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Accueil > Chroniques > Psychanalyse de l'architecte > Psychanalyse de l’architecte – Saison 4 > Le temps qui ne passe pas vite, meilleur allié de l’architecte ?

Le temps qui ne passe pas vite, meilleur allié de l’architecte ?

21 septembre 2021

temps

L’architecte Dubois s’émeut de la docilité peureuse de ses concitoyens quand lui entend voir loin. Ethel Hazel, la thérapeute, se demande si le temps est vraiment de son côté. Dr. Nut compte les morts.

***

« Le rythme ressemble au temps, à la fois un et changeant, il ressemble à l’architecture, c’est-à-dire à notre univers qui est une construction ». Yves Bonnefoy

***

Ding Dong

Ethel Hazel (l’architecte semble préoccupé et ne la regarde pas dans les yeux. Avec un soupçon d’ironie) – Installez-vous je vous prie.

L’architecte (qui s’allonge maladroitement) – Merci.

E.H. – (Ethel a conscience que le transfert entre elle et son patient n’opère plus. Elle est pourtant allée aussi loin que possible, contre son éthique, en allant dîner chez lui mais rien ne s’est finalement passé et désormais, au fil des séances, elle a l’impression que Dubois prend ses distances et elle sent bien intérieurement qu’elle en est un peu peinée, même si elle réalise immédiatement le danger de la situation. Elle avait ressenti une telle émotion quand elle avait appris que l’architecte Dubois, son architecte Dubois, avait estourbi l’autre pervers qui l’avait agressée ! Aujourd’hui qu’elle le regarde s’installer, elle le sent froid, lointain. En tout cas, lui qui se plaignait lors de la séance précédente de l’égoïsme des autres se pose bien là en tant qu’égoïste. De fait, il ne lui a rien demandé à elle, comment elle se sent, elle ? « Et vous, chère Ethel, avez-vous passé un bel été ? Un bon week-end ? Comment allez-vous ? » Non, rien de tout ça, seulement « moi, moi, moi ». Bon, soupire-t-elle  intérieurement, le faire parler de soi, soi, soi, c’est un peu son job quand même. Distante, avec une ironie plus appuyée) – Alors Monsieur l’architecte, qu’est-ce qui ne va pas aujourd’hui ?

L’architecte – (Dubois est ému et fait un gros effort pour ne pas le montrer. En fait, depuis cette soirée chez lui, il prend conscience, au fil de leurs séances qu’il finit par raconter à Ethel sans doute plus qu’il ne le devrait. Depuis leur première rencontre, il y a trois ans, il s’est aperçu qu’il était bien plus facile de disserter sur l’architecture et les architectes qu’ouvrir le fond de sa pensée, surtout au début vis-à-vis d’une « étrangère ». Aujourd’hui que la situation de sa mère s’aggrave, Ethel Hazel lui devient d’autant plus nécessaire et la perspective de la revoir est devenue impérative. Pour rien au monde, il ne raterait une séance désormais. C’est aussi pourquoi il ne l’a pas tuée, pas encore du moins. À ce moment de sa vie, ce serait comme de tuer sa mère. Il décide cependant de rester prudent) – Qu’est-ce qui vous faire dire que ça ne va pas ?

E.H. – Je ne sais pas, votre façon de vous allonger avec brusquerie, de m’éviter presque.

L’architecte – Ha ! Excusez-moi, je n’ai pas fait attention. Et vous, comment allez-vous ? Avez-vous passé un bon week-end ? Etes-vous allée manifester contre le passe sanitaire hahaha…

E.H (quand il me pose une question, il y répond tout seul en se foutant de moi, pense-t-elle. Et puis, finalement, a-t-elle vraiment envie de parler de son été ? De son week-end ? Pour dire quoi ? Est-ce qu’il la surveille ?) – Excellent merci. Connaissant votre aversion pour l’autorité, j’imagine que le passe sanitaire vous exaspère.

L’architecte – Oui et non. Je suis effaré de l’imbécilité craintive de mes concitoyens, fidèles en cela à toutes les populations occidentales, toutes également inquiètes de leur confort, de la perte de leur confort plus exactement. Le passe sanitaire, comme la pandémie, n’est qu’un épiphénomène à l’aune des transformations qui attendent la société.

