Avec l’aménagement de l’avenue Gambetta à Courbevoie (Hauts-de-Seine), l’agence In Situ entend créer un lieu de vie au centre de la ville et une liaison verte avec la Défense, distante de 600 m à peine. Communiqué de la ville de Courbevoie.
Après avoir mené les projets de restructuration et de modernisation de ses quartiers, Courbevoie poursuit depuis plusieurs années une politique ambitieuse de réaménagement de son centre-ville. Les objectifs de cette politique : répondre aux aspirations à une meilleure qualité de vie, faciliter l’accès aux transports et à la Défense, penser la ville de demain avec les habitants.
Dans le cadre du Grand Paris et de la concurrence entre les grandes mégalopoles, les villes de périphéries ont un rôle important à jouer en termes d’attractivité. En aménageant l’avenue Gambetta, la municipalité de Courbevoie réaffirme sa politique d’urbanisme prospective, durable et partenariale impulsée par Jacques Kossowksi et ses équipes.
En effet, l’accord noué avec la SNCF en contrepartie des travaux en cours effectués par Eole, a offert à la ville et à ses habitants, l’opportunité de réaménager cette avenue.
A l’issue des nombreuses consultations citoyennes, le jury a retenu à l’unanimité en décembre 2017 l’agence In Situ qui a réalisé l’aménagement réussi des berges du Rhône à Lyon. Ce projet paysager d’envergure commencera en 2019 pour s’achever en 2023 à l’issue des travaux d’Eole.
Relier Courbevoie, la nouvelle gare Eole et le quartier d’affaires
Du cœur de ville de Courbevoie au du parvis de la Défense, il n’y a que 600 mètres seulement, pourtant il est aujourd’hui difficile pour les piétons et les cyclistes d’accéder au quartier d’affaires et de parcourir ce boulevard où l’espace dédié aux voitures reste majoritaire et où les aménagements deviennent obsolètes.
Le projet de l’agence In Situ propose un rapprochement des deux pôles pour transformer cette avenue en une promenade plantée, une avenue «d’un nouveau genre» pensée à la fois comme un lieu de vie et comme une liaison verte.
Ce «cours» végétalisé permettra de rejoindre, depuis le centre-ville, le quartier des affaires et la future gare Eole dont les travaux sont en cours, sur un parcours favorisant les circulations douces. Cet aménagement concernera également la rue de l’Alma et la rue Baudin.
L’élargissement des trottoirs et du terre-plein permettront ainsi un partage apaisé de l’espace public entre ses différents usagers : piétons, cyclistes, automobilistes. Ce projet offre aussi des possibilités d’évolution dans le temps pour accueillir de nouveaux usages.
Un espace de biodiversité urbaine, à 600 mètres de La Défense
Au-delà des aspects esthétiques et écologiques essentiels, le paysage de la ville a servi de ligne directrice au dessin paysager. En effet l’équipe de paysagistes s’est inspirée des racines et de la géographie de Courbevoie avec ses berges de Seine et ses coteaux pour penser cette avenue comme une promenade et un lieu de destination. Pins, charmes, chênes, saules et frênes, plus de 400 arbres seront plantés pour créer, avec les arbres déjà présents, un cordon de nature urbaine au cœur de la ville.
Le terre-plein deviendra un lieu de vie en accueillant une faune et une flore d’une richesse inédite sur ce site. Des noues seront creusées pour récupérer les eaux de pluies et permettre la perméabilité des sols.
Enfin cette avenue constituera un lieu de vie et de rencontres avec la possibilité d’y installer des aires de jeux, des kiosques et des terrasses. Au pied du premier quartier d’affaires européen et en plein cœur de Courbevoie, l’avenue Gambetta deviendra un parc urbain où habitants et usagers de la Défense pourront venir se ressourcer.
«Nous nous sommes inspirés du lieu lui-même. Lorsque nous avons visité l’avenue en été, la température était particulièrement élevée ! Il était évident pour nous qu’il fallait replanter et fertiliser cet espace, lui faire retrouver une canopée, de l’ombre et de la fraîcheur. Au pied des tours de la Défense et de sa dalle stérile balayée par les vents, nous voulions recréer un espace plus intime à l’échelle des habitants», explique Emmanuel Jalbert, président-directeur général de l’agence In Situ.