La Biennale d’architecture de Chicago, deuxième du nom, a ouvert ses portes le 16 septembre 2017. Jusqu’au 7 janvier 2018, elle propose de revisiter l’histoire ou de découvrir l’histoire en gestation. C’est dans ce cadre que l’architecte français Marc Dilet, qui a fait ses études d’architecture à Chicago, présentait à l’Alliance Française de Chicago, du 1er Novembre au 1er Décembre 2017, une exposition intitulée Trans-Positions.
Marc Dilet y présentait au travers de perspectives charges d’émotions sa vision unique de villes – Athènes, Chicago, Hamburg, Kyoto, Londres, Montréal, Oslo, Québec, Paris, Tokyo, Zurich, etc. – qu’il a visitées ou dans lesquelles il a habité.
Les dessins évoquent la continuité de la condition urbaine et les contrastes particuliers de chaque localisation. Chaque ville engage un dialogue entre l’identité liée à sa topographie – lacs, rivières, îles, baies, montagnes – et le rapport à l’histoire déterminé par les réponses construites en regards de ces éléments contextuels – tours, monuments, boulevards, parcs, etc.
La devise de Chicago est Urbs in horto (La ville dans le jardin) et nous avons ici choisi de présenter sa vision de la capitale économique de l’Illinois et troisième ville des Etats-Unis. Si le point de vue de Marc Dilet est distancié, ses dessins sont habités et c’est bien une expression de la ville qu’il propose, pas son profil ou sa skyline.
De cet apparent mélange de formes et d’énergies chaotiques, Marc Dilet parvient en quelques traits d’encre à en faire émerger l’ordre urbain, construit, pensé.
«Une ville, même si ça a l’air très stable, est un magma, un univers en gestation, en mutation, qui bouge et se transforme en permanence», dit-il. C’est le cas de Chicago dont ces dessins capturent l’immanence.
Chicago Towards Lake
Chicago River North
Chicago Ogden North
Chicago Loop
Chicago South & West
Chicago plan
Chicago Skyline
Chicago State Parkway towards the Loop