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Accueil > Réalisations > A Rouen, une toile de Jacques Ferrier tout en nuances de Monet

A Rouen, une toile de Jacques Ferrier tout en nuances de Monet

10 octobre 2017

@Luc Boegly

Sur la rive gauche de la Seine à Rouen, un ovni coloré semble avoir atterri fortuitement au milieu des hangars fluviaux, des grues et des étraves des navires. Aucun hasard ! Ici se dresse désormais fièrement le dernier né de l’agence Jacques Ferrier Architecture (JFA), qui vient de livrer le siège de la Métropole Rouen Normandie. Des bureaux colorés certes, mais au nuancier subtil et contextuel. Visite.

«Devant vous un arbre, une maison, un champ ou quoi que ce soit. Pensez seulement à ceci: voici un petit carré de bleu, de rose, un ovale vert, une raie jaune et peignez exactement comme ils vous apparaissent», aurait dit un jour Claude Monet, peintre impressionniste qui immortalisa, bien avant les filtres des réseaux sociaux, la façade de la cathédrale gothique de la ville normande sous bien des éclairages. L’histoire ne dit pas si 120 ans plus tard, Jacques Ferrier avait eu vent de l’injonction. Dès l’arrivée par le pont Flaubert, c’est un peu l’impression qui émane du bâtiment.

@Luc Boegly

«Le bâtiment subit l’influence du port industriel et l’influence de Claude Monet», raconte l’architecte aux journalistes lors de la visite de presse. «Monet a peint la même façade de la cathédrale, avec le même cadrage. Nous avons essayé de faire pareil ici, avec nos techniques contemporaines puisque maintenant, c’est le bâtiment qui intrinsèquement change de couleur», dit-il.

D’abord à 100 mètres de distance, puis dans un virage, et enfin aux pieds du 108, l’adressage du bâtiment sur l’allée François Mitterrand, l’abondance de couleurs et de nuances électrise le nouveau siège de la métropole et offre des vues et ‘des impressions’ colorées variées. Du jaune fluo au rose poudre, du vert clair au bleu azur en passant par le jeune vif, c’est tout la palette du peintre qui renaît et revit en bordure de fleuve.

Cette atmosphère colorée est due à la multitude d’écailles en verre dichroïque qui irisent et diffractent la lumière. Elles se métamorphosent en panneaux photovoltaïques sur le toit et sur les façades les plus exposées au soleil. «Le tempo chromatique a été dicté par des vues de Rouen», souligne Jacques Ferrier.

@JFA

Une vision d’autant plus spectaculaire qu’il n’y avait pas grand-chose ici aux côtés de la friche portuaire. A ce titre, le bâtiment n’avait pas vocation à rester anodin. Sinon, pourquoi retenir, en 2013 lors du concours, en plus de JFA, Lacaton&Vassal, Rem Koolhaas ou encore Baumschlager Erbele ?

Un maître d’ouvrage choisit rarement un bâtiment à l’identité si marquée par accident. Mais, selon Frédéric Sanchez, président de la Métropole Rouen Normandie, «le projet était surtout ambitieux sur le plan environnemental». Le cahier des charges était clair : «nous avions cette obligation d’obtenir le label PassivHauss», un label allemand très strict en termes de consommation d’énergie qui s’applique normalement aux maisons.

@Luc Boegly

L’architecte explique que «cette exigence nous a conduit à réfléchir à la solution des panneaux photovoltaïques qui sont devenus le thème de la façade», la double peau jouant dès lors un rôle dans la protection passive des façades. Les écailles contribuent de plus de façon significative à l’autonomie énergétique des bâtiments. Les 25 M€ déboursés par la Métropole de Rouen devraient ainsi être amortis en 17 ans. C’est assez peu selon l’élu. Surtout que les 2 000 agents que compte l’institution publique seront désormais répartis sur quatre sites, et non plus dix comme précédemment. Rationaliser la gestion des bâtiments, n’est-ce pas plutôt là le réel enjeu environnemental ?

Le nouveau siège de la Métropole rouennaise est installé sur une parcelle plutôt large. Il fallait donc aux concepteurs trouver une astuce pour que les plateaux de bureaux restent agréables et bénéficient de la lumière naturelle tout en conservant le lien avec l’échelle du site. «Nous avons divisé le bâtiment en deux, pour le rendre plus étroit», explique Jacques Ferrier. Les deux parties, dont la forme évoque celle des hangars alentour, glissent l’une par rapport à l’autre. En plan, une faille creuse le volume sur toute la hauteur et offre aux espaces intérieurs une ouverture sur le ciel. Elle s’élargit en patios selon les niveaux, créant autant de terrasses accessibles aux usagers.

@Luc Boegly

«Il y a là une réflexion sur l’espace collectif de la vie au travail», décrypte l’architecte. Les terrasses et les loggias sont abritées, intériorisées mais à ciel ouvert. «J’aime bien l’idée d’habiter l’entre-deux, ces espaces qui ne sont pas demandés au programme, ni vraiment dedans, ni complètement dehors, mais qui permettent de créer des rencontres», confie-t-il.

Enfin, le bâtiment révèle et se sert de la puissance du site pour intensifier la vie urbaine de la rive gauche. «En prolongement du futur parc, nous avons planté plus de 10 000 arbres, le siège de la Métropole devenant à son tour créateur de contexte pour le futur écoquartier dont il sera la proue», justifie le président de la Métropole.

Le nouveau bâtiment revêt en effet un rôle fort, presque marketing. Première construction sortie de terre de l’écoquartier Flaubert, il doit montrer que la Métropole de Rouen peut rivaliser parmi les douze plus importantes métropoles françaises, aux côtés de Rennes ou Nantes. «Flaubert ne sera, à terme, pas beaucoup plus petit que Confluence à Lyon », se réjouit le maître d’ouvrage. L’idée ? Créer un pôle d’attractivité tertiaire dans une zone qui a vu son passé industriel se déliter après-guerre.

@Luc Boegly

L’architecture de Jacques Ferrier se distingue donc et se signale en tant qu’icône métropolitaine contemporaine de la nouvelle attractivité de la ville normande, en vis-à-vis direct de la Cathédrale Notre-Dame. Notons que, sur ce coup-là, les Architectes des Bâtiments de France ont été plutôt cléments.

En France, chaque Métropole lance et crée Zac et écoquartiers. Souvent, son élément constituant est une œuvre à la gloire de la culture, ayant pour vocation de faire revenir dans les villes les classes moyennes locales. A Caen et Strasbourg, des médiathèques, à Lyon et Bordeaux, des musées. A Rouen, comme à Lille en son temps, la ville et ses édiles comptent davantage sur le dynamisme économique comme ancrage à plusieurs centaines de logements, et autant de nouveaux habitants.

Euralille a été couronné de succès. Espérons que le phare luminescent que lance la Métropole de Rouen aux entreprises se verra de loin !

Alice Delaleu

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Par Alice Delaleu Rubrique(s) : Bureaux, Bureaux, Réalisations, Visites Mots-clés : Jacques Ferrier, Rouen, Seine-Maritime

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