Entre décadence et renaissance, l’architecture n’est pas permanente et seule la photographie d’architecture lui offre son intemporalité, estime Erieta Attali. Chroniques-photos.
Les structures créées par l’homme sont toujours situées dans un environnement – un paysage naturel, urbain ou même abstrait – qui ne cesse d’évoluer.
La conscience du contexte ne nous fournit pas seulement des informations et une meilleure compréhension de l’objet photographié mais aussi un aperçu des forces naturelles qui l’affectent et qui ont pu façonner sa conception originale.
Les matériaux vieillissent et dépérissent tandis que les plantes poussent avec impatience pour reconquérir les lieux à l’activité humaine disparue.
En élargissant l’échelle du temps, chacun se rend compte que l’architecture, contrairement à ses avatars photographiques, n’est pas permanente.
Les innombrables ruines qui parsèment les côtes méditerranéennes en témoignent aisément, rappelant les innombrables géographies humaines qui vont et viennent selon un cycle inévitable de décadence et de renouvellement.
Erieta Attali
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Traduit de l’anglais par C.L.