des «n-spaces» – Réalité augmentée ? 
*** Lire « Les données des villes, un bien commun indissociable des bâtiments »

FacebookTweetLinkedInEpinglerE-mail


Par Eric Cassar Rubrique(s) : Chroniques des n-spaces Mots-clés : Nouvelles technologies

Autres articles...

Sphère, un pavillon imprimé en 3D à Harfleur signé Archétude
5G
Pour la 5G, fritures et haute tension sur les lignes territoriales
Chronique du Geek – Les applications d’août 2020
Travailleurs
Et si demain le bureau disparaissait ?

GANTOIS ARCHITECTURE

LA NEWSLETTER DE CHRONIQUES !


Accédez aux archives >

Merci! Votre adresse e-mail a bien été envoyée. Vérifiez votre boîte de réception ou vos «indésirables» (spam) afin de confirmer votre abonnement.

  Voir le Média-Kit de Chroniques

SAMOA

Parole d’archi | Le podcast

Tous les podcasts >

A la une

Sonotone, livré par Amazon, à l’attention de l’Uber président

26 juillet 2022

Sondage

Selon vous, et pour vous, la rentrée de septembre sera…

ADAPTA COLOR

Et pendant ce temps-là, 2021-2022 : le top 10

A Massy, le siège social des Maçons Parisiens est signé Desaleux Soares

Médiathèque en lévitation à Colombes signée Brenac&Gonzalez

« M Avenue », comme Marrakech, comme Maroc, comme DL2A

A Madagascar, vive l’auvent dessiné par Nicolas Moulin

A Clermont, CRR porte en bois et isole en paille l’équipement sportif Saint-Jean

A Nantes, la gare de Rudy Ricciotti cache une forêt

A Nantes, YHNOVA, une maison imprimée en 3D conçue par TICA

Rudy Ricciotti, le drapé en écharpe pour le musée des tissus de Lyon

A Paris, la Villa M signée Triptyque entend soigner mieux

645 logements à Rouen signés Bouygues, avec Boucles de Seine et Fabri Architectes

Voir toutes les brèves >

Vidéos

Découverte du Mékong avec l’Explorateur de l’architecte Jean-Pierre Heim

Voir toutes les vidéos >

METAL DEPLOYE

Expositions

  • Otrivin Air Lab par ecoLogicStudio à Londres

    Otrivin Air Lab par ecoLogicStudio à Londres

  • Psychoarchitecture

    Psychoarchitecture

  • Hè viva #2022 : la Citadelle retrouvée à Ajaccio

    Hè viva #2022 : la Citadelle retrouvée à Ajaccio

  • Regards du Grand Paris aux Magasins Généraux et hors les murs

    Regards du Grand Paris aux Magasins Généraux et hors les murs

  • Espaces possibles au Forum d’urbanisme et d’architecture de Nice

    Espaces possibles au Forum d’urbanisme et d’architecture de Nice

  • Taking the Country’s Side à Archipel Lyon

    Taking the Country’s Side à Archipel Lyon

  • XTU – Recherches et réalisations exposées au Centre Pompidou

    XTU – Recherches et réalisations exposées au Centre Pompidou

  • Parvis de La Défense, Aqua Mater

    Parvis de La Défense, Aqua Mater

  • « Les rendez-vous manqués de l’architecture » chez King Kong

    « Les rendez-vous manqués de l’architecture » chez King Kong

  • Le Donjon de Vez accueille des cabanes d’architectes

    Le Donjon de Vez accueille des cabanes d’architectes

Voir toutes les expositions >

CONSTRUIRE ACIER

Concours

10ème Prix Femmes Architecte

Voir tous les concours >

Livres

Livres : Depuis Le Corbusier, Architecture-Studio et AREP

Voir tous les livres >

À propos

Les chroniques sont le recueil de faits historiques regroupés par époques et présentés selon leur déroulement chronologique.

L’architecture, au cœur de toute civilisation, est indubitablement constituée de faits historiques et sa chronique permet donc d’en évoquer l’époque. Les archives du site en témoignent abondamment.

En relatant faits, idées et réalisations Chroniques d’Architecture, entreprise de presse, n’a d’autre ambition que d’écrire en toute indépendance la chronique de son temps.

Suivez Chroniques d’architecture

Facebook

Flux RSS

Communication

Nous contacter

Pour nous contacter, pour nous poser une question ou même vous plaindre ;-) accédez à notre formulaire en ligne en cliquant sur le lien ci-dessous.
Nous vous répondrons rapidement.
Accédez au formulaire de contact

Rubriques

  • Editos
  • Politique
  • Chroniques
  • Architectes
  • Réalisations
  • Médias
  • Le Kiosque de Chroniques (boutique)
  • Toutes les newsletters
  • Politique de cookies
MODE D'AFFICHAGE : Clair Sombre

Copyright © 2015-2022 Chroniques d'architecture SAS + Clubbedin® - Tous droits réservés

Politique de confidentialité (RGPD) | Conditions Générales d’Utilisation (CGU) | Mentions Légales

Chroniques d‘architecture
Gestion du consentement des cookies

Nous utilisons des cookies pour optimiser notre site web et nos services.
Fonctionnel Toujours activé
Le stockage ou l'accès technique est strictement nécessaire dans le but légitime de permettre l'utilisation d'un service spécifique explicitement demandé par l'abonné ou l'utilisateur, ou dans le seul but d'effectuer la transmission d'une communication sur un réseau de communications électroniques.
Préférences
Le stockage ou l’accès technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’utilisateur.
Statistiques
Le stockage ou l'accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
Marketing
Le stockage ou l'accès technique est nécessaire pour créer des profils d'utilisateurs pour envoyer de la publicité ou pour suivre l'utilisateur sur un site Web ou sur plusieurs sites Web à des fins de marketing similaires.
Gérer les options Gérer les services Gérer les fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
Voir les préférences
{title} {title} {title}
Partagez cet articleVous appréciez cet article ? Envoyez-le par courriel à un ami !

Votre message à bien été envoyé !