Cette série s’articule autour d’un monument iconique de Lisbonne : le centre culturel de Belém, signé par Vittorio Gregotti et Manuel Salgado. Commande de l’État pour la présidence tournante portugaise de l’Union européenne en 1992, il est devenu un gardien immémorial. Lumineux.
La notion de culture, chère à mes yeux, rencontre ici celles qui définissent mon travail : le minimalisme et le graphisme dans un environnement architectural.
Tout commence par la lumière. Tout comme elle, la culture nous éclaire, nous invite hors de l’obscurantisme ambiant.
Concept monumental par excellence, il est impossible de définir où commence et où termine la culture. C’est pourquoi, face à elle, mon regard à taille humaine se dépeint en contre-plongée.
Un bâtiment résonne par le lieu dans lequel on le place, ici Belém.
Ce quartier portuaire qui servait autrefois de point de départ aux grands explorateurs, à ceux qui traversaient le monde à la rencontre de nouvelles cultures.
Les pierres nous ancrent au sol, tandis que le ciel se transforme en un océan de promesses et de liberté.
A travers ces prises de vues, j’ai cherché à transformer le Centre Culturel de Belém en une allégorie abstraite de cette culture si riche dont le Portugal est un gardien immémorial.
Paul Bogas
*Lire aussi : L’architecture onirique du photographe Paul Bogas
Pour découvrir plus avant le travail de Paul Bogas