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Accueil > Chroniques > Chroniqueurs > Journal d'une jeune architecte > Journal d’une jeune architecte – S’associer, pour le meilleur et pour le pire 

Journal d’une jeune architecte – S’associer, pour le meilleur et pour le pire 

12 septembre 2023

S'ASSOCIER associés
@E.P.

En cette fin d’été, c’est le retour à Paris, au travail. Franchement on n’était pas mal aussi dans ce monde un peu plus léger, sans ni factures, ni entreprises, ni maîtrise d’ouvrage. En fait non, après avoir bien profité, on se dit qu’il est temps de rentrer. Au charbon ! 

Arrivée à l’agence avant l’ouverture officielle et l’arrivée des équipes, je retrouve Soraya, mon associée, et là se passe une journée entre rires, rêves architecturaux, utopies, histoire de vacances, projets inspirants, un peu de comptabilité finalement.

Je me rends compte qu’elle m’a manqué, que ce partenaire de travail est finalement un partenaire de vie. Je me dis que nous avons eu la chance de nous trouver mais, surtout, la force de nous garder.

Ce qui m’inspire les questions suivantes : Avec qui s’associer ? Comment être sûr ? Que cherche-t-on en association ? Comment se garder ? Quand se séparer ?

S’associer, mais pourquoi donc ?

Il y a quelques mois, à une soirée, j’ai rencontré une jeune architecte travaillant dans une petite agence (unique salariée) qui m’a confié ce soir-là qu’elle attendait depuis plusieurs années pour se lancer à son compte, car elle voulait s’associer à « quelqu’un ». Elle attend donc, sans trop savoir pour autant expliquer le profil souhaité, elle cherche le nez au vent, comme peut-être lors de cette soirée, ou dans la rue le lendemain, au hasard.  

Je me souviens avoir été pensive, me demandant si « attendre quelqu’un » n’est pas une excuse pour ne pas passer le pas et se lancer en solitaire ? Que cherche-t-elle vraiment ? 

De plus, je trouve étrange d’être aussi certain d’avoir besoin de quelqu’un que l’on ne connaît pas encore. N’attend-elle pas l’image fantasmée de ce que représente l’association ? Ou bien est-elle si honnête avec elle-même pour reconnaître immédiatement et exactement la personne dont elle a besoin pour créer le binôme parfait. 

Avoir un/une associé doit-il avoir pour but de combler des incertitudes personnelles ? Pourquoi pas ? Après tout existent-ils vraiment de bonnes ou mauvaises raisons ? D’aucuns se rejoignent pour partager une passion commune de l’architecture, d’autres car ils ont besoin d’être challengés au quotidien, d’autres encore d’être soutenus dans les moments difficiles.

S’associer par pure stratégie ? Pour combler des besoins économiques ? Certains s’associent parce qu’ils sont amis, d’autres par affinités commerciales, par zones géographiques, en famille ou bien même en couple (bravo à eux !). Il existe autant de types d’associations que d’architectes : à chacun de trouver ce qu’il cherche s’il a besoin de quelqu’un d’autre pour réaliser son projet. 

Cela m’amène à une autre sujet, en quoi l’association en architecture est différente de celle dans des milieux différents. En architecture, la conception est un moment clef, c’est souvent alors que les égos se confrontent et s’opposent, parfois au profit du projet mais parfois au détriment d’un des individus architectes. Comment quand on est plusieurs trouver un accord sur les sujets tels que la vision d’un projet, un dessin de conception ou la signature d’un design ? 

Cela devient aussi complexe quand les agences commencent à réaliser des projets importants, nous avons un métier de responsabilité. Alors être plusieurs n’aide-t-il pas parfois à assumer les responsabilités et les choix inhérents à l’architecture ? 

S‘associer, un long fleuve…

J’ai eu de la chance de trouver Soraya, nous nous suivons depuis le diplôme, à l’époque cela à simplement marché de faire du projet ensemble, nous nous entendions bien et en plus nous étions copines, merveilleux ! Nous étions cependant bien loin de penser que six ans plus tard nous en serions là toutes les deux. 

Aujourd’hui, l’affaire est plus sérieuse, nous partageons une entreprise et il y a parfois des divergences d’opinion. Avoir des oppositions, cela est normal et plutôt sain, mais j’ai été surprise au fil du temps de me rendre compte que la vie personnelle est indissociable à 100% de la vie d’agence. 

J’ai la chance d’avoir trouvé quelqu’un avec qui le dialogue est vertueux. Mais qu’en est-il lorsqu’il est devenu difficile de discuter du fond avec son binôme ? 

Devenir un ensemble, c’est aussi comprendre l’évolution dissociée de chacun. Au cours d’une vie nous évoluons tous, nous changeons, nous nous faisons parfois percuter par des imprévus, alors être associé n’est-il pas savoir se réinventer ensemble ? Une forme de couple où l’émotionnel est mis à distance mais pas oublié. 

Savez-vous s’il existe des thérapies d’associé(e)s ? 

Nous avons pas mal d’exemples de connaissances qui se sont associées puis séparées. Après tout, pourquoi pas non plus, la vie est longue et nous pouvons avoir plusieurs vies professionnelles en une ! On a le droit de vivre une aventure et de se tromper. Il faut bien se protéger, faire des pactes d’associés ; envisager le pire quand tout va pour le mieux permet peut-être de se séparer sans trop se détester.  

Ceux qui ont essayé et se sont séparés toutefois favorisent aujourd’hui plutôt les aventures en solitaire, ils cherchent le partage tout en gardant leur liberté : ils font partie de collectifs, s’associent régulièrement sur des projets. C’est une autre façon de trouver un équilibre. 

Enfin cessons d’imaginer le pire et imaginons que la vie nous amène à poursuivre et vieillir ensemble. Comment décide-t-on d’arrêter quand on est deux ? Si l’un veut partir à la retraite, l’autre doit-il suivre ?

Quand on a trouvé un équilibre à l’épreuve des années, arrive-t-on à se réinventer sans l’autre ? A-t-on assez confiance en son individualité propre après avoir conçu à deux durant des années ? Après s’être habitué à se reposer sur les qualités de l’autre et compter sur le fait que l’on complète ses défauts, quelle difficulté pour changer ces mécanismes ? Pourtant je l’ai vu aussi, se séparer de son associé est parfois une étape permettant de retrouver une nouvelle forme d’individualité. 

Je ne sais pas vraiment où j’ai abouti avec cette chronique mais je pense que la conclusion est qu’il n’est pas simple de trouver quelqu’un avec qui partager sa vie professionnelle, il faut être honnête avec ce que l’on recherche pour trouver le/la ou les bonnes personnes. Cependant il est peut-être encore plus dur de se garder pour vivre cette aventure sublime de faire entreprise à plusieurs.

Estelle Poisson
Architecte — Constellations Studio
Retrouvez le Journal d’une jeune architecte

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Par Estelle Poisson Rubrique(s) : Journal d'une jeune architecte

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