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Accueil > Editos > À Venise, sur l’autel des vanités, chacun se sent courageux

À Venise, sur l’autel des vanités, chacun se sent courageux

20 mai 2025

 Venise
Pavillon d’Estonie @Keiti Lige, Elina Liiva et Helena Männa

L’architecture est politique et le message, vu l’état de la planète, est seriné dans chacun des pavillons de la 19ème biennale de Venise (du 10 mai au 23 novembre 2025) : bois, métaux biosourcés ou de récup’, etc. L’eau, l’air, l’océan, etc. Une bénévolence à vous fendre le cœur…

L’impression demeure quand même que tous ces arch(i)anges qui tombent du ciel sont bien mal informés pour ce qu’il en est de la prise de conscience. Se souvenir par exemple que le Club de Rome – fondé en 1968 et qui réunit scientifiques, économistes, fonctionnaires nationaux et internationaux, etc. – a publié dès 1972 un ouvrage intitulé « Les Limites de la croissance ». James Bond lui-même a jugé nécessaire, en 1974, d’évoquer la récupération de l’énergie solaire dans « L’Homme au pistolet d’or ».* L’idée que le temps et la conscience environnementale faisaient défaut est une fiction commode.

D’ailleurs, tout ce beau monde bien pensant présent à l’inauguration est venu et reparti en avion bas carbone. Il est pourtant possible d’arriver à Venise en train ou en bateau à voile ; l’évènement durant jusqu’en novembre, cela laisse le temps de s’y rendre tranquillement. Mais non, tout le monde doit être là en même temps, pas tant pour voir que pour être vu. Sans parler de tous ces invités nouveaux convertis énamourés envers les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle (AI) en tête, dont chaque requête futile coûte un bras énergétique dans les data centers de plus en plus grands et de plus en plus énergivores qui décorent nos campagnes. Et les terres rares dans les téléphones qui prennent des millions de photos inutiles que personne ne regardera jamais. Têtes de gondoles ? Bref…

Écologie encore avec le Qatar, dont le pavillon a été inauguré le 8 mai. C’est le premier pavillon permanent accordé aux Giardini depuis trente ans, à une nation qui notez-bien n’avait jamais auparavant participé à la Biennale. Miracle et fumée blanche ! « C’est le jardin de la diplomatie », ont expliqué le maire de Venise, Luigi Brugnaro, et le président de la Biennale, Pietrangelo Buttafuoco.** (finestresullarte.info, 10/05/2025). Il est vrai que le Qatar, « pour parvenir à ce résultat historique, a également fait don de 50 millions à la ville de Venise en 2024 », indique l’article. Cinquante millions de dollars seulement pour jouer dans les Giardini comme un grand ? Ce n’est pas cher payé, beaucoup moins en tout cas que ce que débourse le Qatar pour le Paris Saint-Germain, richissime club de foot et propriété du même, ce qui donne une bonne idée de l’ordre des priorités de ce pays. Le ‘soft power’ ne se mesure certes pas seulement au montant du chèque mais voilà en tout cas un siège d’influence à la biennale pour un pourboire. Pourquoi pas ! À ce compte-là, Elon Musk pourrait bientôt se payer son propre pavillon qu’il pourrait nommer Mars Architecture Is Business. Cela vaut pour tous les super riches qui se rêvent tyrans.

D’ailleurs, l’Azerbaïdjan fait une entrée remarquée cette année. « Axée sur la régénération d’un nouveau mode de vie écologique par l’innovation, tout en préservant le patrimoine culturel, chaque œuvre souligne l’importance de la solidarité et de la confiance entre les gens (les individus), moteurs essentiels de l’efficacité de toute forme d’intelligence », explique en toute clarté Nigar Gardashkhanova, le commissaire de l’exposition de ce pavillon, faisant référence sans doute au thème de l’année : « Intelligens. Natural. Artificial. Collective. ». Comprenne qui pourra.

Au fait, dans son rapport intitulé « Azerbaïdjan 2024 », Amnesty International explique que « l’année a été marquée par une forte dégradation du respect des droits humains. L’impunité est restée la norme pour les atteintes aux droits fondamentaux commises dans le cadre du conflit concernant la région du Haut-Karabakh. Les ONG et la presse indépendantes étaient toujours en butte à des restrictions arbitraires. Un certain nombre de défenseur·e·s des droits humains et de militant·e·s ont été arrêtés en raison de leurs activités, pourtant légitimes. Des manifestations pacifiques ont été réprimées. La torture et d’autres formes de mauvais traitements restaient monnaie courante. Des personnes LGBTI ont été victimes d’un déni de justice ». Etc. N’en jetez plus.

D’autres pays du même acabit sont eux aussi les bienvenus avec toutes leurs bonnes intentions. L’Arabie saoudite par exemple, championne il y a deux ans, dont Beatrice Leanza, commissaire de l’exposition 2025, explique que cette participation « témoigne de l’émergence de voix générationnelles en Arabie saoudite qui remodèlent les pratiques spatiales. [Cette exposition] propose de nouvelles pistes quant au rôle et à la finalité de l’architecture dans le monde d’aujourd’hui ». Comme à Neom par exemple, avec la chambre dans la cuisine pour la bonne kényane ? Si ce n’est pas se fiche du monde, certes en toute politesse et en bonne intelligence – nous sommes entre gens polis et bien mis après tout.

