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Accueil > Chroniques > Chroniqueurs > Chroniques d'Eric Cassar > Chroniques des n-spaces > Trace n°12 – L’n-spaces retourne le u et, même nu, un lieu devient lien

Trace n°12 – L’n-spaces retourne le u et, même nu, un lieu devient lien

29 septembre 2020

lieu lieux
@JR

Nous habitons, traversons divers espaces physiques et digitaux, des lieux nombreux, distants où nous interagissons avec d’autres et parfois avec l’espace lui-même. Mais ces lieux, surtout quand ils sont partagés, restent encore relativement anonymes, déconnectés les uns des autres. Pour combien de temps ?

L’n-spaces est un lieu lié où se superposent des informations par couches, certaines techniques, d’autres personnalisées, ou partagées collectivement, dont la lecture peut différer selon l’habitant. La visibilité et connectivité de ces couches sont réglables, ajustables. L’n-spaces produit des sens multiples. Il recueille des données qu’il combine et rend plus ou moins visibles. Celles liées à l’usage du lieu physique et/ou virtuel sont anonymisées. Elles proviennent des habitants, dont nous retenons la qualité « d’être humain utilisateur » (ce sont les données d’affluence, climatiques ou énergétiques par exemple). D’autres, plus personnelles, sont liées à chaque habitant. Elles varient selon les visiteurs : ce sont leurs souvenirs qu’ils peuvent conserver et aussi des outils d’appropriation.

Lieux liés : support de mémoires

Notre mémoire associe des souvenirs, une histoire, à un lieu déterminé : par exemple un rocher, face à la mer, en haut d’une colline ou perdu dans une clairière. C’est un morceau du monde. Si j’aime y revenir, m’y retrouver de temps à autre, je l’habite (habiter c’est se rendre régulièrement dans un lieu). J’ai avec lui et avec son environnement un rapport particulier : c’est mon rocher, celui sur lequel je m’isole, me retrouve, me ressource. J’ai donc pour ce lieu partagé – le rocher et son paysage –, un rapport personnel, même s’il ne m’appartient pas. Et le rocher pourrait aussi bien être l’arbre d’une forêt, la table d’un café, le banc d’une place, l’angle d’un mur, les galets d’une plage, etc.

J’y inscris plus ou moins consciemment une forme d’histoire personnelle. Dans l’n-spaces, je pourrai plus facilement – si je le souhaite – y déposer, digitalement, des souvenirs personnels ou partagés, retenir une ambiance. La trace s’inscrit et l’espace circonscrit (1). Augmenté, il devient support de mémoire exosomatique (2) sauf qu’il ne s’agit plus d’un organe ou objet comme un smartphone mais d’un lieu.

Pouvoir relier des actions en fonction des lieux facilite les réminiscences et augmente ou approfondit notre relation à l’espace. S’inscrivent alors tous les souvenirs personnalisés que les habitants auront souhaité constituer. Il se dessine possiblement une « Time machine » (3) personnalisée des n-spaces. Chacun de ces récits personnels ou collectifs dessine ensuite son parcours, au sein d’un réseau de lieux, d’n-spaces, qu’ils peuvent aussi participer à tisser. Relier, c’est écrire des relations, ici dans le temps, mais aussi dans l’espace, dans l’espace-temps.

Lieux liés : histoire de nouveaux ensembles

Un n-spaces bleu ou de style roman peut se retrouver relié à tous les n-spaces bleu ou de style roman d’un territoire plus ou moins vaste, même s’il n’y avait pas de liens a priori. Et il y a de nombreuses autres typologies de liaisons possibles (4) plus ou moins personnelles à inventer. Un n-spaces peut facilement interagir en temps réel avec un autre n-spaces éloigné. Leurs atmosphères (ambiances lumineuses, sonores, projections, informations…) peuvent discuter ou se répondre en miroirs démultipliés.

Il devient, par exemple, possible, bien qu’étant distant physiquement, d’écouter simultanément la même musique, de partager, au même instant, une partie de notre environnement. Il ne s’agit pas comme dans le cas d’une visio ou d’un appel téléphonique d’échanger en face à face mais davantage d’être ensemble séparément.

Cette expression est utilisée par la sociologue Monique Eleb pour qualifier l’usage actuel d’un logement. Elle souligne qu’avec les casques audio, ordinateurs et smartphones, les habitants d’un même foyer vivent souvent dans le même lieu (ensemble) chacun dans leur bulle (séparément), c’est-à-dire avec peu d’échanges directs malgré une ambiance partiellement commune.

Avec les n-spaces, il devient possible d’être ensemble en partageant une partie de son environnement sans être localisé dans le même lieu géographique, et sans nécessairement échanger de manière directe (c’est-à-dire en face-à-face chacun derrière un écran). Moi à Paris, vous à Oslo, nous pourrions contrôler collectivement l’autour, danser sur la même musique au même moment, ou vaquer chacun à nos occupations en partageant une atmosphère.

