HABIT@ est un ouvrage en cours de création. Il s’agit d’une sorte de manuel à l’usage de tous les habitants de résidence, de studio, d’appartement, de cabane, de maison, de villa, de château. C’est un outil qui permet de choisir et configurer son espace de vie. Chronique HABIT@.
HABIT@* est composé de trois livres pour, peut-être, développer, composer, animer son potentiel habitat.
HABIT@ – sommaire
* LIVRE I : QUOI POUR QUOI
Théoriquement (fondement) (Enjeux)
Ici nous nous interrogerons sur l’habitat. Qu’est-ce ? Pourquoi s’y intéresser ? Comment s’y intéresser ? En quoi est-ce essentiel ?
* LIVRE II : COMMENT
(méthode, outils & concepts (de transformation ou constitution de son habitat)
Comment transformer par soi-même son habitat en une oeuvre ou une extension du corps pour soi, un outil de bien-être, et de mieux vivre, quotidiennement renouvelé ?
Nous pouvons agir sur notre environnement comme nous agirions sur notre corps. D’abord pour se protéger (l’abri), pour améliorer son bien-être et ensuite pour réduire ou amplifier des actions extérieures (une brise, un rayon de soleil, un son), des actions intérieures (la lecture, une discussion, une sieste), pour accueillir ou suggérer certains effets, surprises ou actions imprévues.
* LIVRE III : CONCRETEMENT
(activation, exemple d’actions)
L’habitat, est un sujet et objet matériel que chacun peut apprendre à (se) constituer.
Ici quelques points d’attentions et quelques idées qu’il est possible de mettre en pratique.
Il s’agit à travers les éléments qui constituent l’habitat d’identifier à la fois les champs d’interventions et des exemples d’actions concrètes pour accroître/amplifier les interactions sensibles avec le lieu, les résonances avec l’environnement.
HABIT@ – LIVRE I introduction (extrait)
Le texte qui suit n’est pas un récit. Il est composé de pensées et d’idées dont le lecteur-habitant se saisira peut-être – je l’espère – pour composer des supports de vies qui planent ou s’envolent. Des supports qui s’ancrent de récits étoilés, dont le nôtre, parmi d’autres.
Un texte comme un voyage et comme un guide pour produire la singularité, les frontières et la porosité de son propre habitat.
Il n’y aura donc pas ici de démonstration linéaire, pas d’injonctions, mais des mises en perspective, en échos, une pluralité de possibles et de nouvelles appréhensions regroupées autour de thèmes qui s’entrelacent.
Les flux de l’écrit se lient et s’entrecoupent comme les lieux d’une architecture.
Entre les deux le passage, quelques fois habitable.
Ce sont ces vides et ces paroles, leurs agencements, les relations ou non-relations des vides entre eux et des paroles entre elles, et des paroles et des vides qui laisseront place à la circulation d’une pensée à travers une ossature qui tantôt disparaît, tantôt s’impose, qui supporte et quelque fois anime le chemin, le récit, la vie.
Cette ossature, à la fois visible et invisible, constitue l’architecture du texte comme celle d’un lieu.
Ici libre à toi lecteur de choisir tes modes de déplacement, les lieux et paroles que tu souhaitent t’approprier.
J’ai vécu et vis toujours dans différents lieux seul ou en famille. En architecte, j’écoute, j’analyse, je transforme, j’écris… Ce sont ces analyses, ces actions, ces essais entre autres, que je vais partager.
Ecrire c’est questionner le sens. Ici le sens du lieu qui nous entoure et nous accompagne jours après jours.
« Les évènements sont l’écume des choses. Mais c’est la mer qui m’intéresse », écrivait Paul Valéry au début du précédent siècle.
L’habitat, c’est la mer.
Naviguer sur la mer. Orchestrer la mer. Produire la mer.
Eric Cassar
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