A Bordeaux, Architecture-Studio a livré fin 2016 (concours 2013) le nouveau siège social de la Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes. Premier immeuble ‘Green Office’ construit dans la ville, il représente pour Bouygues Immobilier, maitre d’ouvrage, un investissement de 40 millions d’euros. Sur sept étages et 11 200 m², ce bâtiment BEPOS accueille depuis janvier 2017 450 employés. Communiqué.
Dans le prolongement du port de la Lune et des façades de Tourny (classés au Patrimoine Mondial de l’UNESCO), le nouveau siège de la CEAPC, dénommé ATLANTICA, offre à la ville de Bordeaux un nouveau visage sur la Garonne.
L’entrée principale se fera par une nouvelle place définie par le bâtiment lui-même, le front existant du quai de Paludate et la futur MÉCA (Maison des Économies Créatives d’Aquitaine). Cette nouvelle place s’ouvre sur la Garonne, à l’image des places historiques de la Bourse ou des Quinconces.
La géométrie du bâtiment s’inscrit dans un prisme. D’amples inflexions animent le bâtiment d’un mouvement, comme une évocation du paysage fluvial. De larges failles végétalisées rompent la linéarité du volume. Strates, plis et césures donnent à l’ensemble une esthétique contemporaine aux lignes épurées, à l’échelle humaine.
Le parvis est marqué par une fine et longue casquette faite par le retournement des façades. Un écran de verre laissant voir la vie intérieure foisonnante du siège est une grande fenêtre urbaine, à l’échelle de la ville, tournée vers le coeur de Bordeaux.
Le bâtiment à énergie positive (BEPOS) utilise l’inertie du béton laissé apparent afin de stocker et diffuser l’énergie qui s’y accumule. La grande transparence des façades permet d’apporter la lumière naturelle jusqu’au coeur du bâtiment et ainsi de réduire le recours à l’éclairage artificiel. Le rythme des transparences et des opacités est généré à partir d’un calcul paramétrique : celles-ci varient en fonction de l’épaisseur du bâtiment.
L’immeuble produit davantage d’énergie qu’il n’en consomme grâce à ses 1 200 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Par ailleurs, 95 % du chauffage sera issu de la combustion de déchets.