
La dimension spirituelle dans l’architecture et l’urbanisme ; 10 propositions pour une ville où il fait bon vivre ; Architecture patiente… La sélection du mois d’août pour un retour en ville après les congés d’été.
La dimension spirituelle dans l’architecture et l’urbanisme, de Hans Wirz

Nous attendons de notre environnement de vie, de travail et de loisirs qu’il soit fonctionnel, beau, familier et vivant. Est-ce suffisant pour notre bien-être ? Existe-t-il d’autres caractéristiques des bâtiments, des villages et des villes dont le sens et l’esprit peuvent stimuler nos émotions et notre spiritualité ?
La réponse est oui. Nous avons besoin de spiritualité et nous la trouvons non seulement dans les édifices sacrés, mais aussi dans notre cadre de vie quotidien.
Ce livre explore ces questions.
À propos de l’auteur :
Architecte et urbaniste diplômé, Hans Wirz a mené une longue carrière de consultant et de chef de projet dans plusieurs pays. Il a également été enseignant des écoles d’architecture de Washington, Londres et Paris. Il fut plusieurs années président de la Fédération suisse des urbanistes.
L’avis de la rédaction : Une réflexion nécessaire !
Éditeur : L’Harmattan ; La dimension spirituelle dans l’architecture et l’urbanisme, de Hans Wirz ; 68 pages ; Format : 13,5 x 21,5 cm ; Prix : 13 €
Pour une ville belle – 10 propositions pour une ville où il fait bon vivre, par François De Mazières

Un plaidoyer pour la beauté accessible à tous ! Dans un monde en mutation rapide, où l’urbanisation croissante et les défis climatiques redéfinissent nos cadres de vie, François de Mazières, maire de Versailles et ancien président de la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, invite à repenser la ville.
Ce livre propose 10 axes concrets pour faire de l’esthétique urbaine une priorité démocratique et sociale. De la concertation citoyenne à la préservation de la nature en passant par le choix de matériaux sobres et naturels ou encore l’art de transformer sans détruire, Pour une ville belle offre un guide visionnaire pour concevoir des espaces où il fait bon vivre (à la fois beaux, fonctionnels et respectueux de leur histoire). La beauté d’une ville n’est pas un luxe : c’est un patrimoine partagé, un vecteur de bien-être et un levier culturel.
François de Mazières puise dans son expérience de maire et d’homme de culture pour démontrer comment chaque décision urbaine peut enrichir notre environnement quotidien. Ce livre est une invitation à transformer notre regard sur la ville et à imaginer des cadres de vie où l’harmonie entre l’homme, la nature et l’architecture redevient une évidence.
À propos de l’auteur :
Maire de Versailles et président de Versailles Grand Parc, François de Mazières a placé le développement urbain, la promotion de la nature en ville et l’action culturelle au cœur de sa politique. Ancien député et directeur général de la Fondation du Patrimoine (2000-2002), conseiller culture et communication du Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (2002-2004), il préside la Cité de l’architecture et du patrimoine (2004- 2012). Commissaire général de la Biennale d’architecture et de paysage (BAP) de la région Île-de-France, il œuvre à promouvoir les pratiques et solutions vertueuses profitables à l’environnement.
L’avis de la rédaction : plein de bonnes intentions !
Éditeur : Eyrolles ; Pour une ville belle, par François De Mazières ; 208 pages ; Format : 13,5 x 21,5 cm ; Prix : 17 €
Architecture patiente. Lieu de soin et soin du lieu, selon Tolila+Gilliland
Faire avec la complexité, entendre des injonctions contradictoires, porter son attention à de multiples et diverses dimensions, est un chemin qui demande patience et attention.
Trois structures hospitalières à Chevilly-Larue, Soisy-sur-Seine et Meulan-en-Yvelines, nichées dans un parc. Dans un environnement qui raconte la saisonnalité et le vivant, qui renaît chaque printemps. Ces lieux de la réparation, bien que nécessairement sécurisants et protecteurs, devaient tout autant ouvrir des possibles vers le parc, vers le monde, pour envisager des relations à l’autre que soi. Un jour, chacun et chacune à son rythme.
Des permanences existent, mais chaque situation et chaque histoire sont singulières. Les lieux comme les personnes. Les pathologies aussi: l’autisme à Chevilly-Larue et à Soisy-sur-Seine, les addictions à Meulan-en-Yvelines. En architecture, chaque détail compte : les épaisseurs qui séparent sans enfermer, les toitures qui protègent sans écraser, les espaces qui relient sans se perdre, les couleurs et les textures qui disent l’hospitalité, les transparences qui emportent les regards sans les noyer, les seuils qui invitent à avancer sans trébucher. Des proportions à la juste échelle, à l’échelle de celles et ceux qui habitent les lieux – patients, résidents et soignants -, le jour comme la nuit. Gaston Tolila et Nicholas Gilliland y ont contribué en architectes.
À propos des auteurs
Gaston Tolila et Nicholas Gilliland se sont rencontrés en 2003 à l’occasion d’un concours d’architecture humanitaire. Lauréat, le projet de dispensaire nomade fut exposé au Centre Pompidou en 2005. Ils créent l’atelier d’architecture Tolila+Gilliland en 2011 avec la volonté commune de concevoir et d’accompagner chaque projet « au bout » de leur réalisation en explorant les relations entre usages et matériaux.
Bérénice Bourgoin, architecte
Avec la contribution de : Pascale Jeanneau-Tolila, psychiatre psychanalyste ; Bruno Voillot, éducateur spécialisé ; Dominique Gauzin-Müller, architecte-chercheuse ; Elke Krasny, théoricienne de l’architecture ; François Géraud, directeur de la Fondation l’Élan Retrouvé ; Camille Gharbi, photographe ; Cyrille Weiner, photographe ; Julien Hourcade, photographe ; Philippe Ruault, photographe.
Avec la participation de : Nelly Gaillard-Janin, psychiatre psychanalyste ; Éric Chartol, psychiatre ; Mélanie Ferreri, psychiatre ; Laëtitia Rivet, éducatrice spécialisée ; Ahmed Jed, agent de maintenance La Fondation l’Élan Retrouvé ; L’Association de Santé mentale du 13e arrondissement de Paris.
L’avis de la rédaction : Une riche réflexion autour du soin, celui du lieu et de la personne !
Ce livre a bénéficié du soutien de la Fondation l’Élan Retrouvé.
Découvrir plus avant le travail de Tolila+Gilliland
Éditeur : Editions 205 ; Architecture patiente. Lieu de soin et soin du lieu, selon Tolila+Gilliland ; 136 pages ; Format : 23 x 32 cm ; Prix : 29 €