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Accueil > Réalisations > Logement collectif > 107 logements sociaux à Paris qui n’ont rien à envier

107 logements sociaux à Paris qui n’ont rien à envier

16 septembre 2015

@P Tourneboeuf
@P Tourneboeuf

Le centre hospitalier Sainte-Anne à Paris est à l’origine d’une opération originale qui a permis la création de 107 logements sociaux et d’un restaurant d’entreprise, conçus par l’architecte Victor Castro, dans un bâtiment de bonne tenue. C’est le bailleur S.A. AXIMO qui en assurera la gestion et l’entretien pendant 40 ans. Découverte.

Alors que le restaurant d’entreprise du centre hospitalier Sainte-Anne (CHSA – Paris 14ème) était inauguré en grande pompe, en même temps que les 107 logements sociaux attenants, une employée (Docteur ? Infirmière ?) de l’hôpital déplorait auprès d’un collègue que sa demande de mutation ait été acceptée. En effet, elle n’aurait jamais quitté la capitale si elle avait pu obtenir l’un de ces logements de fonctions que son employeur, par le biais d’une démarche imaginative, venait de se voir livrer.

Cette discussion, surprise entre petits fours et champagne, en dit long sur la difficulté de se loger dans Paris et, en conséquence, des difficultés rencontrées par les employeurs pour y attirer des candidats. C’est d’ailleurs pour faire face à un besoin croissant de logements pour son personnel, et à la nécessité de disposer d’un nouveau restaurant, que le CHSA avait lancé en 2001, quand ce n’était pas encore à la mode, un concours pour un projet de bail à construction sur un terrain, cédé donc, situé dans l’enceinte de l’hôpital. C’est la société d’HLM AXIMO qui a emporté ce bail emphytéotique de 40 ans et l’architecte Victor Castro qui s’est chargé de la conception et de la construction du projet.

@V. Castro
@V. Castro

Les contraintes étaient multiples. La première difficulté était d’inscrire ce nouveau bâtiment R+5 dans l’alignement de la rue et la trame de l’hôpital, ou, pour citer l’architecte, de « tisser un lien entre l’hôpital et la ville« . Dans ce cadre, l’architecte des Bâtiments de France souhaitant conserver le mur d’enceinte, la première réussite de l’ouvrage a été de « s’appuyer » sur ce mur tout en le découpant pour rendre le site « perméable » à la vue des passants, ce qui correspond d’ailleurs à la volonté d’ouverture de l’hôpital vers le monde extérieur.

« Le tissage se réalise par le contrepoint entre les creux et les saillies qui marquent le bâtiment le long de la rue« , explique Victor Castro. « Contrepoint d’une part entre les volumes massifs traités en briques et identifiés, chacun des cinq plots, par les reliefs des ‘bow windows’ et des balcons et, d’autre part, les creux sont soulignés par l’horizontalité des balcons filants et le renvoi de la façade en deuxième plan. Cette alternance fait place à des jardins intérieurs plantés d’arbres qui interrompent le bâti. Lien tissé également par les axes de transparence qui rendent l’architecture de l’hôpital perceptible depuis la rue« , dit-il.

Perceptible et non visible. En effet, dans un souci de discrétion réciproque, un voile tissé en acier inoxydable isole les balcons donnant sur l’hôpital et filtre les axes de transparence. Un détail sans doute mais qui montre la sensibilité de l’architecte – qui travaille depuis 12 ans pour Ste Anne mais dont c’était la première opération de logements – vis-à-vis tant des locataires que des patients.

@P. Tourneboeuf
@P. Tourneboeuf

La seconde difficulté était nichée dans l’étiquette « sociale » de l’opération, Victor Castro souhaitant pour ces logements une qualité architecturale et un confort exemplaires dans le cadre du budget (14,3 millions d’euros pour l’ensemble du projet, 9,8 millions pour la partie sociale). De fait, les différences entre les 50 logements PLS (Prêt locatif social), les 50 logements PLUS (Prêt locatif à usage social) et les logements de fonction sont infimes, les derniers étant un peu plus grand et disposant de parquet. Pour le reste, tous les logements disposent de menuiseries qui protègent efficacement du bruit du RER, d’un agencement pensé au mieux et de prestations qui n’ont rien à envier à des logements de promoteurs privés. Les logements du dernier étage bénéficient tous de terrasses, les autres de balcons (parfois deux pour les appartements traversants) et des volets coulissants (façon bois mais en PVC) rythment les façades. Bref, impossible de l’extérieur de déterminer l’aspect social du bâtiment, d’autant plus que des sculpture-tableau de l’artiste colombien Carlos Narino (du béton projeté et peint sur le mur d’entrée des trois cages d’escalier), en font partie intégrante. 30% des logements sociaux réalisés sont réservés à l’hôpital psychiatrique, 50% aux candidats de la ville de Paris et 20% à ceux de la Préfecture de Paris.

@V. Castro
@V. Castro

La troisième difficulté, que ni les maîtres d’ouvrage ni l’architecte, n’ont su résoudre inspire quelques regrets à tous les acteurs de l’opération. En effet, le premier projet de l’architecte consistait en un immeuble R+7, pour s’inscrire dans le gabarit des immeubles du quartier. « Le site méritait une réponse plus importante« , dit-il. Le COS ne l’a pas permis ; ce sont pourtant une trentaine de logements supplémentaires qui auraient ainsi pu être construits. Qui plus est, sous prétexte de préserver deux pins (l’inflexibilité des Verts de Paris fut la plus forte), la longueur du bâtiment fut raccourcie et ce sont dix autres logements sociaux qui sont passés à la trappe. S’il s’était agit de chênes tricentenaires par exemple, passe encore. Mais deux pins sans histoire et sans grâce ? Dans un contexte où le manque de logements, sociaux notamment, est patent ? Sans compter enfin que St Anne possède par ailleurs le plus grand espace vert protégé de la capitale ? Cela ne lasse pas d’étonner quand aux priorités de certains élus.

D’autant plus que c’est l’ensemble du montage financier qui s’en est trouvé fragilisé. Le directeur de St Anne et le maire du 14ème arrondissement pouvaient bien, après s’être félicités du succès de l’opération, ironiser sur le « strict respect des exigences environnementales du projet« , toujours est-il que ce sont là une quarantaine de logements sociaux de qualité et financés, au cœur de Paris, qui n’ont pu être réalisés. La crise du logement à Paris à donc de beaux jours devant elle.

Christophe Leray

 

@P. Tourneboeuf
@P. Tourneboeuf

Cet article est paru en première publication sur CyberArchi le 8 février 2006

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Logement collectif, Réalisations Mots-clés : Ecologistes, Logement, Logement social, Paris, Victor Castro

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