Parc Architectes (Brice Chapon et Émeric Lambert) présente ZAC Paris Rive Gauche à Paris (XIIIe) un immeuble de 89 logements en structure bois, îlot réalisé en partenariat avec Studio Gang, architecte de l’antenne parisienne de l’Université de Chicago.* Le chantier débutera en 2021. Communiqué.
Tissés ensemble
Longtemps associé à un quartier industriel, cette partie du XIIIe arrondissement est en pleine mutation. Le sol est une dalle artificielle créée pour couvrir un faisceau ferroviaire. Aujourd’hui c’est un projet de pierre, de terre cuite et de bois qui va s’élever.
Il participera à la réintroduction de la terre et de la biodiversité dans le quartier. Les toits et les failles accueilleront les autres habitants de la ville que sont la faune et la flore.
Ce nouvel environnement tissera le naturel et le culturel en offrant aux habitants, aux étudiants et aux voisins un îlot de vitalité.
Un nouveau pôle d’échanges
Le projet associe une gare, l’université de Chicago, des logements familiaux, un jardin en cœur d’îlot, des commerces et des activités. Il sera un lieu de brassage entre professeurs, universitaires, étudiants, résidents, voisins, touristes, visiteurs et curieux.
L’université verticale sera un point d’intensité du quartier. S’exposant sur la rue des Grands Moulins, elle invitera les parisiens à la découverte de la culture américaine.
Constructions naturelles
Le projet est conçu comme une grande charpente s’élevant au-dessus des voies ferrées. Sa conception tramée le rend recyclable, adaptable et résiliant à tous types de programmes.
Le choix des habillages en pierre et en terre cuite fait en échos aux villes de Chicago et de Paris. Les architectes américains ont retravaillé la pierre de Paris, tandis que les Français se sont inspirés des grands immeubles à ossature de Chicago.
Les projets revisitent des principes constructifs traditionnels pour les adapter aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui en prodiguant de généreux espaces à la fois ouverts et protégés.
*A propos de l’université de Chicago, voir notre article Le dessous des images : la perspective de Jeanne Hidalgo