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Accueil > Chroniques > Chroniqueurs > Chronique du Philosophe > L’architecture, un art politique qui doit être souverain

L’architecture, un art politique qui doit être souverain

20 avril 2021

Architecture politique

Les architectes – de nos jours – sont pris en otage par une autocratie bureaucratique qui, en France – au sein de plusieurs microcosmes – est en train de dégrader l’équilibre de vie des populations. Chronique du philosophe.

L’architecture étant un art politique, il est un devoir citoyen de soutenir sa souveraineté, provenant essentiellement du pouvoir conféré aux architectes qui, en règle générale, ne sont que très peu décideurs.

Être architecte, c’est refuser, accepter, composer, toujours rendre possible ce qui peut l’être, et de temps à autre, trouver une alternative à l’impossible – c’est parfois donner un aspect politique à ce qui est artistique et, à d’autres instants, incarner un artiste qui est mis en scène par une autorité politique.

L’architecte représente d’un certain point de vue, un claveau, absorbant d’un côté la pression de différents pouvoirs décisionnaires, réunissant les volontés de la maîtrise d’ouvrage ainsi que les limites imposées par le champ normatif contemporain et, d’autre part, le poids omniprésent du regard contemplatif de la population.

Au sein de l’architecture, tout est politique ; le décor, le scénario, le public, et les plans évidemment !

L’architecte, lui, ressemble à un acteur ou à un réalisateur, en tout cas, à un associé subalterne devant accomplir une finalité rationnelle en usant de détours passionnés.

Philosophe

L’architecture est le premier des arts, et l’architecte est l’artiste le plus rationnel qui puisse exister ; un artiste devant – au fil d’un projet – se désillusionner, perdre sa condition de créateur pour adopter celle d’un artisan responsable et terriblement raisonnable.

Le caractère politique de l’architecture provient, entre autres, de l’omniprésence de cet art nécessaire, au sein de la construction ou la révision de presque toutes les civilisations.                    

Dans un État, dans une région, dans une cité, l’esquisse de la nature des rapports sociaux qui existeront est tracée de la main de celui qui dessinera les premières lignes d’un schéma immobilier.

Observée de l’extérieur, l’architecture agit sur l’esprit de celui qui l’analyse ; ressentie de l’intérieur, elle exerce une influence sur son corps, et par conséquent, dispose d’une supériorité sur son intégrité physique.

Il me semble que l’architecte fait quelquefois office de tampon entre le peuple et les gouvernements politiques.                                                                                                                                               

Pour comprendre la nature de ce raisonnement, il est intéressant d’apporter une définition à ce qu’il est juste de considérer comme étant le peuple.                                                                                         

Dans mon ouvrage Instinct mimétique et solitude asservie*, à l’occasion d’une brève analyse de la société, j’indiquais que celle-ci est constituée de deux catégories de personnes : « D’un côté, il y a ceux sur qui s’exerce du pouvoir plus que ce qu’ils en exercent, et de l’autre, il y a ceux qui exercent du pouvoir plus que ce qu’ils en subissent ».

Le peuple, naturellement, est classé dans la première catégorie.

Les architectes, exercent relativement peu de pouvoir !                                                                               

Là, naît la singularité sans égale, d’un artiste dont l’œuvre n’est pas – comme c’est le cas généralement pour les autres créateurs – le parfait résultat d’un vécu, d’une blessure, des joies et des regrets d’une existence mais plutôt une finalité désirée par un autre, ne disposant pas, lui, des aptitudes nécessaires pour la faire éclore.

L’architecte est un créateur de commande, un artiste devant être capable de dessiner les états d’âme des autres, de transposer dans la matière les volontés de ceux qui l’emploient, même dans le cas où celles-ci sont majoritairement spéculatives.

Chez l’architecte, la conception n’est pas l’exutoire des affres d’une vie, l’objet de soulagement du tourment d’un parcours mais simplement l’expression louée d’un savoir-faire artistique et méthodique, pour le profit de la collectivité.

Alors, qu’y a-t-il au juste dans quatre coups de crayon, dans quelques maquettes, dans le tourbillon d’une bétonnière ? Les rêves abordables d’une société, les exigences improbables d’un client, ou les fantasmes refoulés d’un architecte ? Peut-être les trois mais, nécessairement, le prélude des émotions de demain ; celles d’un peuple – le nôtre !

Le parc immobilier qui se construit, celui qui était imaginé hier et qui est pensé aujourd’hui, calque son schéma sur les ambitions d’une société dématérialisée qui, vraisemblablement, est voulue, projetée, et réclamée par notre système politique.                                                                                                         

Architecture politique

L’exil de la matérialité constaté en observant les constructions de ce début de siècle, l’engouement pour les prouesses de conceptions intérieures plus qu’extérieures, la place qui est réservée au high-tech dans les plus récentes constructions et même les rendus de projets de plus en plus fréquemment réclamés auprès des architectes sur certains logiciels, laissent sans aucun doute, présager une architecture qui sera, d’une façon ascensionnelle, assistée et agrémentée d’intelligence artificielle, dans les phases de conception et jusqu’au résultat final.

De facto, parmi les nouvelles responsabilités politiques de l’architecte moderne, apparaît le devoir de contrôler l’essor fulgurant de l’informatisation de la société.                                                                    

Une fois de plus, les architectes vont exercer un acte d’intégration ; celui du passage franchement marqué à une société qui sera empreinte de numérique dans toute sa structure.

Afin que les architectes français soient en mesure de continuer à occuper la place située entre les citoyens et l’État, il est nécessaire qu’ils disposent d’une certaine liberté d’analyser et d’agir qui ne soit pas sanctionnée par une dictature réglementaire mais simplement encadrée par des gouvernements logeant à sa juste place, l’impact de l’architecture sur l’évolution d’une nation.

Agir politiquement, c’est apporter sa pierre à l’édification d’une collectivité. C’est également ambitionner de symboliser aux yeux des autres nations le parfum d’une excellence qui pourrait être prise pour exemple.

Il n’existe pas de secteur qui soit plus représentatif de l’essence d’un pays, que l’architecture !  Vue d’un regard étranger, elle est la façade qui recouvre la sédimentation d’une histoire que même les souvenirs parviennent à oublier mais que les pierres ramènent au présent, et observée d’un regard touriste, elle est perçue comme étant celle qui, bien souvent, donnera la réplique pour répondre aux questions métaphysiques, desquelles découleront les fondamentaux de tous les rapports humains !

En béton, en pierre, en bois, en métal, en verre, la matière principale constituant l’architecture ne peut être que grise !                                                                                                                                               

Afin d’avancer convenablement, ce qui importe est de savoir d’où émane la volonté, et de qui provient l’intellect !

Je pense profondément qu’en France, la force instigatrice qui aura la charge de perpétuer l’évolution de l’architecture, doit être majoritairement formée de l’addition des différentes impulsions données par les près de 30 000 architectes en activité et diplômés par l’État.

Un État fort est un État qui comprend en son sein des institutions publiques ou privées qu’il a été capable de former et qui sont aptes à présent à exister librement, sous le simple contrôle des gouvernements successifs, et non sous leur totale autorité.

Tom Benoit
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* Instinct mimétique et solitude asservie (La Plume de l’Edition, 130p.)

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Par Tom Benoit Rubrique(s) : Chronique du Philosophe

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