L’architecte français Dubois connaît un incroyable quart-d’heure Warholien au Brésil, une sortie de l’anonymat dont il se serait bien passé. Ses vacances architecturales, avec Gloria da Silva, également architecte, qui l’accompagne, touchent à leur fin. (4/4).
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« Dans la presse, seules les publicités disent la vérité ».
Thomas Jefferson
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Lundi 26 février – Turin, Italie
Dans les pages locales de La Stampa, un article signé Lorenzo Antonetti et titré : Colpo di scena inaspettato nel caso di Dubois l’architetto, serial killer! (Rebondissement inattendu dans l’affaire Dubois l’architecte, tueur en série !)
Nos lecteurs savent que les zones d’ombre sont nombreuses autour des disparitions inquiétantes à Paris de Gina Rossi, Anna Rizzo et Marie-France Panoyaux, deux architectes et une écologue, toutes trois plus ou moins liées à l’architecte parisien Dubois. (Voir nos articles précédents). Alors qu’il se révélait injoignable au Brésil, il s’avère que Dubois l’architecte, avec une compagne nommée Gloria da Silva, elle-même architecte et blonde aux yeux bleus comme Gina et Anna, sont le sujet d’une novella comme on les adore sous les tropiques. Figurez-vous que les cadavres semblent s’accumuler autour de Dubois, suffisamment pour que la presse à sensation bâtisse une histoire d’extraterrestres. Il n’a cependant pas fallu longtemps à la rédaction, avec l’aide de notre correspondante au Brésil, Bianca Castaldi, pour déterminer que les meurtres en question ne pouvaient être tous imputés à Dubois. D’ailleurs, l’avocat de Gloria da Silva a publié un communiqué qui, avec un peu d’humour, exonère, évidemment, ses clients des crimes monstrueux dont la meute les accuse sur la foi « d’une rumeur sans fondement ». Pour autant Bianca Castaldi, ayant fait le tour des commissariats autour de l’hôtel Ricano où résident Gloria et Dubois à Rio de Janeiro, a trouvé six femmes blondes, si on compte les fausses blondes, décédées de façon plus ou moins violentes depuis l’arrivée de Dubois à Rio. Elle a isolé un cas étonnant, une Française, Julie Durantin, décédée à peu près au moment où Dubois et Gloria parvenaient à leur hôtel. Selon Bianca sur place, et selon l’IA vue d’ici, il semble que l’implication de Dubois dans ce meurtre est physiquement impossible. Pour autant, existe-t-il un lien entre Julie Durantin et Dubois l’architecte ? En tous les cas, voilà un architecte qui fait parler de lui dans le monde entier, et ce n’est pas parce qu’il a gagné le Pritzker.
Si vous disposez d’informations au sujet de Gina Rossi, Anna Rizzo, Marie-France Panoyaux, Julie Durantin ainsi que de l’architecte Dubois, appelez le journal au 0116568304. Discrétion assurée. Récompense pour toute information utile.
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Mardi 27 février – Brasilia, Brésil
Dans les pages locales du Diário Catarinense, un article signé Bianca Bertoldi et titré : Novas reviravoltas : Dubois, o arquiteto, um caso extenso? (Nouveaux rebondissements : Dubois l’architecte, une affaire tentaculaire ?)
Brasilia (Envoyée spéciale) – Malgré la panique de la presse à sensation à Rio, il semble désormais possible d’estimer que Dubois l’architecte, qui a rejoint Brasilia accompagnée de sa compagne architecte Gloria da Silva, n’est pour rien dans les meurtres qui lui sont imputés depuis son arrivée au Brésil. Du moins ceux qui ont fait la Une des journaux et des réseaux sociaux ces derniers jours. En effet, nous avons expliqué dans notre article précédent qu’Isabella da Rocinha, à Piscinas naturais do Cachadaço, a été victime d’un féminicide. Pour ce qui concerne Augustinha Dos Santos, assassinée dans l’hôtel 5* de São Paulo où séjournaient Dubois et Gloria da Silva, la police est sur la piste d’un collègue harceleur et malveillant. Enfin à Paraty, la vieille dame – dont nous ne révélons pas le nom par égard pour sa famille – s’est bel et bien suicidée. Il y avait d’ailleurs à ce moment-là des centaines de touristes dans les rues de Paraty, dont par hasard Dubois l’architecte et Gloria. Seule, la découverte sur une plage de Florianopolis du corps de Léonie Meunier, une Française de 45 ans, près de là où résidait Dubois reste encore inexpliquée mais pourrait se révéler une coïncidence. Pour autant, c’est cette découverte qui a lancé l’enquête quand notre journal a découvert qu’une policière française, venue spécialement de Paris, semblait s’intéresser à l’affaire. De croire au début que Léonie Meunier était la raison de sa venue pour m’apercevoir plus tard que la police française ne s’intéressait pas à Léonie Meunier mais à Dubois l’architecte. Étrange, n’est-ce pas ? Cependant, alors que les faits semblent le disculper de tout acte criminel commis ici au Brésil, notre correspondant en Italie, Lorenzo Antonetti, nous a expliqué enquêter pour sa part sur les étranges disparitions d’au moins deux architectes italiennes – Gina Rossi et Anna Rizzo – qui auraient travaillé dans l’agence de Dubois avant de disparaître. Coïncidences à nouveau ? S’agit-il du même Dubois ? C’est en effet un nom assez courant en France, nous en avons trouvé une trentaine rien que parmi les architectes. Ce Dubois est-il vraiment venu au Brésil en vacances ? Quel est le rôle de Gloria da Silva, également architecte ? Nous n’avons pas encore de réponses à ces questions mais elles ne sauraient tarder.
