Les « Ateliers Vaugirard », à Paris (XVe), un programme de 104 logements sociaux, est le premier projet en France conçu par le cabinet d’architecture suisse Christ & Gantenbein, en collaboration avec l’agence parisienne Margot Duclot. Communiqué du maître d’ouvrage.
En 2023, une première opération de 104 logements sociaux, réalisée au sein du projet urbain dit des « Ateliers Vaugirard », construite en surplomb d’ateliers de maintenance RATP, a été livrée. Au total, ce sont près de 300 logements, dont 154 sociaux, qui verront le jour d’ici 2029 au cœur du XVe arrondissement de Paris, sur ce site de plus de deux hectares.
Un site dont la vocation industrielle est renforcée, puisqu’il accueillera d’ici 2024 un atelier de maintenance des équipements électroniques et électropneumatiques flambant neuf. L’atelier de maintenance des trains de la ligne 12, qui y est implanté depuis plus d’un siècle, sera quant à lui entièrement rénové à horizon 2029.
Une nouvelle rue dessert par ailleurs les bâtiments de logements, commerces et équipements, désenclavant cet espace autrefois fermé aux Parisiennes et Parisiens. Enfin, 6 400 m² d’espaces végétalisés en toiture ont été créés, générant un effet d’îlot de fraîcheur bénéfique à tout le quartier.
Construit au-dessus du futur atelier de maintenance des équipements électroniques et électropneumatiques RATP développé par l’agence Dominique Lyon, le premier bâtiment livré compte 104 logements sociaux familiaux. Il est le premier projet en France conçu par le cabinet d’architecture suisse Christ & Gantenbein, en collaboration avec l’agence Parisienne Margot Duclot.
Pour réussir un tel projet, l’accent a été mis sur la qualité architecturale. Tout a été conçu pour veiller à la bonne articulation des fonctions urbaines et les insérer harmonieusement dans le paysage urbain, en préservant le plus possible l’ensoleillement et en prolongeant le maillage des rues existant.
L’immeuble de 104 logements sociaux s’imbrique à l’atelier de maintenance des équipements électroniques et électropneumatiques qu’il surplombe. Sa hauteur est alignée sur celle des immeubles haussmanniens de la rue Lecourbe. Ses derniers étages sont organisés en gradins avec un toit végétalisé visible des bâtiments voisins de la rue de la Croix-Nivert.
La façade en étain vernis, la construction en bois et béton et les intérieurs spacieux avec jardins d’hiver reflètent une approche écologique et sociale. Ce modèle de cohabitation dense vise la compacité, la rationalité et la responsabilité, tout en améliorant la qualité de vie et en requalifiant le tissu urbain.
Pour permettre une cohabitation sans gêne entre les logements et l’atelier de maintenance, une attention particulière a été portée sur l’isolation phonique et vibratoire, ainsi la structure des logements est totalement désolidarisée de la structure de l’atelier par des boîtes à ressort. Ces boîtes à ressort permettent d’éviter la transmission des vibrations et des ondes sonores, l’une de ces boîtes sera entièrement visible (parois transparentes) comme un ornement à chaque étage de l’escalier.