E.H. – Vous pensez au dérèglement climatique…

L’architecte – Pas seulement. J’y réfléchissais en travaillant sur un programme de 14 logements sociaux à Montmartre, une sorte d’exemple parfait de la ville qui se reconstruit sur elle-même, dans une sorte d’immuabilité contextuelle. Pourtant, si vous interrogez les vieux de Montmartre, ils vous raconteront tous comment tout a changé depuis leur temps, que plus rien n’est pareil et que ça va de plus en plus vite et patati et patata et que c’était mieux avant et en avant la nostalgie camarade comme disait Gainsbourg.

E.H. (posée) – C’est un phénomène connu : en vieillissant on embellit les souvenirs et les blessures finissent par cicatriser.

L’architecte (vivement) – Non, justement. C’est ce que l’on croit mais ce n’est pas le cas. Je suis sûr que c’est ce que vous entendez dire, et vous-même le pensez sans doute, « que ça va de plus en vite », comme si le monde s’emballait avec les nouvelles technologies, les réseaux sociaux, les satellites et tout ça.

E.H. (pincée) – J’ai cette impression en effet. C’est une erreur ?

L’architecte – Et comment. Le monde que vous avez connu en grandissant à Mettray …

E.H. (les sens soudain en alerte : comment sait-il que je suis née et que j’ai grandi à Mettray, Indre-et-Loire ? ) – …

L’architecte – … n’existe déjà plus et il ne s’est passé que vingt ans à peine. Alors vous avez l’impression que ça va plus vite, mais plus vite que quoi ? Cela vaut pour tout le monde partout dans le monde : le monde que chacun a connu à 20 ans n’a plus rien à voir avec celui qu’il connaît à 50 ans. En Inde, en Australie, au Pérou, chez les Esquimaux idem. Le monde, s’il tourne toujours à la même vitesse, ne s’est jamais arrêté. Pourquoi en serait-il différemment pour nos enfants ? Pour mon fils et ma fille, le monde quand ils auront 50 ans n’aura rien à voir avec le monde de leurs 20 ans, c’est-à-dire le monde d’aujourd’hui, lequel n’a rien à voir pour moi avec ce qu’il était quand j’étais gamin.

E.H. (ne peut s’empêcher de repenser à ce monde de ses propres 20 ans, la libération que ce fut de s’échapper de sa famille, le goût de la liberté, mais elle réalise soudain que, pour une fois, l’architecte lui parle de son enfance et ne veut pas laisser passer l’occasion) – À quoi pensez-vous justement à cet instant de votre enfance ?

L’architecte (souriant à l’évocation des images dans son esprit) – Je me souviens que les gens venaient chez nous car nous avions le téléphone. Quand ma mère prenait un message, elle m’envoyait prévenir les voisins. Aujourd’hui, ma mère a un smartphone qui pourrait l’envoyer sur la lune si elle savait s’en servir. (Revenant à la réalité) La génération de mes parents craignait l’Armageddon nucléaire, qui n’est jamais venu. Donc ça irait plus vite encore pour mes enfants que pour moi, pour qui ça irait encore plus vite que pour mes parents pour qui cela allait encore plus vite que leurs parents, etc. ? D’une génération à l’autre sans exception demeure la peur de l’Armageddon allemand, ou russe ou prussien ou anglais ou, aujourd’hui, environnemental. Le monde ne va JAMAIS PLUS vite, c’est nous qui avançons, au même pas, générations après générations. Je suis sûr que l’homme de Neandertal ayant le premier vu un homme moderne sorti d’Afrique, une fois devenu grand-père, expliquait à ses petits-enfants que le monde avait drôlement changé et à toute vitesse encore depuis cette rencontre et il mettait en garde ses interlocuteurs : « ha, ça va de plus en plus vite ». Et les petits enfants qui les trouvaient pas mal les femmes modernes, et pas farouches avec ça, chantaient au grand-père la nostalgie camarade.

E.H. (elle a un peu le tournis) – …

L’architecte (sans s’interrompre) – Bref, vous pouvez remonter dans le temps jusqu’au premier poisson qui a commencé à réfléchir et chaque génération depuis a évidemment l’impression que « ça va de plus en plus vite ».

