Dans le paysage luxuriant des hauteurs de Nice Le Ray (Alpes-Maritimes), Vinci Immobilier a livré en 2021 avec Maison Edouard François un programme paysager mixte de 24 500 m² sur le site de l’ancien stade de l’OGC Nice. Montant des travaux : 48,8 M€ HT. Communiqué.
Le projet se situé en ville, sur les hauteurs de Nice, au milieu d’un large vallon qui descend vers la mer. La nature est, de ce côté, omniprésente. Un tramway relie le quartier du Ray au centre-ville en dix minutes, avec une station en face de l’opération.
Ce programme de 250 logements accession, 100 logements sociaux, un grand magasin Carrefour de 6 000m², un dojo de 1 500m² ; le tout au-dessus d’un parc de stationnement de quelques 650 places doit accueillir de nouveaux habitants, dans un quartier déjà très dense. Un parc entrera dans l’îlot sans aucune discontinuité, de plain-pied. Les toitures seront toutes végétalisées, pour recréer ce paysage niçois fait de constructions dominées d’une crête verte au-dessus.
Un plan masse à la « new-yorkaise »
Depuis l’intérieur du nouvel îlot, des vues larges sont ménagées sur le paysage niçois. C’est un peu une reprise de ce qui fait la qualité de Manhattan à New York : offrir l’horizon au bout de chaque bloc.
Les bâtiments sont d’échelle semblable à celles des îlots avoisinants, avec des ruptures introduites par des éléments de petite échelle. Les habitants pourront s’approprier une partie des terrasses par des constructions légères, type bardage bois brut, ce qui achèvera de morceler les bâtiments de l’îlot en leur donnant une lecture d’échelle plus « individuelle » proche des usages.
De petites constructions glissées dans l’îlot seront vendues comme des « lofts » en double hauteur, bruts à aménager – une nouvelle offre de logements pour de nouvelles populations porteuses de nouveaux usages. Ce sont des morceaux de « désir d’habiter » qui viennent égayer les façades.
Les matérialités minérales
Le plus petit des immeubles, à l’angle du boulevard Gorbella, est en pierre. La pierre est rarement massive sauf pour les bâtiments militaires. Le Ray, est le négatif de Versailles et du Louvre : les angles et arrêtes sont en briques de pierre pour les trumeaux et les façades en parement. Le rendu d’ensemble est massif. Les autres immeubles sont en enduit à la chaux.
Les matérialités végétales
Les façades sont végétales pour prolonger le parc en hauteur, avec des plantes grimpantes florifères, choisies pour leur vigueur et leurs senteurs. Ces plantes par leur espacement laissent filer depuis les logements les vues sur le grand paysage.
Il s’agit davantage d’une façade « support de végétalisation » que de façades « végétalisées ».
Les façades sont accastillées avec des tuteurs en châtaignier, avec entre eux des câbles inox pour faire grimper les plantes. Des plantes sont plantées en bas des façades en pleine terre, d’autres suivent plus haut dans des bacs.