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Accueil > Architectes > Portraits > A quatre, ils font dans les vieux pots …

A quatre, ils font dans les vieux pots …

2 novembre 2015

@A4plusA
@A4plusA

Pour se rendre à l’agence A4plusA (Atelier d’architecture & d’urbanisme), il faut remonter la rue Ramponeau dans le quartier de Belleville à Paris, passer un portail bleu, puis un portail de métal, grimper une courette, prendre un étroit passage, passer devant des agences d’archi, longer un mur en meulière avec des filets de protections, passer devant les locaux d’une agence de pub, grimper enfin un étroit escalier. Portrait.

Un seul palier. Derrière la porte, une petite salle de réunion, à droite, le plateau de l’agence, peu de place de perdue ! Du blanc et du vert citron des îles. A l‘entrée : trois casques. Seul Aksel prend le métro. Une agence urbaine donc.

Rares sont les agences avec quatre associés originels. La raison en est qu’au-delà de s’aimer beaucoup, Il faut d’emblée que l’agence créée des ressources pour tout ce monde-là. En plus, pour le coup, ils étaient cinq au départ.

Jean-Sébastien Schwartz et Jérôme Bonneau se font face d’un côté de la pièce, au milieu. Lors de leur aménagement dans ce petit local, les places ont été tirées au sort. Aksel Taner a eu de la chance au tirage, il a le dos au mur du fond et un peu plus de lumière. Stéphane Rodrigues est au pied de la fenêtre. Sur des étagères, les dossiers de leurs clients. Etagères au pluriel. L’ambiance est particulièrement détendue, loin de l’enfer studieux que d’aucuns préconisent.

Jérôme, Jean-Sébastien et Aksel se sont rencontrés en 1997 à l’école de Charenton, parmi les dernières écoles à fonctionner encore selon une structure d’ateliers. Aksel, qui arrivait d’Izmir en Turquie, fut autant que les deux autres emballé par l’ambiance ‘familiale’ et l’atmosphère créative qui y régnaient, en trois mots : musique, charrettes, l’apéro du vendredi. L’esprit d’atelier demeure.

Aksel, dont le père est architecte, voulait être dentiste ! Avant de s’apercevoir qu’il n’avait finalement pas envie de regarder toute sa vie dans la bouche des gens. Jean-Sébastien voulait faire de l’architecture navale avant de s’apercevoir que le champ était trop réducteur. Jérôme était paysagiste avant de s’apercevoir ne pas vouloir passer la tondeuse toute sa vie. Ensemble ils se lancent à tête perdue dans les concours aux titres parfois grandiloquents, dont l’un mémorable pour l’Institut de France. Ensemble, ils sont souvent placés, parfois finalistes, voire lauréats. «Nous refaisions le monde de la même façon», souligne Aksel. Stéphane, urbaniste, les rejoint bientôt.

Le monde réel s’impose de façon différenciée lorsque chacun, diplômé, le découvre dans des agences diverses. Jérôme enquille les grosses boîtes internationales parisiennes pour lesquelles il contribue à la conception de grands équipements publics «à l’échelle qatarie». Jean-Sébastien quant à lui apprend le métier dans des agences de taille moyenne, dans le secteur hospitalier notamment, et se découvre de vrais talents pour tout ce qui participe des aspects techniques et réglementaires. Aksel quant à lui écume les petites boîtes en grande banlieue et découvre, en sus des basses œuvres de quelque gestion municipale, le chantier, le contact avec les clients et les entreprises . «Dès le départ, nous avions senti que nous étions complémentaires» notent-ils. Là, les voilà blindés, pensent-ils.

La rénovation d’un haras à Maisons-Laffitte est la belle affaire qui permet de lancer l’histoire. Alors va pour A4plusA parce qu’ils voulaient un nom impersonnel du fait de leur nombre et surtout être dans les A des moteurs de recherche. Il n’y a pas de petite victoire. Bref, la société est créée en octobre 2008, en même temps que la crise, et ils se retrouvent au complet en janvier 2009 dans une cave rue St Honoré.

En quelques années, ils font toutes les erreurs possibles, de celles que l’on ne fait qu’une fois. Le projet de haras leur échappe avant la fin de la mission, ils bossent pour un maître d’ouvrage qui ne les paiera pas – un somme conséquente -, tentent des pistes qui n’aboutissent pas, font une pharmacie en banlieue. «Nous nous sommes pas mal fait avoir», souligne sobrement Jean-Sébastien.

