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Accueil > Réalisations > C'est d'actu > Un dialogue franc et intègre avec l’histoire et le paysage

Un dialogue franc et intègre avec l’histoire et le paysage

19 septembre 2017

@ Luc Boegly

A Cahors, dans le Lot, au programme : une auberge de jeunesse de 38 chambres et 94 lits, restaurants et office de tourisme. Lauréat du concours en 2013, l’architecte Antonio Virga a livré en mai 2017 un Centre d’hébergement et d’accueil international, dit le CHAI, de 2 764 m² SU (y compris parking) plus une terrasse de 182 m². Communiqué.

Le CHAI est un bâtiment «phare», articulé entre le pont Valentré, le «trait d’union» (circuit pédestre de la découverte du Cahors historique), et le Lot. Ce contexte a déterminé une réponse capable d’assurer la cohésion entre l’existant patrimonial et le développement d’un quartier durable.

@ Luc Boegly

Approche au regard des principaux enjeux urbains et politiques

Le projet est élaboré selon un double objectif : promouvoir la cohésion de la communauté en offrant un bâtiment aisément appropriable, à l’échelle des usagers et assurer l’ouverture de cet édifice sur le contexte plus large de la ville de Cahors, son histoire et son paysage. L’approche adoptée permet le débordement de l’aménagement vers les espaces adjacents, qu’il s’agisse de la future zone récréative, des espaces civiques et commerciaux bordant les berges, ou du quartier résidentiel «vert» à venir.

Le CHAI a été conçu en lien avec deux axes territoriaux qui marquent le développement et la nouvelle identité de cette partie de la ville. L’axe du «trait d’union», amené à devenir le circuit pédestre de la découverte du Cahors historique, relie le pont Valentré et le futur quartier «vert» de la Plaine du Pal aux autres quartiers. Le second axe est perpendiculaire au «trait d’union», orienté sur le pont Valentré, sur le Lot et ses futures berges aménagées.

Le volume simple et minéral du CHAI se détache du sol, laissant sa façade se plier au niveau de la rue pour accompagner ce «trait d’union».

@ Luc Boegly

Le Jardin Secret

La façade au sol se plie et devient une accroche à la balade pédestre du «Trait d’Union» qui relie la Plaine du Pal au centre historique. La transparence du rez-de-chaussée permet de faire pénétrer l’espace public dans le hall, qui devient un véritable espace d’accueil. Ce dernier embrasse l’un des multiples «jardins secrets» qui ponctuent la ville de Cahors. Depuis la rue, ce coeur vert est un prétexte, une invitation à entrer pour offrir à ses usagés un moment de sérénité, à l’image de ces cloîtres répandus dans le Lot.

@ Luc Boegly

Typologie inversée

Le concept d’aménagement du CHAI détourne les fonctions des distributions et des circulations pour leur donner une place de choix dans l’organisation globale du bâtiment. Une fois ces contraintes d’aménagement intégrées, le projet du CHAI se situe au-delà du fait fonctionnel. Ainsi, il inverse la typologie classique d’implantation des chambres, et transforme de cette façon un espace de circulation collectif en un véritable espace de détente, où le jeu de composition des baies cadre les vues et projette les voyageurs dans le paysage.

@ Luc Boegly

Autour du jardin pour la vue de tous

Les deux types de chambres sont orientés vers le jardin permettant au voyageur seul comme aux familles de passage de profiter d’un moment de calme et d’introspection. Cette implantation offre à chaque niveau, et de façon égalitaire, une vue sur le Pont Valentré et sur le paysage du Lot. La fonction de l’espace de circulation donnant sur l’avenue André Breton est détournée pour devenir un véritable lieu de pause et de contemplation du territoire cadurcien et de son histoire.

@ Luc Boegly

Un angle qui donne à voir sur l’histoire

Au dernier étage, le restaurant naît de l’ouverture symbolique du jardin sur le Pont Valentré, son angle et son pli élargissent le cadrage et la vue. La terrasse et le restaurant, par leur implantation, profitent autant du jardin secret que du territoire du Lot.

En somme, cette distribution offre la possibilité à tous de contempler le paysage et le pont (à l’image des grandes toiles de paysage de la période romantique), au lieu de n’offrir la vue qu’à quelques chambres. Les espaces de circulation ne sont plus identifiés comme tel, ils deviennent un vrai lieu de rencontre et d’échange avec comme arrière-plan pour cet agora, le territoire du Lot. Les chambres sont orientées vers l’intérieur, au calme, offrant repos et introspection au voyageur qui le désire.

Les spécificités du site ont imposé d’aller au-delà d’une architecture introvertie, ou qui se déploierait indépendamment de son contexte. Il a fallu penser l’architecture comme un élément à part entière du paysage. Il y a ici un défi d’enracinement – au sens figuré par les choix esthétiques de la conception, mais également au sens propre, avec un rattachement fort au terroir.

@ Luc Boegly

Matérialité et composition au service d’un enracinement

Une des interventions de ce rattachement se trouve dans les relations que le CHAI tisse avec le site d’une part, et avec le bâtiment lui-même d’autre part. Le concept d’enveloppe se trouve à l’intersection de ces deux considérations.

Cette enveloppe se matérialise dans une couche, une épaisseur, un espace, qui vient s’intercaler entre l’édifice et son environnement, entre l’artificiel et l’écologie du lieu, ce qui a nécessité de dépasser la notion de simple mur ou de façade. Le défi relevé consistait à changer ce qui sépare pour en faire un élément qui relie, et d’imaginer des lieux de transition entre le dehors et le dedans, entre le public et le privé.

Les ouvertures créées dans cette masse minérale dépassent la fonction d’hébergement, elles font l’articulation entre le programme et le paysage en créant un dialogue entre ce dernier et la rivière. Ces ouvertures modifient le caractère du paysage, assurant son insertion urbaine, et deviennent ainsi un repère signifiant la présence de l’institution «Auberge».

@ Luc Boegly

Le projet a privilégié une approche architecturale permettant la mise en valeur des éléments existants par un dialogue franc et intègre avec les nouvelles composantes programmatiques à intégrer. Cette approche a permis d’élaborer des stratégies d’interventions minimales et épurées et de composer de façon réaliste avec les budgets et les contraintes du marché.

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Par La rédaction Rubrique(s) : C'est d'actu, En bref, Logement collectif, Logement collectif Mots-clés : Antonio Virga, Cahors, Hôtel, Lot

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