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Jeudi 29 février, 5h00 – Brasilia, Brésil
Dans les pages nationales de O Globo, un article signé José Altafini et titré : Caso Dubois? Veja por que o caso Dubois deu errado (Affaire Dubois ? Voici pourquoi l’affaire Dubois a fait pschittttt)
Quelle étrange histoire que celle de Dubois l’architecte et de sa compagne Gloria da Silva. Vous avez sans doute ces derniers jours entendu parler d’eux et peut-être vu leurs visages sur les écrans. Pour résumer, Dubois, architecte à Paris, est venu au Brésil, avec un visa touriste, pour une visite architecturale du pays accompagné de son amie Gloria da Silva, architecte à Florianopolis, dans l’État de Santa Catarina. Un étrange concours de circonstances a fait, en apparence, s’accumuler les morts de femmes, blondes aux yeux bleus, comme Gloria, autour d’eux au fil de leurs déplacements, jusqu’à Paris même selon une consœur. Ce qui leur valut une célébrité instantanée. Cependant, lors d’une conférence de presse tenue hier dans la salle de conférences du Brasilia Palace hôtel, M. Thiago da Silva, commandant divisionnaire attaché au ministère de l’Intérieur brésilien et directeur du département des services criminels dédiés aux non-citoyens, Mme. Aïda Ash, policière française à Paris au service des disparitions inquiétantes, et Maître Gerson, conseil de Gloria da Silva et Dubois l’architecte, ont formellement démenti toutes les allégations. Chacun des meurtres en question fut expliqué, les coupables d’ailleurs déjà en prison. Nous avons croisé plus tard Dubois et Gloria dans le lobby de l’hôtel. Ils ont accepté, en anglais, de revenir avec nous sur l’affaire pendant quelques minutes. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils ont pris les évènements avec détachement et humour. « Comme on dit en France, c’est une histoire qui a fait pschitttt », dit-il. « C’est quand même une histoire incroyable, la réalité dépasse la fiction », dit-elle. A-t-elle douté et fini par avoir peur de Dubois ? « Jamais de la vie », s’est-elle exclamée dans un grand rire en le taquinant. Non, malgré le torrent de haine déversé à leur sujet – ils semblaient être à peine au courant d’ailleurs – ils ne se sont jamais sentis en danger et ont pu poursuivre leur voyage peu ou prou comme ils l’avaient prévu. Oui, ils invitent la presse à vérifier ses infos mais ils comprennent que des évènements peuvent aujourd’hui s’emballer sur la moindre rumeur. « Savez-vous qu’un professeur, en France, en est mort de la rumeur ? », a précisé Dubois qui se dit enchanté malgré tout de sa découverte du Brésil. Certes la rumeur est dangereuse… mais, disent-ils, ils croulent désormais sous les invitations de toute sorte et les messages bienveillants. De fait, voilà un touriste français qui, sans rien demander, aura eu son quart-d’heure de célébrité brésilien. C’est ainsi la conclusion d’une non-affaire. Il nous reste à souhaiter à Gloria et Dubois une fin de voyage moins mouvementée.
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Vendredi 1 mars – Turin, Italie
Dans les pages Monde de La Stampa, un article signé Lorenzo Antonetti et titré : Affare Dubois: Masquerade in Brasile, nostra informazione esclusiva! (Affaire Dubois : Mascarade au Brésil, nos infos exclusives !)
