Difficile de faire photographe d’architecture plus cosmopolite. Erieta Attali est né à Tel Aviv mais a grandi à Athènes et Istanbul. Diplômée de la Columbia University de New York, elle obtient son doctorat à la RMIT University de Melbourne. Elle a enseigné au Chili, au Danemark et en Allemagne. Le Japon n’a plus de secret pour elle. Elle vit à Paris aujourd’hui. Elle n’a jamais cessé de photographier. Chronique-Photos.
L’architecture n’est pas permanente. La permanence en guise d’intemporalité semble définir la photographie d’architecture ; elle est presque considérée comme une qualité indispensable pour la représentation de constructions édifiées par l’homme.
Au début de mon itinéraire en tant que photographe d’architecture, je passais des heures à me familiariser avec mon sujet à la recherche d’une ou deux images définitives, à la recherche de points de vue particuliers pouvant produire des icônes dotées d’un pouvoir de communication.
Même si d’aucuns essaient de résister à l’envie de construire une telle image, les demandes des clients et des éditeurs vont le plus souvent dans ce sens.
Les bâtiments sont identifiés à travers des photographies spécifiques, atteignant un statut de permanence ou d’immortalité à travers le médium.
Ce que j’appellerais la « photographie d’architecture traditionnelle » a créé et diffusé principalement des images emblématiques, ce qu’elle fait aujourd’hui encore.
Erieta Attali
Traduit de l’anglais par C.L.
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