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Accueil > Chroniques > La France en apnée en attendant la nouvelle vague

La France en apnée en attendant la nouvelle vague

24 mars 2020

 

Quand l’évènement vous submerge – puisqu’il est question de première et seconde vagues, telles des tsunamis dévastateurs – il n’est pas d’autre solution que d’en accepter la réalité et de prendre sa respiration un bon coup.

D’où cette publication, non prévue cela va sans dire, dédiée en grande partie à cette pandémie extraordinaire en ce qu’elle affecte la vie de tous les jours de tout le monde sur la planète, quasi sans exception, et qu’elle a donc à ce titre un rapport, même ténu, avec l’architecture.

A l’heure où j’écris, il n’y a donc pas d’autre actualité que le coronavirus. A Zagreb, en Croatie et à deux heures d’avion de Paris, il y a eu ces jours-ci un tremblement de terre, avec des morts en nombre, une info qui aurait en temps normal fait la Une pendant deux jours, le temps que radio trottoir épuise le sujet avec des docteurs invités pour nous expliquer les chances de survie après 24 heures sous les décombres. Là, avec toutes les frontières désormais fermées, les Croates, qu’ils se débrouillent !

En temps de crise, la politique devrait reprendre tous ses droits, au moins les plus nobles. Force est de constater qu’après avoir appliqué la politique de Donald Rumsfeld et Dick Cheney en baissant massivement les impôts pour les riches, Emmanuel Macron ne semble pas plus efficace que Donald Trump dans sa gestion du coronavirus. Il a dû rater l’épisode Barak Obama.

En effet, malgré déjà deux interventions solennelles, chacun attend encore pendant des jours la parole d’Emmanuel Macron pour savoir à quoi s’en tenir. Et quand elle arrive enfin, on sait déjà tous ce qu’il a à nous dire. C’est bon, le confinement jusqu’au 4 mai, voire plus longtemps encore, on avait compris. Le durcissement des sanctions aussi on avait compris, pas besoin de faire un film.

En fait on a compris dès le dimanche 22 mars quand Jean-Michel Blanquer a indiqué que les cours des écoles ne reprendraient pas avant cette date, le 4 mai. Et chacun sait déjà que dans la réponse graduée du gouvernement, les annonces concernant les écoles précèdent – de quelques jours seulement – celles qui font vraiment mal. D’ailleurs le lendemain, le prudent Premier ministre ne parlait que de quelques semaines. Et la Saint-Glinglin, ils sont d’accord sur la date au gouvernement ?

Heureusement que ce n’est pas un joueur d’échecs notre président. Certes, à l’heure de l’info en continu, difficile dans une démocratie d’avoir toujours un coup d’avance, surtout sur un virus qui arrive dans l’angle mort des plans quinquennaux de la croissance. Mais, pour un chef de guerre, la pusillanimité, c’est moyen. Si Napoléon avait dû tergiverser pendant des semaines à Austerlitz, nous parlerions l’austro-russe aujourd’hui et nous aurions peut-être déjà tous des masques de protection. Le génie tactique déployé par l’Empereur en cette journée de décembre est paraît-il encore enseigné dans les écoles militaires. Alors chef de guerre… D’ailleurs Trump lui-même a viré sa cuti et se prend désormais pour Alexandre ‘Donald’ The Great, c’est dire.

Dimanche 22 mars est concomitamment tombée une autre triste nouvelle qui a retenu l’attention de tous et fait oublier l’annonce de Blanquer : le premier décès d’un médecin. On s’apercevra vite qu’il n’était ni le premier ni le seul médecin à décéder et que le personnel hospitalier est contaminé dans des proportions effarantes mais le ministre de la santé avait l’air content d’annoncer celui-là, pour faire passer un message sans doute. Paix donc à l’âme de ce docteur dévoué, qui n’avait sûrement pas demandé son quart d’heure de célébrité gouvernemental, et toutes nos condoléances à sa famille.

Son courage et celui du personnel soignant méritent d’être salués, tout comme celui non moins héroïque de la première caissière de supermarché décédée du Covis-19 dans l’indifférence. Ou encore celui du premier boulanger, du premier éboueur, du premier ouvrier du bâtiment, de la première femme de ménage de l’Assemblée nationale, … tous emportés par le fléau et dont le gouvernement ne tient pas le compte précis et qui ne sont pas applaudis tous les soirs à 20H.

C’est facile d’applaudir les soignants, parce que chacun comprend bien que, pour avoir une chance qu’ils nous sauvent la peau le cas échéant, vaut mieux les encourager maintenant que trop tard. Les ovationner, c’est se rassurer soi-même avec le fond d’égoïsme reconnaissable de notre espèce. Mais applaudir la caissière de Franprix ? La plupart sont des femmes, souvent issues de minorités visibles, toutes ne parlant pas bien le français mais toutes gagnant un salaire de misère.