Lors d’une conférence surréaliste tenue mercredi dans un hôtel de Rio, le nommé Thiago da Silva, commandant divisionnaire attaché au ministère de l’intérieur brésilien et directeur du département des services criminels dédiés aux non-citoyens, Aïda Ash, policière française à Paris au service des disparitions inquiétantes, soi-disant en vacances au Brésil – et quelles vacances quand on tient conférence de presse… – ainsi qu’un avocat, Maître Gerson, représentant les intérêts des architectes Gloria da Silva, brésilienne, et Dubois l’architecte, français, ont affirmé que ce dernier n’était en rien le tueur en série décrit par la presse à sensation. Pour autant, questionnés par Bianca Bertoldi, notre correspondante au Brésil, au sujet de la disparition des deux architectes italiennes Gina Rossi et Anna Rizzo, dont nos lecteurs savent qu’elles travaillaient toutes deux avec Dubois avant de disparaître à Paris, en 2018 et 2020 respectivement, M. Da Silva et Mme. Ash ont évacué la question sans y répondre. Pas plus qu’ils n’ont voulu répondre à propos de la mort, à ce jour toujours mystérieuse, de la jeune française Julie Durantin, retrouvée morte dans son appartement de Rio de Janeiro à peu près au moment où Dubois parvenait à son hôtel, situé à plusieurs centaines de mètres. Selon Bianca sur place, il semble que l’implication de Dubois dans ce meurtre soit physiquement impossible. Pour autant, existait-il un lien entre Julie Durantin et Dubois l’architecte ? C’est le cas, comme nous avons pu le déterminer. En effet, nous sommes à même d’évoquer aujourd’hui que Julie Durantin semble avoir connu Ulysse Dubois, le fils de l’architecte. Selon une indiscrétion recueillie à Paris, les deux jeunes gens auraient eu une liaison il y a quelques années, aventure sentimentale qui se serait terminée dans l’acrimonie et qui aurait motivé le départ d’Ulysse au Brésil. Ce ne sont encore que ouï-dire mais le faisceau de présomptions est de plus en plus large. M. Da Silva et Mme. Ash étaient-ils au courant de cette connexion entre Dubois l’architecte et Julie Durantin au moment de la conférence ? Si vous disposez d’informations supplémentaires, appelez le journal au 0116568304. Discrétion assurée. Récompense pour toute information utile.
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Jeudi 7 mars – Florianopolis, Brésil
Dans les pages locales du Diário Catarinense, un entrefilet titré : Corpo de nova mulher aparece na Barra da Lagoa (Un nouveau corps de femme échoué à Barra da Lagoa)
Le corps nu d’une femme d’environ 30 ans, blonde aux yeux bleus, a été retrouvé sur une plage de Barra da Lagoa. Elle est morte apparemment noyée et son corps aurait été rejeté sur la plage. La police n’a pas encore d’explication mais fait le lien avec une affaire similaire quand le corps de Léonie Meunier, une française de 45 ans, également blonde aux yeux bleus, avait été découvert il y a peu, le 8 janvier dernier, à seulement 10 km de là, dans des circonstances semblables. Un modus operandi qui n’est pas sans rappeler celui du tueur en série américain Rex Heuermann qui abandonnait les corps mutilés de ses victimes toujours sur la même plage de Long Island. Un copy cat brésilien ? Les autorités soupçonnent cependant une forme de traite des blanches au large quelque part, un bateau où des femmes enlevées seraient violées puis jetées à la mer, le courant ramenant les corps vers nos côtes. La police n’ayant pas encore pu identifier la malheureuse, dont le corps sera autopsié demain à la morgue médico-légale, elle lance un appel à témoins. Quiconque susceptible de donner des informations au sujet de cette victime mystérieuse peut appeler au 48 4832-800. Discrétion assurée. Récompense pour toute information utile.
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Dimanche 10 mars – Turin, Italie
Dans l’édition dominicale de La Stampa, sous la têtière ‘L’histoire du jour’, un article signé Lorenzo Antonetti et titré : Nuova misteriosa scomparsa nell’affare Dubois: un altro architetto ritenuto morto! (Nouvelle disparition mystérieuse dans l’affaire Dubois : une autre architecte présumée morte !)
Pour rappel. En août 2022, le corps sans vie de l’architecte Gina Rossi, jolie blonde aux yeux bleus, née le 10 août 1991 à Turin était découvert dans l’église San Tommaso, Via Monte di Pietà. Or nous avons pu établir que Gina avait en réalité disparu à Paris en… 2018, quatre ans avant sa réapparition miraculeuse à San Tomaso ! Son dernier emploi connu, cheffe de projet, était au sein de l’agence Dupont&Dubois, sise à Paris (XIe), 6 Cité de l’ameublement, dont Dubois l’architecte était alors associé. Alors que nous recherchions des témoins qui auraient pu nous éclairer sur sa personnalité et les raisons de la disparition de Gina, nous avons consulté la liste de tous les collaborateurs de l’agence Dupont&Dubois, encore visible aujourd’hui sur le site de l’agence Dupont&Dupont, et avons découvert le nom d’une autre architecte Italienne, Anna Rizzo, ayant travaillé à l’agence. Nous avons donc entrepris de la retrouver. Nous savons aujourd’hui qu’elle est née le 14 novembre 1979, à San Remo et a bel et bien travaillé à l’agence Dupont&Dubois d’août à décembre 2020 avant de… disparaître sans laisser de trace ! Comme si elle s’était à son tour évaporée. Deux architectes italiennes, similaires physiquement puisqu’elles sont toutes deux blondes aux yeux bleus, qui à deux ans d’intervalle disparaissent à Paris après avoir travaillé dans la même agence ?
