Début juin 2017, à Paris, le promoteur immobilier ESPRIMM a dévoilé deux étonnants petits projets livrés en 2016 par le Studio Vincent Eschalier. Le premier consiste en la construction de deux maisons de ville contemporaines sur une très faible emprise foncière, le second en la restructuration d’un immeuble de bureaux des années 80 et la création de quatre maisons en surélévation sur le toit.
Le communiqué ci-dessous est celui du promoteur et l’architecte n’a apparemment pas son mot à dire. Sauf que Vincent Eschalier lui-même ne dit rien sur son site de ces projets, à part en montrer de belles photos. Bref découverte quand même mais par le bout de la lorgnette du promoteur.
50 bis, boulevard Richard Lenoir (XIe)
Situé dans XIe arrondissement, avec des façades rythmées par de larges ouvertures de différentes proportions mélangeant pierre et vitre, ces deux maisons de ville à la forme triangulaire se marient avec harmonie aux deux immeubles haussmanniens qui les entourent.
«Lorsque nous avons lancé ce projet en 2012, notre défi était de construire deux maisons de 180m² et 160m² sur une parcelle exiguë de 113m². Pari tenu ! Sur une surface de terrain de 55m² par maison s’érige aujourd’hui deux maisons sur cinq niveaux avec ascenseur privatif et terrasse arborée sur le toit», indique Benoit d’Halluin, co-fondateur d’ESPRIMM.
Réalisée par le Studio Vincent Eschalier, l’opération a été livrée en mai 2016 (PC en janvier 2014) pour un coût total de 1,65M€.
64, avenue Pierre Grenier (Boulogne – Billancourt)
Situé à Boulogne-Billancourt, le programme «Pierre Grenier» regroupe à la fois une restructuration d’immeuble de bureaux et une opération de surélévation pour la construction de maisons «sur le toit» soit quatre maisons individuelles en triplex de 80 à 100m².
L’immeuble des années 80, avec une façade rideau typique de l’époque, héberge sur son toit, après renforcement de la structure de l’immeuble, quatre cubes en bois recouverts de verre et de métal blanc, pour une surface de 100m² environ chacune.
«Le projet Pierre Grenier est une opération qu’on pourrait qualifier de complexe. En effet, entre la réhabilitation, la surélévation et la construction en ossature bois, nous avons dû faire face à de nombreuses contraintes techniques et administratives. Cependant, en supprimant le Coefficient d’Occupation du Sol (COS), la Loi ALUR a facilité le montage de ce projet et a permis de proposer des logements neufs dans une zone où le foncier est rare et où la demande est forte», explique Benoit d’Halluin, co-fondateur d’ESPRIMM.
Chacune des maisons est accessible par une coursive extérieure paysagère et une terrasse-jardin privative jouissant d’une vue panoramiques à 180° sur tout Paris. L’intérieur, organisé en triplex et avec une hauteur sous plafond de plus de 3m, baigne dans la lumière naturelle grâce à de grandes baies vitrées de type atelier.
Réalisée par le Studio Vincent Eschalier, le prix de vente des maisons s’échelonne entre 1,1 et 1,3 M€ pour un coût de construction de 6 500 € HT le m².