Il ne vient à l’idée de personne que ces femmes leur sauvent la vie tout autant que des médecins diplômés de l’académie. Chacun à sa place selon ses capacités certes mais les unes ne sont pas moins valeureuses que les autres. Sinon ce sera bientôt la distribution de nourriture par les associations de quartier : un kilo de riz, une demi-livre de beurre, deux grammes de sucre, un peu de café et une salade à la place de la viande si vous êtes dans un quartier végan. Et prière de ne pas oublier ses tickets de rationnement s’il vous plaît !

D’ailleurs, si la concierge est en congé maladie, qui sort les poubelles ? Les gens vont-ils devoir s’organiser par quartier, par rue, par immeuble pour sortir les poubelles s’il n’y a plus de concierge ? Chacun devra-t-il prendre son tour ? Découvrir chacun la réalité de la masse de ses déchets, voilà qui serait sans doute utile à la planète !

D’ailleurs, sans embouteillage, les tournées des éboueurs n’ont jamais été aussi rapides et chacun devrait en son for intérieur remercier le ciel que ceux-là, souvent issus des minorités visibles, peu syndiqués, certains parlant mal le français, n’exercent pas leur droit de retrait. A manipuler notre m… toute la journée, ils seraient pourtant fondés à le faire et vouloir, comme tout le monde, scrupuleusement respecter en famille le confinement général.

Et les caissières de rentrer le soir, tard, EN BUS, dans leurs appartements lointains déjà confinés depuis tant d’années et qui le seront encore bientôt plus avec la loi Elan et dont les enfants n’ont pas fini de se prendre moult amendes entre la maison et le boui-boui graisseux où s’acheter des tacos parce qu’ils y sont allés ensemble à deux frères et trois cousins sans les masques introuvables. Pas de maison solidaire à la campagne pour ceux-là, c’est dire tout le courage qu’il leur faut encore en plus aux damnés du confinement !

D’autant qu’il est connu que les pauvres mourront en proportion beaucoup plus que les riches. Ce n’est donc qu’une question de temps que ce ne soit de leur faute, aux caissières, la contamination !

Pourtant, si les femmes de ménages sont confinées encore longtemps, quelques appartements bourgeois vont bientôt finir par sentir le confort rance et tous ceux qui avaient pris l’habitude de manger au restaurant vont devoir réapprendre à cuisiner l’essentiel, ce qui ne se fera pas sans peine, surtout si la variété vient à manquer.

Il n’y aura pas de pénurie nous rassure le gouvernement, dont c’est le rôle sans doute. Les stocks sont pleins. Mais s’il n’y a pas de routiers pour le distribuer, faudra-t-il faire appel à l’armée ? Et si le virus se répand dans les casernes, on confine les soldats ? Quel est le premier soldat mort du virus ? Pourquoi n’a-t-il pas eu son quart d’heure de célébrité ? Il mourrait au Mali de la fièvre jaune, il avait pourtant la Légion d’honneur.

Un dernier mot à propos de l’Assemblée nationale, désormais fameux ‘cluster’ de contamination, c’est-à-dire foyer virulent. On sait que tout est parti d’un petit nombre de personnes à Wuhan, en Chine. Qui sait si ce ne sont pas nos députés, tout à leurs campagnes, qui n’ont pas disséminé le virus partout en France ? En voilà des gens qui ont serré bien des mains avec bien peu d’égards à la distanciation sociale ! Pourtant la buvette de l’assemblée a été fermée dès le 6 mars après la découverte d’un premier cas. Un crève-cœur sans doute pour les députés mais les Français pouvaient attendre.

Le gouvernement explique aujourd’hui être sur le pont depuis janvier pour lutter contre la pandémie ! Pour le coup, il aurait pu confiner l’Assemblée nationale pendant 15 jours dès connaissance du premier cas. Les députés pouvaient se faire livrer repas et vêtements propres. Ils n’auraient pas eu le temps de s’ennuyer car cela leur aurait laissé tout loisir d’étudier les milliers d’amendements de la loi sur les retraites, aujourd’hui reportée sine die.

Ha mais, ce n’était pas encore LA GUERRE ! Cela aurait pourtant peut-être permis de faire l’économie du 49.3 – déclenché deux jours avant la révélation du premier cas à l’Assemblée – et d’éviter bien des désagréments à la population. Il est même presque sûr que les députés, au travers de cette téléréalité du troisième type, y auraient reconquis une forme de popularité !

A la place, les mêmes évoquent désormais un couvre-feu tout à fait dans l’air du temps. Ne manquent plus en effet que les tickets de rationnement !

Christophe Leray

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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Chroniques, Editos Mots-clés : Covid-19

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