Tiens, le lion d’or 2025 a été attribué au projet ‘Heatwave’ du pavillon du Bahreïn conçu par Andrea Faraguna, opportun architecte diplômé à Venise, qui – Voilà ! – a réinventé la tour des vents ET le puits canadien ! Les Émirats arabes unis (EAU) peuvent s’en vouloir, eux qui ont réinventé la serre (green house) ! Bonjour l’innovation bientôt près de chez vous, dans le désert ou plus sûrement dans le logement social de la Mère Denis !

Il est permis d’imaginer qu’à seulement 50 millions de dollars le ticket, même le Bahreïn peut gagner la Ligue des Champions de l’architecture ! En revanche, évacuée par la porte, la Russie fait son retour par la fenêtre et s’il n’y a pas de pavillon Palestine – État non reconnu par l’Italie – le pavillon d’Israël est en travaux. Il a le dos large et l’échine souple « le jardin de la diplomatie ». Ce n’est plus la biennale de Venise mais une auberge espagnole.

L’architecture est politique. C’est vrai et face au constat apeuré des architectes du monde entier réunis à Venise, que font les politiques du monde entier ? La réponse est dans la question : ils forent, baby, ils forent… Sans même aller si loin, Stéphane Foucart (Le Monde, 18/05/2025) constatait que le 13 mai 2025 sur TF1, sur plus de trois heures d’émission, Vulcain ex-Jupiter président*** n’avait parlé d’écologie « que durant cinq minutes, sans relances ni contradiction ». Cinq minutes… Circulez, il n’y a rien à voir. Le quinquennat qui devait être écologique ou n’être pas, n’est pas tout court ! « Pourquoi ? », s’interrogeait le chroniqueur. Comme si la réponse n’était pas connue. D’ailleurs, Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture et des architectes, paradait à Venise comme si elle allait à elle seule sauver le monde. Pour l’ambitieuse, Venise vaut bien sans doute une messe basse, et au diable la culture. Comme dirait James Bond, les diamants sont éternels…

Il y a plus culotté encore puisque le même jour, le 13 mai, le conseil national de l’ordre des architectes (CNOA), toujours utile, annonçait fièrement la signature du Livre Blanc Bâtiment 2080 : Une Vision Partagée pour l’Avenir de l’Architecture en Occitanie. Si ce n’est pas là un projet ambitieux… Voyons, 2080, c’est dans 55 ans. Où en étions-nous il y a 55 ans ? En 1970 ! Aucun Français ne savait encore que si la France n’avait pas de pétrole, elle n’avait pas plus d’idées. Le mot ordinateur n’existait pas et si l’homme avait posé le pied sur la lune, on ne connaissait encore que trois sortes de dinosaures et zéro exoplanète. Toutefois le monde, s’il n’avait jamais entendu parler de réseaux sociaux, connaissait déjà la rumeur. Pourtant Elon Musk n’était pas encore né !

En tout état de cause, si un bâtiment construit est censé durer 20, 50, 100, 200 ans ou cinq siècles, bien malin celui qui peut prévoir ce que sera le monde en 2080. Et si le niveau de la mer a augmenté de 25 m comme s’en inquiètent les auteurs d’une étude publiée dans Nature (octobre 2019), on fait comment ?**** Alors le bricolage savant à Venise, il y a intérêt à en profiter pendant qu’il est encore temps.

Tandis que cette biennale semble être devenue pour les uns un long cri de douleur à la mater dolorosa, sans réponse convaincante à moyenne et grande échelle (ni de cette biennale ni des précédentes d’ailleurs), elle est pour d’autres un territoire à conquérir, le ‘soft power’ animé par des jets à réaction, voire réactionnaires. Les auteurs des pavillons, à lire leur logorrhée cent fois remâchée depuis au moins James Bond, se veulent pour la plupart radicaux, entreprenants, courageux, prêts à défendre les intérêts de la planète entière. Avant bien sûr pour chacun d’eux de s’en retourner vers l’aéroport le plus proche avec le sentiment rassurant du devoir accompli. Bonjour la radicalité !

L’exemple peut-être le plus frappant de cette distance – que dis-je, ce gouffre – entre les bonnes intentions et leurs conséquences est le pavillon de l’Estonie. L’exposition « Laissez-moi vous réchauffer » (Let me warm you), conçue par les architectes Keiti Lige, Elina Liiva et Helena Männa, explore la question de savoir si les rénovations actuelles axées sur l’isolation ne sont qu’une simple mesure de conformité. « Le projet met en lumière le conflit entre des ambitions mondiales audacieuses et la réalité quotidienne des citoyens confrontés à des décisions collectives pour atteindre les objectifs énergétiques », expliquent-elles.***** « Nous nous demandons si l’isolation n’est qu’une simple case bureaucratique à cocher pour atteindre les objectifs de l’UE ou une réelle opportunité de relever les défis sociaux et spatiaux ».

Nous connaissons tous la réponse. Mais l’Estonie, un pays confronté à une géopolitique véritablement dangereuse, n’a plus le temps de se fiche du monde.

Christophe Leray

* James Bond est envoyé à la recherche de l’Agitateur Sol-X, un engin capable de capter l’énergie solaire avec un rendement de 90 %.
**Lire l’article Israël, Russie, Qatar : si la Biennale de Venise est géopolitique en temps de guerre by Leonardo Bison (finestresullarte.info, 10/05/2025)
*** Pour en savoir plus concernant l’origine de Vulcain ex-Jupiter, lire :  Sonotone, livré par Amazon, à l’attention de l’Uber président
**** Lire notre article Bayou-sur-Yon, on dirait le Sud. Une éco-fiction (2020)
***** Lire Pavillon de l’Estonie – « Laissez-moi vous réchauffer »

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Editos

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