E.H. – Parce que vous ne croyez pas que le monde est à un moment particulièrement dangereux de son histoire ?

L’architecte – Allons-nous vers des désastres planétaires ? Sans doute ! Le chaud, le froid, l’eau, le sec… Mais sans remonter très loin dans le temps, parlons-nous de désastres planétaires à l’échelle des guerres mondiales I et II par exemple ? De catastrophes humaines à l’échelle de Mao, Staline, Pol Pot et Lyndon Johnson et leurs dizaines de millions de morts ? C’est de cette échelle-là dont on parle ? Je crois pour ma part que l’humanité a encore un peu de temps avant l’Armageddon tout court et que mes enfants, quand ils auront 50 ans, raconteront comment le monde a drôlement changé, et à toute vitesse avec ça. En attendant, nos sociétés occidentales qui serrent les fesses devant la peur de mourir ne sont pas prêtes à gagner quelque guerre que ce soit. Alors, certes les catastrophes « naturelles » sont à venir, mais les hommes sont en eux-mêmes le plus redoutables des fléaux et pour le coup mes enfants, comme leurs ancêtres, vont devoir faire face aux conséquences de l’imbécilité craintive de leurs concitoyens.

E.H. – C’est vous qui finalement semblez bien pessimiste…

L’architecte – Je ne suis pas d’accord. La génération de mes parents est née dans la France en ruines, elle ne s’en est pas trop mal sortie. Montmartre justement, pour ce projet dont je vous parlais tout à l’heure, il faut se souvenir des torrents de sang qui en dévalaient les rues, aujourd’hui c’est un attrape-touristes mais pas que puisque j’y construis 14 logements sociaux et que les gamins qui grandiront là et iront à l’école là deviendront des Montmartrois pur jus, même s’ils se déplacent avec des fusées dans le derrière. Voyez que je suis optimiste et contextuel, comme on dit dans mon métier… Tant mieux pour ces gamins-là. Pour tous les autres, tous ceux qui ont 20 ans aujourd’hui dans n’importe quelle partie du monde, c’est en effet un nouveau monde qui s’ouvre à eux, mais bienvenu au club. C’est comme ça depuis des millénaires et tous s’apercevront trop tard que ce n’est pas le monde qui va trop vite mais eux. Et c’est exactement ce que raconte l’architecture.

E.H. – Que voulez-vous dire ?

L’architecte – Ce projet à Montmartre sera livré dans trois ans, si tout se passe bien. C’est un beau projet et à l’agence on se casse la tête. Et bien figurez-vous que j’ai l’intuition que ce bâtiment sera encore là dans 50 ans, au moins, et qu’il sera encore habité et que, sauf bombardement russe, américain ou chinois, de vieux Montmartrois seront encore là pour parler du bon temps d’avant. S’ils seront encore là pour en parler, à chacun son monde et il n’y a pas de raisons d’être excessivement pessimiste. À l’échelle du temps, je sais que je serai mort et oublié que mes bâtiments seront toujours là, physiques, concrets. Ils parleront de moi et de mon temps dépassé mais seront sûrement encore plus utiles que le plug anal d’un artiste à la mode. Seuls les architectes, et les forestiers, savent s’inscrire ainsi dans le temps long, à 50 ou 100 ans ! C’est à devenir dingue quand on y pense…

E.H. (s’enhardissant) – Hum… Pour certains et certaines, et pas seulement avec la pandémie, le monde s’arrête brutalement…

L’architecte (soudain en alerte) – À quoi pensez-vous ?

E.H. (s’enhardissant encore plus, le ton plus affirmatif qu’interrogatif) – Géraldine, ce n’est pas la première de vos « aventures » n’est-ce pas ?

DRINNNN, DRINNNN

E.H. (qui se précipite) – Je n’attends personne après vous, si vous le souhaitez, nous pouvons prolonger un peu la conversation.

L’architecte (qui s’était levé se rallonge doucement) – très bien, j’ai quelques minutes également. C’était quoi votre question déjà ?