Parallèlement, ils accumulent pourtant les petites affaires qui ont toutes ou presque en commun, en sus d’un maître d’ouvrage privé, d’être des réhabilitations. Ils ne le savent pas encore mais c’est dans ce domaine qu’ils vont bientôt exceller. Les quatre rescapés déménagent à Belleville et décrochent enfin un vrai projet ; la restructuration d’un immeuble de quatre étages du XVIIIe siècle sur le Boulevard St Germain, qui se révèle plein de surprises, en élégant restaurant-bar : la Rhumerie, une institution parisienne.

@A4plusA
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Ils s’occupent de tout, de l’économie aux images 3D, le budget dépasse le million d’euros. «Nous nous sommes enflammés sur les salaires, nous l’avons payé les années suivantes», se marre Jean-Sébastien. Toujours est-il qu’ils tiennent leur ouvrage de référence grâce auquel ils vont enfin pouvoir définir une ligne de conduite à défaut d’une démarche «intello». «Chaque projet est particulier, encore plus en réhab, nous ne faisons pas des bâtiments qui peuvent s’insérer partout car c’est le bâtiment lui-même qui définit le contexte. Qui plus est, dans un marché privé, chaque client à ses attentes et il nous faut toujours justifier notre geste», expliquent-ils.

Cette ligne s’exprime en quelques mots : ouvrir les espaces à la lumière, redonner du sens à l’existant, optimisation programmatique et fonctionnelle. Et puisqu’il y a autant de contextes que de bâtiments, c’est une approche sur-mesure, voire haute-couture, qu’il faut réinventer à chaque fois, qui guide leur action. Certes, l’essentiel en marché privé demeure le goût du client, au risque pour les architectes de déplorer parfois les aménagements, mais il n’y a pas de fatalité. «Nous nous imposons plus qu’avant. Avec l’expérience, nous sommes plus convaincants, qu’il s’agisse de technique, de matériaux ou de couleurs», relève Aksel.

@A4plusA
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Toujours est-il qu’après la Rhumerie et leur rencontre avec le Synhorcat (Syndicat National des Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers et Traiteurs), l’agence a pu développer ses savoir-faire au fil de ‘petit’ projets nombreux et variés débouchant parfois sur des projets de plus grande envergure. «On t’appelle pour l’ascenseur et tu finis par faire tout le bâtiment», racontent-ils. De quoi acquérir une maîtrise parfaite de ces problématiques.

De recommandation en recommandation (ce qui en dit long sur la rigueur et qualité du travail), ils ont bientôt plus de 50 hôtels, bars et brasseries «en clientèle», dont les trois-quarts à Paris. Une opportunité singulière qui leur offre de se confronter à toutes les typologies du bâti parisien, du XVIIe siècle à nos jours ; de quoi posséder bientôt une expertise exceptionnelle en ce domaine.

«Et puis un jour tu rencontres un type qui possède dix hôtels», raconte Aksel. Et puis un jour, en 2015, ils ont livré l’hôtel 4 étoiles George Washington, un bâtiment du XVIIIe restructuré sur huit niveaux de fond en comble, y compris le réaménagement intérieur et le design du mobilier. Entretemps, pour sa part, Stéphane traverse toute la France jusqu’en Martinique et multiplie PLU et études urbaines, posant aujourd’hui pour A4plusA les jalons d’un potentiel d’opérations plus grandes à l’avenir.

@A4plusA
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Désormais, des projets d’envergure sont dans les tuyaux et tous se doutent que leur agence va en être transformée. Il leur est désormais plus compliqué, cela fut-il encore judicieux, de tout faire eux-mêmes. Jusqu’ici, le besoin de s’organiser davantage, dont celui de déléguer, n’était pas impérieux et l’ambiance charrette des origines prédominait ; «nous n’étions pas structurés pour finir à 19h tous les soirs» disent-ils. Le changement d’échelle impose une nouvelle réflexion, la remise en cause du fonctionnement passé et sans doute, à terme, de nouveaux locaux plus grands.

Le fait de créer leur agence à cinq, même s’ils ne sont plus que quatre aujourd’hui, témoignait déjà d’une forme d’ambition. Pour ce qui concerne Aksel, Jean-Sébastien, Stéphane et Jérôme, leur association et leur amitié ont résisté aux années pendant lesquelles il leur a fallu courber le dos. Aujourd’hui, ils sont prêts à utiliser tout le potentiel de l’outil qu’ils se sont créé et à ouvrir le champ de leurs réalisations.

Christophe Leray

@A4plusA
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Par Christophe Leray Rubrique(s) : Portraits Mots-clés : A4plusA, Aksel Taner, Jean-Sébastien Schwartz, Jérôme Bonneau, Paris, Stéphane Rodrigues

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