Pour la Ville d’Évry-Courcouronnes (Essonne), maître d‘ouvrage, Christophe Gulizzi a livré en 2022 la Maison des services publics Gisèle-Halimi. Sur 1 940 m² et un parking en sous-sol de 40 places, (coût des travaux : 6,28 M€HT), le programme compte : espace d’accueil, espace agents, mairie annexe, maison de quartier, lieu d’accueil Enfants-Parents, multi-accueil de 36 places, relais assistante maternelle. Communiqué.
Contexte
Ce quartier fait l’objet d’un Projet de Renouvellement Urbain (PRU) visant à lui redonner de l’attractivité tout en améliorant son insertion dans le contexte urbain local. Le Gymnase François Mauriac et la Maison des Services Publics Gisèle Halimi conçus par Christophe Gulizzi visent ainsi dans un quartier en pleine mutation, à la redéfinition d’un espace à forte valeur représentative dans un espace et un environnement structurés.
La volumétrie et l’organisation des ouvrages participent au dessein de la ville. En reliant l’ensemble du contexte immédiat, les équipements participent ainsi à l’aménagement, au bien-être et au cadre de vie des habitants. Les deux projets livrés à deux ans d’écart, ont été conçus de façon associée et non adossée. Les rues Georges-Sand et François-Mauriac sont reliées par un véritable espace public de 8,00 m de large et partiellement abrité de la pluie. Ce « parvis » crée une centralité, un trait d’union, un lieu convivial de rencontres et d’échanges. Son gabarit le définit comme une véritable place publique, le point de connexion entre le gymnase et la maison des services publics.
Maison des services publics Gisèle-Halimi
Cinq entités de services publics ont été regroupées en un seul lieu unique dans le but de faciliter les démarches des habitants du quartier du Parc aux Lièvres
La lisibilité de chacune des entités est renforcée par les transversalités qu’offre le patio central. Véritable point d’orgue du projet, il offre en plus de ces nombreuses vues croisées et covisibilités entre les différents services, une atmosphère de travail baignée de lumière naturelle.
Les façades constituées de brise-soleil en béton blanc sont un filtre vers l’intériorité, autorisant ainsi le bâtiment à dialoguer avec l’ensemble de son contexte. Une façade qui devient clôture pour la Maison de la petite enfance, pour abriter, protéger, sans enfermer.
Les parois du bâtiments derrières les brise-soleil sont constituées de voile béton gris clair, de larges vitrages aux menuiseries et de panneau d’aluminium laqué gris clair. L’ensemble du bâtiment présente une teinte claire, un jeu de blanc sur gris clair se fondant sur les coloris du ciel.
Transparences et sensations d’écrin protecteur sont les thèmes centraux développés afin d’offrir intimité sensorielle et plaisir des sens. Non pas la transparence comme illusion de la démocratie, mais comme graduations, afin de créer un sens d’épaisseur spatiale, ainsi que des sensations subtiles et changeantes de mouvement et de lumière. Cette sensibilité promet une expérience positive d’espace, de lieu et de sens.