Fiche Anthropométrique des victimes de Dubois
Par Inspecteur Nutello, dit Dr. Nut

Nom : Rossi
Prénom : Gina
Taille : 1,61 m
Yeux : bleu
Cheveux : blond
Signes distinctifs : néant
Dernière adresse connue : 224 rue Saint-Jacques, Paris (Ve)
Née le : 10 août 1991
À :  Turin (Italie)
Signes particuliers : Néant
Métier : architecte
Disparue en 2018. Pas de corps, pas de date de mort.

C’est un coup de chance, si l’on peut dire, que Dr. Nut se soit penché sur le cas Gina Rossi. C’est en relisant, pour la troisième fois, les notes d’Ethel Hazel qu’il avait soudain relevé cette mention : « L’architecte qui voulait virer la meilleure amie de Madeleine de l’agence a dû se résoudre à virer une jeune architecte italienne ». La note, avait réalisé l’inspecteur, remontait à 2018, à l’époque de l’agence Dupont&Dubois, l’agence que Dubois partageait avec sa femme, Madeleine Dupont, dont il est aujourd’hui divorcé.

Le policier n’a eu aucun mal à identifier la « jeune architecte italienne » puisque la liste des collaborateurs actuels ou passés de l’agence était publiée sur son site internet. Gina Rossi donc. Une blonde aux yeux bleus, à l’air sévère sur les photos qu’il a pu se procurer. D’ailleurs des photos, c’est à peu près tout ce qu’il a de Gina, sinon le charabia habituel sur les réseaux sociaux. Au moins connaît-il la date du dernier post de Gina sur Facebook : le 13 décembre 2018. Elle indique partir en voyage en Amérique du Sud, pour profiter de vacances bien méritées après toutes ces années à bosser dur à Paris. Grand sourire. À bientôt.

Puis plus rien.

Nut a bien trouvé trace de l’achat d’un billet pour le Pérou mais elle n’était pas sur ce vol, il a vérifié.

Le policier a facilement trouvé son CV – en français, en italien, en anglais et en espagnol – et la première agence où elle a travaillé en arrivant à Paris. Là, ceux qui la connaissaient en gardent un bon souvenir, une fille joyeuse, avec un accent charmant. Elle était partie pour rejoindre Dupont&Dubois, un bon poste, disaient-ils. Quelques-uns l’avaient croisée plus tard et elle semblait heureuse dans son job. « Quand l’avez vue pour la dernière fois ? » À cette question, ces témoins n’avaient en réponse pour Dr. Nut que des souvenirs flous, surtout trois ans plus tard. En France, aucune plainte, ou demande de recherche pour disparition inquiétante, n’avait été déposée en son nom et les services de police n’avaient jamais été alertés.

Quand l’inspecteur français a appelé, un peu au hasard, les collègues de Turin – il est tombé sur un francophone, ce qui a simplifié les explications – ce fut pour apprendre que des Gina Rossi, treize à la douzaine manquaient à l’appel… « On nous dit qu’elles sont parties à Naples », lui a expliqué le détective avec un humour triste. Mais bon, ce n’est pas tous les jours qu’un collègue appelle de Paris. « Une architecte dites-vous ? » « Oui, une blonde, aux yeux bleus, 1,61 m, une trentaine d’années ». « Ok, attendez une seconde ». Dr. Nut entend les doigts qui tapent sur un clavier. « Depuis quand dites-vous ? » « Mettons septembre 2018 ». Clic clic clic sur le clavier. « En tout cas, ce que je peux vous dire est que votre Gina Rossi architecte n’est pas au nombre des homicides depuis septembre 2018 », indique l’Italien comme si c’était une bonne nouvelle. « OK, merci Je peux vous envoyer mon rapport ? On ne sait jamais… », demande l’inspecteur français. « Il est en italien ? Hahaha. Ok, envoyez-le, on regardera mais on ne vous promet rien ». « Merci et à charge de revanche », dit Dr. Nut en raccrochant. Et ce n’était que Turin… Comment retrouver, ou non justement, une Gina Rossi dans toute l’Italie ?

Dr. Nut envoya son mail aux collègues sachant qu’il n’avait rien de plus concret à leur proposer et qu’ils n’auront guère plus de cinq minutes à consacrer à sa requête. Son intuition lui fait mal au cœur : là encore, pas de corps. Où est Gina ? Où sont-elles ?

Dr. Nut (d’après les notes d’Ethel Hazel)

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