Le site qui accueillait à Toulouse le collège Montalembert ne permettait plus de continuer à recevoir les élèves dans de bonnes conditions. Une réunion des deux entités, collège et lycée, a été réalisée dans un autre quartier de la ville. Ainsi libéré, le site a été requalifié en immeuble de bureau, projet de 9 900 m², pour un coût de 14,53 M€, confié à Taillandier Architectes Associés et livré en décembre 2016. Communiqué.
Le projet propose d’aménager le terrain par l’implantation d’un bâtiment de bureaux en forme de T, dont le rez-de-chaussée est consacré à l’exposition permanente d’œuvres artistiques. Une aile se situe tout le long de la façade sur rue, et l’aile perpendiculaire occupe l’espace central du terrain, formant un cœur d’îlot.
Autour de ce volume, les espaces libres sont occupés par des jardins, des cheminements piétons servant d’accès au bâtiment, des terrasses d’agrément, ainsi que par une voirie pour l’accès des véhicules aux sous-sols. La première aile du bâtiment vient recréer le front bâti en continuité avec les mitoyens existants.
Des retraits permettent la création de terrasses accessibles depuis les bureaux servants d’espace de convivialité aux usagers. La seconde aile du bâtiment s’inscrit perpendiculairement à la première, occupant l’espace central de la parcelle.
A l’écart du reste de la propriété, le bâtiment ancien est conservé et maintenu en logements pour les frères de Montalembert.
Les bambous en façade sont une réinterprétation des stores en bambous éclatés que l’on trouvait positionnés à l’extérieur des fenêtres des maisons dans le sud-ouest, pour filtrer la lumière tout en laissant passer l’air.
Le bambou est un matériau naturel qui peut subir des déformations conséquentes liés aux amplitudes thermiques importantes dans notre région.
L’enjeu de la pose du bambou était d’éviter de le percer et de le fixer mécaniquement. En effet, le bambou reste un matériau solide mais qui s’affaiblit énormément dès que l’on fragilise sa fibre.
Le dispositif mis en place permet un maintien parfait du bambou et évite qu’il ne bouge sous l’effet du vent.
Il aura fallu 25km de bambous pour couvrir l’ensemble de l’opération coté cours.