En juillet 2018, SNCF Gares et Connexions (ex SNCF Mobilités) engageait les négociations avec Ceetrus (ex-Immochan) pour rénover et exploiter la première gare d’Europe pour une durée de 46 ans. En septembre 2021, le projet, dont le coût a été multiplié par trois et le délai de livraison rallongé de trois ans, est tombé à l’eau.
Avec 50 000 mètres carrés au total, les espaces de commerce et services devaient voir leur surface multipliée par cinq d’ici à 2024 et la gare en elle-même tripler sa surface, intégrant notamment une voûte vitrée de 18 mètres de large s’étendant sur 300 mètres de long. Etaient également prévus l’installation d’une piste de course d’un kilomètre sur les toits, 7 000 m² d’espaces verts et 3 200 m² d’espaces photovoltaïques tandis que les quatrième et cinquième niveaux devaient être construits en bois. Les espaces de circulation devaient également être multipliés par 2,5, avec à terme 55 ascenseurs et 105 escaliers mécaniques.
En septembre 2021, le gouvernement a demandé à la SNCF de préparer « un projet beaucoup plus réduit ». Dont acte. En attendant le Plan C du gouvernement…