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Accueil > Chroniques > Chroniqueurs > Chroniques d'Eric Cassar > Chroniques des n-spaces > Trace et lieu : hybridation des espaces physiques et virtuels

Trace et lieu : hybridation des espaces physiques et virtuels

24 septembre 2019

Trace

Toute trace existe grâce à son inscription (l’acte d’écrire) mais aussi grâce à son support. Dans l’espace physique, ce support, c’est le mur, ou toute surface matérielle, dans l’espace numérique c’est l’écran à travers le cloud, l’ordinateur, l’interface ou le www.

Le passage de l’espace à l’n-spaces engendre la mise en relation entre espaces physiques et virtuels rendue possible grâce au smart-building ou smart-city. Cette transformation ou révolution architecturale va permettre de mieux fédérer les notions de traces et de supports qu’ils ou elles soient physiques ou numériques avec pour incidence de (dé)multiplier les combinaisons d’inscriptions et d’induire d’inédites incidences.

Le mouvement interne d’un lieu

Plutôt que de parler de réalité augmenté, je parlerai de lieu ou d’espace augmenté. L’expression définit en elle-même parfaitement ce qu’elle désigne : un espace déployé ou déployable (augmenté ou augmentable) dont la nature s’enrichit et d’où émergent de nouvelles ouvertures, multipliant le nombre d’applications possibles pour les habitants et visiteurs.

Une pièce (un salon dans un appartement, une salle de classe, etc.) est fixe dans l’espace – il est facile de définir précisément sa localisation – et son usage varie peu dans le temps. Il est compliqué de savoir comment elle est utilisée. Sa forme et ses propriétés se modifient difficilement (acoustique, lumière etc.) alors que relié au numérique l’espace devient n-spaces. Une mise en mouvement interne apparaît. Le lieu (la pièce) devient actif, c’est-à-dire que peuvent s’inscrire des informations : sur son utilisation, son identité, sa consommation présente et future.

Ces informations peuvent aider à transformer son usage, à agir sur lui, l’adapter, chercher à l’utiliser différemment quand il est libre, etc. Sa nature se modifie dans l’espace et dans le temps. Pour l’architecte, c’est notamment le passage de l’organisation des espaces (conception avec des espaces fixes dans le temps) à leur coordination (conception en intégrant le mouvement, la transformation temporelle des n-spaces) à la fois entre eux-mêmes et avec les autres lieux, physiques et virtuels. Ceci agit un peu à la manière d’une place publique, dont le vide accueille régulièrement des événements éphémères, sauf qu’ici le positionnement s’inscrit sur des temps et espaces plus resserrés nécessitant une réflexion plus spécifique.

Des traces digitales émanent des espaces

Aujourd’hui les traces digitales perdurent mais indépendamment de leur contexte physique. Demain il en sera autrement car la smart-city ou le smart-building, c’est rendre actif le contexte.

De même que les enceintes connectées sont autant émetteur (enceinte) que capteur (micro). Les espaces physiques deviennent à la fois actionneur et capteurs, capables d’agir et de se transformer en fonction de paramètres extérieurs provenant d’espaces numériques et d’envoyer des informations nouvellement saisissables : ajustement climatique en fonction du goût, envoi d’un tweet ou d’informations en fonction du contexte, personnalisation, ouverture de lien, renseignements sur l’action, l’échange, la position, en provenance des habitants ou de lieux physiques ou virtuels extérieurs etc.

Des traces physiques comme portes d’accès à des informations numériques

Autoriser l’inscription ou la transformation régulière ou permanente d’un lieu, par touches successives, change notre rapport à l’espace et à ce lieu. Murs et plafonds deviennent des surfaces transformables, c’est-à-dire facile à modifier : apparition de taches, ajout de peinture ici, effacement d’une trace là, mise en valeur par réinscription d’une autre ici, repérage par inscription de cadres, etc. Le lieu s’imprime physiquement des moments de notre vie et de nos désirs successifs et changeants. Il n’y a plus un choix définitif, intransformable, telle la chambre repeinte à ne surtout pas tâcher. Ce changement s’accompagne d’une forme de liberté. Il libère, suggère l’essai, invite à oser.

Plutôt qu’une surface blanche finie, psychologiquement figée, le mur devient support, support d’écriture, de signes, de traces : un tableau. D’espace support en deux dimensions (mur), un pas nous mène à l’espace support en trois dimensions. Cet environnement non figé ou non fini en mouvement perpétuel devient un environnement support, buvard, qui va naturellement favoriser la mise en relation du lieu avec l’espace numérique. Chaque trace, devenant possiblement un signe repérable, capable d’être taguée numériquement et de faire émerger des informations contextualisées ou conditionnées. La donnée est alors un moyen complémentaire d’accompagner nouvellement ces traces, d’offrir une appropriation inédite, personnalisée et donc plurielle des espaces.

Des mondes parallèles qui s’entremêlent

Ces écritures deviennent le point de départ des réalités augmentées. Elles pourraient être perçues un peu à la manière des deux niveaux de réalité exprimés par Platon dans l’allégorie de la caverne : le monde sensible et le monde intelligible, sauf qu’ici l’interrelation entre l’un et l’autre des mondes est connue. Elle est programmable.

La trace physique peut agir dans le monde numérique comme stimulus, indice ou repère. La multiplication des traces physiques est alors – jusqu’à un certain degré – un enrichissement de l’espace. Elle augmente la quantité de signes et de sens.

La trace numérique, elle, n’est plus uniquement associée à une personne ou à un lieu virtuel, elle peut l’être en temps réel à un lieu physique et/ou un objet dans un lieu.

Cette relation nouvelle entre traces numériques et physiques – encore à définir, à écrire, à coder à travers des algorithmes – s’inscrit comme une des propriétés de l’n-spaces.

Le lieu devient possiblement attaché à la trace numérique. L’expression du lieu devient une caractéristique intrinsèque du signe ou d’une action. Mallarmé parlant du poème écrivait «Fait étant, il a lieu tout seul», ici la trace numérique n’a pas lieu seule. Elle n’a pas non plus lieu exclusivement dans un espace virtuel, elle se démultiplie mais conserve un lieu physique en elle. Ce lieu s’inscrivant en son cœur.

Vue de l’autre côté, le lieu s’enrichit, s’épaissit, s’étend et se répand au-delà de ses frontières physiques traditionnelles.

Eric Cassar
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Par Eric Cassar Rubrique(s) : Chroniques des n-spaces Mots-clés : Nouvelles technologies, Recherche

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