Il s’agit de retrouver ponctuellement une synchronisation dans nos univers de plus en plus désynchronisés. Un lien. Dans le passé cette synchronisation se vivait régulièrement à grande échelle à travers l’écoute d’un programme radio ou télévisé (le 20h). Aujourd’hui, elle a quasiment disparu, chacun préférant écouter son propre programme, quand il le souhaite, grâce aux podcasts ou vidéos en ligne. D’où, effet miroir, l’attrait croissant pour les événements « live » comme un concert ou un match de foot, moment de vibration collective.

L’n-spaces facilite le partage simultané en petit nombre, un moyen de recréer du commun quand les distances géographiques nous éloignent. Alors que dans « l’ensemble séparément » d’une famille située dans un même appartement, l’expression met en lumière l’idée de séparation, « l’ensemble séparément » dans le cas d’une famille située dans des lieux distincts met en lumière l’idée d’ensemble. La distance éloigne un peu moins, nous pouvons partager momentanément une atmosphère et non uniquement une discussion. Ce partage sensible à distance n’est pas idéal mais il peut éviter l’isolement dans bien des situations : une convalescence à l’hôpital, un vieillissement, une séparation amoureuse imposée, une amitié éloignée, etc., des situations amplifiées notamment lors du récent confinement.

Nous inscrivons alors, malgré notre éloignement physique, des souvenirs communs qui peuvent s’ajouter (visiblement ou pas) aux récits du lieu dont la mémoire s’organise. Multi-facettes, aux natures changeantes, rarement accessible de façon complète, la mémoire est disponible de manière différenciée en fonction de chacun.

Lieux liés, ajustables et avenants : mieux prévoir (même l’imprévisible)

A ces récits personnels qu’auront peut-être souhaité rendre visibles certains habitants, une anecdote devenant alors en partie publique (comme le ‘post’ sur un réseau social sauf qu’il est ici accessible principalement via le lieu), s’ajoutent également des mémoires constituées par des données anonymisées. Elles constituent des récits utiles comme par exemple la réaction du bâtiment pour économiser de l’énergie. Toutes ces actions s’enregistrent, se répertorient, se classent. Mieux comprendre la « réaction » d’un lieu ou de ses habitants en fonction du climat intérieur et extérieur peut aider ensuite à anticiper (par exemple un réglage optimum d’un système de chauffage), ou à mieux s’adapter à chacun, le contrôle restant toujours accessible à tous.

Connaître l’usage d’un lieu de manière qualitative (sa nature, son activité) et quantitative (le nombre de personnes) en fonction d’autres paramètres (climat, événements extérieurs) permet aussi d’anticiper les futurs usages et l’affluence de manière à adapter par avance ce lieu en fonction des besoins prédits puis réels.

Par exemple, à l’ère du travail polytopique (télétravail, coworking, satellites, siège social, etc.) un espace de bureau à l’architecture adaptée (5), composé d’atmosphères diverses, s’ajustera en fonction : changement d’usage d’une pièce, ajustement du mobilier, etc. Des espaces variés et flexibles adaptent leur répartition, leur destination et leur taille en fonction des situations. Il s’agit de mieux utiliser chaque m² construit, chaque m³ de matière, avec une finalité d’abord écologique.

Quand les traces anonymisées se structurent en fonction des lieux géographiques, elles permettent de faire correspondre besoins et ressources en termes d’espace, d’aménagement, d’énergie, de services, etc. pour être en mesure d’anticiper et d’adapter un lieu en fonction des usages présents et futurs, connus et inconnus. Cette approche produit des bâtiments puis des villes à la fois plus écologiques, plus économiques, mieux partagées, plus amicales et prêtes à accueillir les évolutions et nouveaux modes de vie.

Actif le bâtiment est fluide, il se souvient, se perfectionne, mûrit, se met à jour. Ses traces l’enrichissent, le colorent, elles l’aident à parler, à apprendre, à s’adapter. Grâce à son architecture variée et ouverte, il accueille même l’imprévu pour expérimenter et répondre aux usages de demain, ceux que nous n’avons encore ni conceptualisés ni imaginés.

Eric Cassar
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(1) La conception digitale n’est pas centrée autour des individus avec la localisation comme donnée externe (comme par exemple lorsque je me relie à une autre personne en visio), elle est localisée, centrée autour de l’espace sur lequel les individus peuvent agir en tant que donnée externe.
(2) Voir les travaux d’Alfred Lotka et Bernard Stiegler : https://fr.wiktionary.org/wiki/exosomatique
(3) Possibilité d’accéder à des données chronologiquement : https://fr.wikipedia.org/wiki/Time_Machine_(logiciel)
(4) Lire La trace (11) – Trace(r) : un vaisseau entre les toiles
(5) Une conception architecturale pensée en espace-temps en lien avec les nouveaux champs ouverts par l’outil numérique mais aussi avec l’action de manageur d’espace, bienveilleur ou chef d’orchestre. Voir Travailler en c(h)oeur

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Par Eric Cassar Rubrique(s) : Chroniques des n-spaces

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