Chacun se souviendra peut-être où il était quand les Français ont en Russie accroché une deuxième étoile à leur maillot trempé. Ce qui est bien avec le foot, et avec le sport en général, est cette propension à compter les records. Avant il y avait une étoile, maintenant il y en a deux et demain n’est plus tout à fait comme hier.
En revanche, hier comme demain, ce sont bien les architectes qui construiront les stades, les musées, les équipements, les hôpitaux et les écoles et j’en passe. Et les logements, du moins faut-il l’espérer.
Lors de ses vœux 2018, Emmanuel Macron, paraphrasant J.F. Kennedy, invitait chacun à se demander chaque matin ce qu’il fait pour son pays. Les architectes le savent. Même s’ils sont parfois arbitres des élégances, ils ne sont ni arbitres de touche ni quatrièmes arbitres car, avec plus ou moins de bonheur certes, le pays, ils le bâtissent tous les jours. Et eux font la différence entre construction et architecture. Dans ce domaine, que fait-il pour son pays, quant à lui, ce président de la loi ELAN ? La question reste ouverte. Elle le sera encore en septembre. Une rentrée de combat ?
En attendant le grand soir, en cet été 2018 empli de promesses – ne le sont-ils pas tous ? – nous vous proposons une sélection des chroniques de cette saison 2017-2018, une par mois, comme autant de parasols colorés plantés dans un cocktail glacé, pour se souvenir où nous étions lors de leur publication.
Merci de votre fidélité. Bel été à tous.
Christophe Leray
Rédacteur en chef