Aussi, par acquit de conscience, avons-nous poussé la recherche parmi les employées de l’agence pour vérifier, au-delà des Italiennes, si d’autres femmes ne s’étaient pas également évaporées ? À l’issue de ce travail de fourmi, nous avons exhumé le nom de Christèle Meyer, stagiaire pendant un an à l’agence Dupont&Dubois de septembre 1999 à juin 2000. Blonde aux yeux bleus – un indice désormais – nous avons tenté de la retrouver et de la joindre, ne serait-ce parce qu’elle était présente aux tout débuts de l’agence, le tout pour apprendre qu’elle a également mystérieusement disparu… en juin 2000 ! Il y a plus de vingt ans ! Après une aussi longue période, les traces de l’existence même de Christèle Meyer sont ténues mais, aussi minimes soient-elles, elles ne font qu’ajouter de nouveaux éléments à la piste qui invariablement… mène à Dubois l’architecte.
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Mardi 12 mars – Paris, France
Dans les pages Le fait du jour du Ragofi, un article titré : « L’incroyable histoire de Dubois, cet architecte français confondu pour un tueur en série durant ses vacances au Brésil » et accompagné d’une photo de Dubois et Gloria da Silva à leur arrivée à l’aéroport.
Incroyable histoire en effet pour ce Français en vacances au Brésil ! Dubois est un architecte parisien, son agence rue du Liban, dans le XXe, qui décide de retrouver au Brésil, à Florianopolis plus exactement, une amie architecte dans le cadre de « vacances architecturales ». Rien de mystérieux jusqu’à ce que le corps nu d’une Française, Léonie Meunier, 45 ans, soit retrouvé quelques jours après son arrivée sur une plage proche de la maison de Gloria. Dans le cadre d’un étonnant concours de circonstances, les cadavres de femmes semblent alors s’accumuler autour de lui et à partir de là tout s’enchaîne : la rumeur est gonflée par les réseaux sociaux, comme un ouragan au-dessus de l’océan trop chaud emmagasine de l’énergie avant de la libérer comme un tsunami et voilà cet architecte inconnu, touriste lambda, accusé d’être un tueur en série. Après avoir fait les titres de toute la presse brésilienne pendant plusieurs jours, il a fallu aux autorités du pays, embarrassées sans doute, organiser dans l’urgence une conférence de presse pour totalement absoudre Dubois d’un quelconque méfait. Voilà donc un homme ordinaire qui a vécu un extraordinaire quart d’heure Wharolien. Nous avons pu le rencontrer hier à l’aéroport de Roissy lors de son retour en France. Il est arrivé par le vol LATAM Airlines de 18h55 accompagné de Gloria da Silva, architecte également, qui a partagé avec lui les titres de la presse, qui évoquaient Bonny & Clyde, comme si elle était complice des atrocités supposément commises par Dubois. Tous deux se sont dit fatigués du voyage et de cette attention inopportune mais ont semble-t-il pris le parti d’en rire. À la question de ce qu’elle pense de cette aventure qu’un auteur de thriller n’aurait pas pu imaginer, Gloria da Silva, nous a expliqué, dans un français parfait teinté d’accent exotique, avoir d’abord été « surprise » par les évènements. On le serait à moins ! « Puis, dit-elle, Dubois et moi avons vécu quelques jours particulièrement inconfortables – être ainsi livrés à la vindicte populaire n’est pas très plaisant – mais, très vite, Dubois et moi avons commencé à nous amuser de la situation, laquelle s’est d’ailleurs terminée comme une comédie, avec cette conférence de presse surréaliste pour nous innocenter totalement. Donc, maintenant que c’est fini, cela fera de bons souvenirs », dit-elle. Quant à Dubois, il a refusé de s’exprimer devant la presse, se contentant d’un laconique : « Oui, ce fut une drôle d’aventure ».
En quittant le Terminal, parmi la foule, son aventure extraordinaire terminée, Dubois l’architecte s’en est retourné vers l’anonymat dont il ne pensait sans doute pas sortir un jour. Même les vacances ont une fin.
Service presse de Chroniques
Retrouvez tous les épisodes :
– L’affaire Dubois l’architecte vue par la presse internationale : le déclic (1/4)
– L’affaire Dubois vue par la presse internationale : l’architecte identifié (2/4)
– L’affaire Dubois vue par la presse internationale : morts en série (3/4)
– L’affaire Dubois vue par la presse internationale : vacances amères (4/4)